Un si long voyage

De l'Abbaye de Comté du Nord au Camp des bûcherons, de la Lisière à la Tour d'Azora, la Forêt d'Elwynn est propice aux balades et aux rencontres.
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IsisTaël
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Un si long voyage

Message par IsisTaël »

Prélude

Sur les montagnes, prêt du Donjon de Garde-hiver elle surveille, comme a son habitude, les mouvements des forces de la lich. Le vent glacé s’engouffre dans ses cheveux blonds et l’a fait frissonner derrière sa lourde armure. Chiria, est là de toutes ces batailles, de la corruption de ce monde mais elle continue a monté la garde plongé dans ses pensées.
« Dis moi mon doux amant a oreille pointu avons-nous bien fait de réunir nos dieu pour sauver cette jeune draeneï du mal qui la percé. N’aurions du pas la laisser ce transformer en deux fois née puis le donnée le pardon de la lumière »
« Qu’Elune me pardonne »

Une larme glisse sur ca joue. Celle-ci se glace et ce désagrège immédiatement sous la rigueur du froid. Elle caresse l’encolure de son fière Drake son vieux compagnon de voyage.
« Mes ses rêves, elle n’avait que 7 ans pourtant et dans le brou ha incompréhensible de ses nuits elle hurlait des choses qu’elle ne pouvait connaître, dans des langues qui n’existe plus. Toi Adamax, elf sombre si vieux, tu as réussi a en déchiffrer quelques brides et ce que tu m’en as rapporté m’a fais froid dans le dos »
« Mais les signes sont là. Le senctum rubis c’est ouvert et ce que l’on m’a rapporté de la forêt d’Elwyn ne me rassure pas »
Alors elle enfourche son fière drake dans un mouvement délicats pour le déranger le moins possible et lui murmure a l’oreille
« Vol Afnor, emmène moi à Dalaran, ce lieu de perdition, je dois me rendre à l’Exobar, il est temps de savoir ce que cette jeune filles vaut. »

Dans une majesté sans pareille le drake écarte ses ailes massive et d’un simple bond, prend son envole en direction de la majestueuse cité……….


Quelque semaine plus tard…

« Comment ca trop jeune pour rentrer dans la bibliothèque d’Hurlevent, j’ai 16 ans et cela fait longtemps que je me rends dans celle de l’Exobar. Je vais me le ventiler à grand coup de boule de feu, moi ce garde. Il a de la chance que j’aime trop les livres pour user de la magie en ces lieus »
« Et l’aubergiste du compté de l’or….. J’airais bien rasé son auberge, j’en assez des blagues débile OUI j’ai des pieds de boucs et des grandes oreilles et NON je ne joue pas de la flute de pan, j’aurais dû dormir dans sont auberge rien que pour faire fuir sa clientèle »


C’est une belle journée de printemps dans la forêt d’Elwin qui voie débouler d’un pas rapide Isis Taël petite draeneï de 16 hivers. Monté sur son Elekk mauve elle avance le long de la route menant au camp de bucheront. Sa peau est palle comme la neige pour une draeneï, deux fine cornes retiennent ses cheveux courts d’un gris claire. Ils sont finement soignés et deux petites mèches bordent des yeux d’un blanc perçant surmonté de fins sourcils. C’est vêtements de voyages sont pratiques mais commun seule son bâton, cadeau de sa protectrice dénote dans cette accoutrement, par leur deux feux follet virevoltants autour des cornes qui le orne.

A la nuit tombante elle arrive au campement des bucherons. Là elle ce met d’accord avec haras pour pouvoir laisser pour la nuit, contre une petite somme d’argent son elekk.

« Trop tard pour commencer mes investigations » ce dit-elle.

Ce faufilant entre les maisons elle trouve l’aciérie déserte à cette heure. Elle s’assoie sur les billots de boit et mange un repas frugal.

« Encore une nuit sous les étoiles ma douce Isis. »
« Depuis combien de temps n’as-tu pas dormie ? »
« Le voyage à durée si longtemps. »
« Demain il faut que je trouve un alchimiste, et que je commence à pauser des questions…. »


Elle fouille machinalement dans son sac et ressort un petit bâillon de soie rose. L’attache, fermant pour la nuit sa fine bouche.

« Si fatiguer…je dois dormir…. »
Là caché, entre les billots de bois elle s’endort enveloppé de sa seule cape bercé par la douce clarté de la lune. La fatigue, le destin, le petit tissu de soie rose se détache de sa bouche.

Les loups cette nuits là hurle a la mort. Le vent c’est fais bourrasque sur le petit campement.
Un cri perce la nuit.
Il serait passé inaperçus dans le maelstrom de la nuit. Mais un bucherons à l’aire bourrue avec sa barde en bataille tout de cuir vêtu, avait décidé de venir vérifier les amarrages des billots. Il saisi sa hache et ce dirige d’un pas alerte en direction du cri éteins. En arrivant sur les lieus il assiste à un spectacle qui lui glace le sang un être cornu aux yeux noirs comme le néant où virevolte des étincelles d’argent se convulse en sortant un flot ininterrompu de parole incompréhensible. De son corps ce dégage un froid de mort. Il a peur. Cette dernière, fière bucheron humain ayant déjà tellement combattue, ce transforme en rage et pour chasser le démon, il lève sa hache…..
Pour l’abattre sur cette sorcière….

/hrp
Veuillez m'excuser pour l'orthographe ceci n'a jamais était mon fort

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Lomah de Sangre
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Message par Lomah de Sangre »

-Mais si c'est là ! Regarde !

Je me tourne vers Hadjirah, la mine triomphante, une carte froissée à la main. Ça n'a pas l'air de faire bouger un seul muscle de sa personne. Ceci étant elle a toujours eu les zygomatiques peu chatouilleux.

-Ne fais pas cette tête enfin ! Pour une fois que je te propose une sortie en amoureuses ! Tssss... Tu n'es jamais contente.

La mauvaise foi n'a jamais tué personne.
Enfin jusqu'à présent.
Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas ce que je fais là non plus. Sur le moment, l'idée de débusquer le passé de Demes en interrogeant ses anciens compagnons de bûches m'avait paru très pertinente. Maintenant que je patauge dans la gadoue et la sciure de bois, en cherchant frénétiquement la maison des ses hypothétiques parents, je me sens moins enthousiaste.
Ceci étant je ne désespère pas de tomber sur un élément douteux de son passé pour faire sauter les gonds de son charme rustre. Je suis persuadée qu'Aurys serait moins encline à l'épouser si elle savait qu'il avait laissé derrière lui toute une portée de rejetons prête à former une équipe de fal'andu.

Enfin pour l'heure mon plan machiavélique se borne à ma compagne tirant la gueule, un village de péquenots en chemise à carreaux ronflant dans leurs rondins et...

Un spectacle sons et lumières dans la scierie avec une draneï possédée et un bucheron fou. Je n'ai peut-être pas perdu ma nuit tout compte fait !


- Chérie regarde ! Il va la tuer !

Peut-être aurais-je du couvrir l'ardeur de ma joie devant le drame de la situation... Je manque parfois tellement de retenue !
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Hadjirah
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Message par Hadjirah »

Hadjirah progressait dans le village boueux avec superbe, et ce n’étaient pas les quelques dérapages malvenus de ses sabots qui allaient la détourner de son objectif : fixer un point invisible au loin, l’air le plus fermé possible.

Lomah et ses lubies. Ses insupportables lubies. Ses… irrésistibles lubies…

La draeneï renfrognée commençait à douter de sa propre santé mentale. Oh, elle cachait à merveille la pointe d’enthousiasme qui naissait en elle à chaque idée saugrenue de sa rousse moitié, et l’enfouissait avec brio sous une montagne de contrariété amère… Mais tout de même. Au moins ces seules pensées achevaient de la renfrogner vraiment.

Elle eut un instant l’espoir de voir la baronne faire demi-tour face au peu d’intérêt des lieux. Elle caressa même l’idée de retrouver leurs appartements au bastion plus vite que prévu. Un bon thé. Une scène de ménage rondement menée. Une réconciliation en bonne et due forme. Une idée comme une autre de la félicité.

Ces perspectives furent tuées dans l’œuf par un soudain éclat de voix de Lomah ayant retrouvé toute son ardeur.

Hadjirah haussa un sourcil agacé. Oui, un meurtre en cours, et alors ? On était en Azeroth, non ? On se tuait pour un oui ou pour un non, et ça n’avait rien de répréhensible, ça simplifiait les choses…

La draeneï se contenta de croiser les bras, grimaçant sans ménagement :
« Et bien, oui, il va la tuer. Et quoi ? Tu aurais préféré le faire toi même peut être ? »

Portée par son agacement croissant et la menace de l’ennui, Hadjirah leva machinalement une main en l’air, murmurant quelques mots aux intonations agressives, puis refermant le poing brusquement.

Une bourrasque de vent glacial souffla violemment. La hache du bucheron s’abattit à ce moment, mais fut détournée de son étrange proie. Un coup dans le vent, c’était le cas de le dire. Le métal vint heurter le sol.

Hadjirah posa son regard glacial sur sa compagne, ajoutant posément :
« Je t’en prie, elle est à toi. »


Cadeau ô combien romantique, à n'en point douter.

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Lomah de Sangre
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Message par Lomah de Sangre »

Oooh ma cornue, ma jolie cornue, cynique, psychorigide et délicieusement docile ! Comme j'apprécie faire de toi ce que je veux !

Je glousse ostensiblement.
Puis vole un baiser mouiller à mon invariable glaçon.


- hihihi ! Je t'aime, toi !

Je m'amuse follement... Que cela me change des complots à la criée, des mesquineries bourgeoises, des registres d'intendance et des couches à changer - Quoi qu'entre nous je laisse Bettanie et Isalïa se salir les doigts sur Karin à ma place !

UN PEU DE NOUVEAUTÉ !!!

Je m'approche du corps secoué de spasmes et le bouge du pied : il se contorsionne bizarrement, tel un lombric sous ma botte. Je n'ai ressenti aucune décharge, donc aucun danger. Je m'accroupis, poussée par la curiosité et enfonce mon index dans la chair laiteuse de ses joues. A plusieurs reprises.


- Fascinant....Hé ho ! HE HO ! y'a quelqu'un là dedans ?


Je me tourne vers Hadjirah les poings sur les hanches, la moue à la bouche, l'air vaguement contrariée.

- Hadjiraaaah ! Elle me snobe ! Et en, plus elle va affoler tous les paysans du coin !

Je me tourne à nouveau vers la chose. Elle est d'une banalité à pleurer si on lui retire ses feux d'artifices sataniques : cornue, pâle, des tentacules, avec des sabot. Une draeneï dans tout ce qui a de plus classique, hormis que celle-ci est étonnamment jeune.


- Mais tu vas la fermer bon sang ?!


Sans réfléchir plus avant je lui fourre un coin de ma robe dans la bouche afin de faire taire ce boucan insupportable. La réaction ne se fait pas attendre...
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IsisTaël
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Message par IsisTaël »

Chiria n’avait pas envoyé, pour son premier voyage, sa petite protégée sans escorte. Mais n’ayant trouvé personne elle s’y était collé. Ce voyage va être d’un ennui c’était elle dit.

Caché dans les ombres, elle voie s’approcher le rustre bucherons.
« Mince je présume que nos abatteur d’arbre doivent toujours être aussi subtiles »

Elle ce décidais à intervenir quand elle aperçut deux silouhaite se profiler dans cette nuit noir
« tien un mage et un chamane. Je ne crains pas grand chose du mage de ce rang mais le chamane risque de me sentir pourtant je ne puis me reculer. Ou es-tu mon elf quand j’ai besoin de toi »

« Dés gents de l’ost pourpre à leur atour, je me demande bien si ce vieux Rainer est encore en vie. Il m’a appris deux trois passes lors de mon apprentissage à Hurlevent. »
« Le destin est si capricieux »
« Attendons, cela risque d’être plus amusant que je prévoyais »


Elle acquiesce un petit sourire en coin. Cela faisait si longtemps……

Et contemple la suite des événements…..



« J’étouffe……, me réveillé agir »

« Lancer un sort le quelle… je ne peu parler, un cout de pied vivivi c’est ca »


C’est yeux redevenant d’un blanc immaculé elle tante en se contorsionnant avec la souplesse d’un bout de bois de mettre un coût de pied à à à….. elle ne c’est pas quoi en faite..

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Hadjirah
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Message par Hadjirah »

Hadjirah resta de marbre face à l'agitation latente.

Sa capricieuse baronne s'agitait autour de son nouveau jouet, trop frustrée de ne pas voir de réaction, et faisait n'importe quoi pour en provoquer une... Cette situation s'était tant de fois produite, et avait tant de fois mal fini, que la chamane ne prenait même plus la peine de mettre la rousse en garde contre quoique ce soit.

Et puis elle avait encore un peu de salive au coin de la lèvre à laisser sécher à l'air libre. Elle aimait s'agacer contre la sensation que cela lui procurait.

Mais la draeneï n'était pas suffisamment absorbée par ces considérations déviantes pour baisser sa garde. Et son œil affuté ne manqua pas de noter que la chose s'agitait de plus en plus, et faisait preuve d'un début d'agressivité. Car oui, Hadjirah considérait qu'une victime se débattant pour respirer face à l'étouffante - au sens propre - Lomah était l'agresseur, et non l'inverse.

Quelques pas comblèrent l'espace entre la psychorigide et la scène qui se déroulait sous ses yeux. Sa voix claqua dans l'air, tranchante, s'adressant à l'inconnue :
"Ca suffit !"

Elle avait pris le ton autoritaire de quelque préceptrice à l'égard d'un enfant récalcitrant. L'inconnue lança son sabot en avant, visant visiblement la baronne, mais rencontra le vide. Hadjirah venait d'attraper Lomah par les épaules et de la déplacer sur le côté dans un geste vif, la décollant presque du sol pour la repositionner comme quelque poupée sur son étagère.

Hadjirah aimait la petite silhouette de Lomah. Mais ce n'était pas le sujet.

Le sujet était qu'une inconnue avait voulu la heurter.

La chamane fronça le nez dans une moue caractéristique de colère froide, et envoyant son propre sabot en avant, d'un coup brusque et sec, dans les côtes de l'impudente. Le son étouffé du choc ne sembla pas l'émouvoir le moins du monde, pas plus que l'injustice de son geste :
"Tu crois pouvoir essuyer tes sabots sur n'importe qui impunément ?"

La question fut aussi glaciale qu'elle était injuste.

C'est le moment que le pauvre bucheron déconfit choisit pour se redresser, sortir de sa stupeur, lever un doigt en l'air et questionner l'assemblée d'un "heu...?" plein de verve...

Le regard polaire de la tyrannique Hadjirah le cueillit au vol et le fit se rétracter pour le moment... Il l'avait bien dit, qu'il fallait quitter Elwynn, aller loin, loin de ce bastion maudit... On ne l'écoutait jamais...

Hadjirah, en tout cas, n'était pas disposée du tout à l'écouter, et toute son attention était déjà reportée sur sa victime du moment. Les moments de défouloir avaient du bon, mais elle ne l'admettrait jamais devant Lomah.

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Lomah de Sangre
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Message par Lomah de Sangre »

- Maiiiis, je... Rhôôô !

C'est tout ce que je pus proférer, avec l'éloquence de l'indignation, face à la vélocité de la manœuvre. Les bas instinct d'Hadjirah sont adorables bien que son sens de la protection abusive soit quelque peu étouffant. Je lui laisse savourer les minutes où elle enlace ma taille et m'englobe de toute sa hauteur.

- Allons, allons ne va pas me la casser ! Pas tout de suite du moins.

Je me penche en avant vers la petite draeneï. Avec une douceur calculée, je lui caresse le visage. J'ai les mains brulantes. J'ai toujours les mains brulantes. C'est qu'elle en deviendrait presque toute bleue à force de s'étouffer : le comble pour une cornue de l'espace !

Ne pas rire, ce serait malvenue tout de même.

Délicatement, je lui retire le ballot de velours de la bouche. Il est plein de bave, de terre et copeaux de bois. Ragoutant cocktail !


- Ma pauuuvre biquette ! Tu es perdue bien loin de ton enclos...


Je lui essuie les vomissures de boue laissées par le pan de ma robe sur le visage comme on nettoie un bébé qui a mangé trop salement.

- Quelle idée aussi d'être possédée par un démon. En voilà une idée saugrenue ! Surtout dans un tel patelin, les gens du coin ne sont guère ouvert à ce genre de petites fantaisies.

Je lui souris tout en battant des cils sur un air de connivence. Une mante-religieuse n'aurait pas fait mieux.

- Djichérie ? Tu peux renvoyer Monsieur chez-lui ? L'Ost pourpre s'occupe de la sérénité de son sommeil.


A ce moment précis, je manque de m'étouffer d'en une boufissure d'autosatisfaction : Lomah de Sangre n'est-elle pas la menteuse la plus charmante qu'Azeroth ait jamais porté ?

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IsisTaël
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Message par IsisTaël »

Chiria regarda la cène de plus en amusé. Entre la petite rousse sadique et son amie froide comme l’hiver aux sabots agile mais un peu prompte, elle ce demander bien comme tous cela allais se terminer. Ne pas rire ne pas rire.
« tien j’ai envi de rire, ce voyage aura était bénéfique. Je te remercie Isis cela faisait fort longtemps que je ne m’étais pas autant amusé. »Pensa t’elle.

Elle s’accroupie pour sentir l’aumusse de la fraicheur de la nuit. Même Arsis son fier destrier avait l’aire de sourire. Mais lui était plus impassible que ca maitresse certainement une meilleur éducation.
« Il faudra que je m’occupe de se bucheron pour qu’il oublie tout ca, une petite pièce et ses souvenir s’évanouiront »



Le coup fut violant… Le sabot draeneïque vint heurter les côtes d’Isis la plaquant au sol telle une petite poupée de chiffon balloté par les vents.

« La douleur n’est rien. Ce concentrer réfléchir, anticipé la prochaine attaque…. Facile à dire, analyser la situation….. »

Une fraction de seconde passe

« Situation analysée…. Je mange de la terre et ce n’est pas bon, avec ce morceau de tissus coincé dans ma bouche drôle de mélange. Note pour plus tard lui demander la provenance de la teinture de son étoffe… elle est pas bonne »
« Ils sont deux, certainement des défias dans ce coin, je me suis fait avoir comme une débutante…. Heureusement que la paladinne Chiria n’est pas là elle m’en mettrait une rien que pour ça, je ne la voyais pas souvent mais ces entrainements n’étaient pas des plus agréable »

L’arrivé fut boueuse, la tête plonger dans une marre pestilentiel de boue la petite isis jouer le petit être sonner le temps de finir sa réflexion.

Dehors les loups c’étaient tues et le vent redevenais à la normal. Le ciel ce dégager faisant apparaître son bandeau d’étoile scintillante.
Le pauvre bucherons ne savais plus que faire partir, sous le risque de ce faire baffer par le monstre cornue, rester et ce prendre un dégât collatéral. Maintenant je sais : DEMAIN je pars. Il y en assez de ces gents là…

"plan de bataille :
- 1. Je lance une nova
- 2. Elles sont figé je fais une pirouette arrière euhh mauvaise idée la dernière fois j’ai failli me casser deux côtes. Une petite poussée devrait suffire
- 3. tien la rousse me parle elle à un geste tendre. Hé on va pas devenir intime quand même…

Elle a les mains chaudes, c’est agréable. Cela fait bien longtemps que personne ne m’avait caressé le visage. Derrière est planté une draeneï celle là qui m’a flanqué le coup de sabot. Je confirme elle a la corne dur. "


Aparté

Le bucheron sur l’injonction ne demande pas son reste et plis prestement bagage. Ce dernier est rapidement rattraper par Chiria.

[bucheron]« Paladine lance le bucherons soulager, j’ai vus un démon, je conté le tuer mais les gents de l’ost pourpre m’en on empêché »

[Chiria] « Ne t’en fais pas ils vont s’en occupé de ton démon mais cette histoire dois rester secrète, me comprend tu ? »

Dit elle avec une voie d’injonction qu’aime pratiquer les paladins. Mais Chiria ne se fait aucune illusion donc elle préfaire insisté,

[Chiria] « tiens mon ami, lui glissant deux pièce d’or dans la main, et n’oublie la lumière est partout et elle sais tout »
Laissant les mots flotter dans l’aire en atterrissant lourdement dans ce petit crane rachitique, elle repart rapidement pour suivre la suite des événements,


Retour à la cène principal

« Je ne suis pas possédé madame juste fais un mauvais rêve. Bien qu’il est dit que nous somme d’ancien démon »

Dis-je, en lançant un regard vers ma concitoyenne peu conciliante.

« Je me nome Isis Taël, et effectivement je suis bien loin de chez moi »

Je me dégage doucement de cette jolie personne par un mouvement souple [arf arf arf note du narateur] et je m'assoie sur un billot de boit.

« Je ne sais pas bien ce qui c’est passer »


Ho si je le savait voyant mon bâillon de soie trainer à côté de ma couche,

« Mais j’imagine que vous m’avez sauvé du gentil bucherons qui compté prendre mon cout comme buche. Donc je ne peu que vous remercier »

« Puis-je me permettre de vous demander qu’est ce l’ost pourpre que vous avez annoncé a ce pauvre aire »


Demandais-je en me tenant les côtes.
Modifié en dernier par IsisTaël le mar. 31 août, 2010 5:28 pm, modifié 7 fois.

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Hadjirah
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Message par Hadjirah »

Hadjirah resta d'une roideur remarquable alors que sa compagne entreprenait de jouer avec la proie qu'elle venait de dénicher. La draeneï trouvait Lomah infiniment plus malsaine lorsqu'elle se parait de manières à la fois maternelles et enfantines. Chaque geste tendre, chaque parole rassurante, avait quelque chose de pernicieux... Et la chamane ne se laissait pas de la contempler en action. Elle était sans doute contaminée par la rousse à un point de non retour...

Petit bémol, le temps du défoulement semblait passé au profit de l'heure des bavardages. Les bonnes choses passaient toujours trop vite.

Et bien que le discours de sa semblable commençait de façon satisfaisante - l'idée d'être un ancien démon ne déplaisait pas à Hadjirah - la suite était prometteuse d'un ennui mortel. Présentations, remerciements et autres banalités.

Hadjirah ne se priva pas d'afficher sa moue la plus dédaigneuse en témoignage de sa sympathie naturelle pour ceux de sa race :
"Inutile de le cacher, si vous êtes possédée, contaminée, ou même forcenée. C'est monnaie courante par ici. Presque un effet de mode."

Le ton tranchant de la chamane ne trahissait pas la moindre envie de plaisanter malgré l'étrangeté de ses propos. Elle enchaîna avec froideur :
"Quand à l'Ost Pourpre, à part héberger les énergumènes pré-cités à tout va, il s'agit d'un ordre militaire."

Peu disposée à s'étendre sur le sujet, même si la courtoisie l'aurait exigée, Hadjirah détailla avec condescendance le piètre état d'Isi, avant d'ajouter sans autre forme de procès :
"Et il est peut être de notre devoir de débarrasser les lieux de draeneïs pouilleuses qui se prennent pour des feux d'artifices et n'en ont aucun souvenir ensuite. Je suis sûre que ça entre dans notre domaine d'activité."

Elle soupira, levant les yeux au ciel avant de conclure en plissant le nez :
"Mais cette décision n'est pas de mon ressort. "

Cette décision, comme bien d'autres.

Comme l'emplacement du bastion.
Comme la gestion de la lessive.
Comme l'agrandissement de la salle d'archives.
Comme la couleur de l'uniforme règlementaire.
Comme le recyclage des montures moins efficaces chez le boucher.
Comme l'idée de porter des patins dans la salle commune.
Comme l'embauche d'un graphologue et d'un astrologue pour les recrutements.

On n'écoutais jamais les excellentes suggestions d'Hadjirah, et elle en retirait une contrariété permanente !

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Lomah de Sangre
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Message par Lomah de Sangre »

OOOh par ma Flamme ! Elle est délicieusement demeurée ! Une aubaine !

Mes longs cils parfaitement maquillés battent l'air frénétiquement. D'habitude Aurys ne me laisse jamais gérer ce genre de situations, elle préfère laisser à Inwëh le soin de s'amuser. Ça n'est vraiment pas juste ! Sous prétexte que je suis officier, il me faut toujours subir les diners rasoirs de la Connétable, les soirées bridge de Zorahé ou les interminables discours de Verminaard sur l'éthique militaire... Tellxeios ne m'invite jamais à ses sauteries "trousse&détrousse" et Yus... Hum... nous ne ne parlons plus beaucoup Yus et moi. Il y'a comme un malaise entre nous. Je me demande si c'est du au fait que je l'ai presque moi même transformé en chevalier de la Mort...

Certaines personnes sont d'un rancunier !


- Ma pauvre chériiiie... On a bobo à la tête et on se souvient de rien n'est-ce pas ?


Je lui tapote la tête. Mon air "sympathique" est aussi convainquant qu'un chat offrant de gratter le dos à une souris avant de la manger.

- Nous allons nous occuper de toi ! Vois-tu, L'Ost Pourpre est un ordre militaire peuplé de gens charmants, exilés lordaeroniens pour la plupart... Parfois de plus loin encore.

Je lance un coup d'œil à Hadjirah d'un air odieusement entendu.

- Notre Quartier Général se situe à la Garnison du ruisseau de l'ouest et nous nous occupons à la fois de régler son compte au vilain Arthas en Norfendre, à botter les fesses décharnées de Silvanas hors de nos belles terres du nord et à veiller su Elwynn. Tu vois, tu ne pouvais pas mieux tomber !


Je me redresse.

- Djichérie, relève la petite Isa Tool, et allons dans l'auberge la plus proche pour lui offrir un chocolat chaud !
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IsisTaël
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Message par IsisTaël »

En voyant arriver la grande sec je m’empresse de me mettre debout. Le mouvement me fait mal mais je préfère ce mal là à un autre cout. Avec cette draeneï on ne sait jamais. Elle a un petit côté sadique.

- Je vous remercie Madame Djichérie, mais ca ira.

Quelle drôle de nom Djichérie.

-Mais pour répondre votre question je ne suis ni possédée, ni contaminée, et encore moins forcenée, du moins je me le permettrais pas avec vous. Dis-je avec un peu d’arrogance.

- J’ai juste le sommeil un peu lourd avec un mauvaise accointance à la magie. Rien de plus.
- Et mes études de mage non pour l’instant rien arrangées.
Mon sourire trahis un peu d’amusement.


Oups ma fille, arrête d’ouvrir ton grand caquet un peu trop vite. Tu vas encore te faire des amis toi. La rousse à l’aire gentille, même si elle a un " je ne sais quoi " qui me dérange. Mais leur ordre combat les hordes d’Arthas et se disant dés exilés de Lordaeron, ils doivent bien connaître le fléau mort-vivant. Et ça, ça m’arrange.

Je ramasse mes petites affaire éparpillé au sol, et glisse rageusement mon bâillon dans mon sac. Les courbatures, engendré par cette courte altercation me tire. Même pas mal…. Aïe si, mal.

J’essaye de me redonnée une contenance, et de nettoyé un peu mes vêtements couverts de bout. Une fois cette délicate, mais importante, opération effectué, je vais pour ramasser mon bâton de mage. Ah, durant la bataille cette âne bâté a décidé de tombé par terre. "Digne ma fille" je me dis, grimaçant en me baissant pour le ramasser. Je suis une grande mage.

Je suis vannée, mais ma chérie, c’est pas le moment de dormir. Comme dis la maxime "il faut battre le fer quand il chaud". Et avec un peu de chance ces deux personnes vont pouvoir mettre fort utiles dans mes recherches. Si la salle gamine, que je suis, ne se les met pas à dos comme mes 200 précepteurs que dame Chiria a eu la gentillesse de m’envoyer.

- Un chocolat chaud, c’est une bonne idée. Mais vus que dans cette affaire je vous suis fort redevable c’est moi qui offre. Me doutant bien qu'elles n'apprécieraient que peu de prendre un chocolat même chaud.

- Mais ne connaissant que l’auberge de comté de l’or, je vous suis car il y en peut être une plus près.

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Lomah de Sangre
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Message par Lomah de Sangre »

- A vrai dire je ne connais pas d'auberge plus proche !

Avec un détachement total, j'embrase un tas de bûches en cours de découpe dans la scierie, d'un simple claquement de doigt. Puis j'empoigne délicatement la taille de la petite Biquette - Elle fait bien une tête de plus que moi comme toutes les foutues cornues de sa race. Je l'ai presque sentie hoqueter de surprise. Avec une fermeté suave, je la pousse vers les flammes tandis qu'Hadjirah, le visage fermé, glisse sa main sombre dans la mienne -Ai-je déjà évoqué le fait qu'elle avait des doigts aussi fins que ceux d'un pianiste ?

Quoi qu'il en soit nous sautons toutes les trois dans ce brasier, avant que ma proie ne gigote au point de m'échapper. Son cri de stupeur a du résonner longtemps dans le Camp des Bûcherons d'Elwynn.

********************************************************
Lorsque les bûches prirent feu, Chiria sentit une déflagration de mana hors du commun. Une sorte d'explosion invisible qui la frappa de plein fouet à la manière d'un four ouvert trop vite qui vous agresse avec de la vapeur brûlante.
Les trois femmes disparurent brusquement du champ de vision du chaperon improvisé. Ce fut comme si cette étrange feu les avait gobées toute crue sans laisser la moindre cendre de leurs corps.
Les flammes s'évaporèrent à la manière des feu-follets : comme par magie... Ce qui était certain aux yeux de la vénérable, c'est que cette magie là n'avait rien de conventionnelle.


********************************************************

Une chaleur immense. Une impression que son corps s'effiloche en millions de petits morceaux. Sentir son cœur exploser sous une pression inhumaine. Crier sans que le son ne se répercute nulle part. Étouffer et vibrer pourtant de vie par chaque pore. Sensation de chair de poule qui cuit à la broche. Goût de fumée dans la bouche.

Lorsqu'Hadjirah et Isis foulèrent le tapis devant la cheminée de l'Auberge de Comté de l'or, elles n'avaient qu'une envie : vomir.


********************************************************

J'éclate de rire devant la mine déconfite de Farley. Il faut dire, trois naïades sortant de l'âtre, ça doit lui changer de ses poivrots duellistes à la petite semaine !


- Dobbins ! un chocolat chaud pour ces demoiselles et du vin de prunes pour moi !
- M'dame de Sangre, c'est pas bien c'que vous faite, là ?
- Oh pour les tapis ? Envoyez la note à mon teinturier !
- Non j'parle pour l'commerce !
- Allons bon, Dobbins, comme si je ne le faisais pas tourner ton commerce !
"The show must go on, I'll face it with a grin, I'm never giving in
On with the show
I'll top the bill, I'll overkill, I have to find the will to carry on
On with the show..."
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IsisTaël
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Message par IsisTaël »

Mais que fait-elle ? Elle veut faire une grillade ?

__________

Puis vint la déflagration. Instinctivement sa manchette de plate ce mis devant son visage, ses jambes se positionnèrent pour recevoir la charge arcannique pendant que sa main libre se dirige prestement vers son sceptre brise-os. Ses années de bataille, toujours en première ligne, avaient pris le dessus.
Quand son bras redescendit doucement elle ne vis plus que des feu-follets voleter au vent.

__________


Mais elle est folle cette rousse. Isis, qu’est-ce quelle a fait d’Isis…… du calme Chiria, l’ost n’est pas composé d’assassin. Un portail de téléportassions, cela doit être ça. Mais je n’en ai jamais vu un comme celui là. Elle a dégagé tellement de puissance arcannique.
Instinctivement je sors mon bouclier et je regarde autour de moi si cette effluve à peine contenue n’avais pas attirais l’attention d’un émissaire.
Ils sont inconscient ces mages. Trois guerres ne leur à pas suffis. Bon où se sont elles transportées ? Je suis bien avancé maintenant. Je vais me rendre au bastion de l’Ost, ils vont bien y passer, tôt ou tard. Alors je demanderais à la rousse par où est partie Isis.




__________

Un cri silencieux discontinue, sort de la bouche d’Isis. Ce flot de mana lui rentre part tous les fibres de son être. Ca peau deviens aussi glacé qu’un iceberg. C’est yeux, un court un instant, virent au noir intense. Une image fugace frape l’esprit de Lomah. Cette dernière voie, comme dans un rêve, un cercle de bien née au tour d’une étendu d’eau argenté à leur tête une magnifique Kaldorei. Elle ressent, sortir de cette jeune draenaï, un aura de mana brut, mal contenue. Une sensation que les maitres mages ressentent de leurs jeunes novices essayant de faire leur première incantation. Sauf que ce n'est plus une novice.
Puis la chair de reforme dans l’auberge, sa peau est toujours aussi glacé, ses yeux sont redevenues normal.
Elle n'a qu’une envie : vomir

__________


Je tousse comme une dératée pour essayer d’enlevé cette fumée dans ma gorge. Que c’est il passé ? Un feu, une explosion et je me retrouve dans l’auberge.
- Dobbins ! un chocolat chaud pour ces demoiselles et du vin de prunes pour moi !
- M'dame de Sangre, c'est pas bien c'que vous faite, là ?
- Oh pour les tapis ? Envoyez la note à mon teinturier !
- Non j'parle pour l'commerce !
- Allons bon, Dobbins, comme si je ne le faisais pas tourner ton commerce !
Vous êtes la plus grande mage que je n’ais jamais rencontré.

Dis-je totalement excité. Voir survolté.

Expliquez-moi comment vous avez fait. Quelle est cette magie que vous avez employée ? …

Je me lancer dans une foule de questions ne reprenant a peine ma respiration, sans me soucier un seule instant des bandeaux nous dévisageant.

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Hadjirah
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Message par Hadjirah »

Hadjirah resta plantée un instant au milieu de l'auberge, immobile comme une statue menaçante, déposée ici en attendant d'être hissée sur quelques remparts à défendre.

Tous les muscles de son corps raidis à l'extrême, elle luttait contre son envie de vaciller, voir de s'écrouler au sol. Le rire de Lomah lui vrilla les tympans. Foutue autosatisfaction de sa baronne. Elle maudit intérieurement cet éclat de bonheur de sa baronne, tout en le chérissant comme un précieux présent. Les contradictions qui dévoraient son esprit étaient son lot quotidien.

Mais dans l'immédiat, il y avait plus urgent à régler qu'un cas de conscience interne. La draeneï, sans se départir de son port altier, se remit en marche pour se diriger à grands pas vers la sortie de l'auberge, dans un silence de mort signifiant qu'elle ne souffrirait pas d'être interrompue.

Elle passa la porte la tête haute, la claquant derrière elle.

Quelques secondes passèrent. Le temps d'un court entretien entre la mage et l'aubergiste, et pour leur invitée de reprendre ses esprits.... Et de s'émerveiller...

La porte se rouvrit aussi brusquement qu'elle avait claqué, laissant réapparaitre une Hadjirah moins crispée, s'essuyant le revers de la lèvre du coin d'un mouchoir de soie sombre. L'humiliation avait été limitée de peu. Elle attrapa au passage les propos enthousiastes d'Isis :
Vous êtes la plus grande mage que je n’ais jamais rencontré. Expliquez-moi comment vous avez fait. Quelle est cette magie que vous avez employée ?

Soupir exaspéré. Elle combla à nouveau la distance entre elle et les deux jeunes femmes, venant se planter devant la rousse flamboyante :
"Si la plus grande mage de tous les temps n'est pas capable d'ouvrir un portail des plus classiques, peut être pourrait elle nous faire le plaisir de déplacer son charmant arrière train par des voies plus convenues, au lui de nous faire profiter de ses chemins détournés ?"

Le ton était sec, et le regard plein de reproches. Et pourtant, une fois encore, c'était parfois Hadjirah elle même qui réclamait ce genre de moyens de locomotions... Un moyen masochiste comme un autre de se rappeler qu'elle était vivante... Et d'avoir l'impression de goûter à quelques uns des mystères de son éclatante moitié.

Mais faire des reproches à l'arrivée était son petit rituel personnel.

Elle en revint alors à Isis, enrobant ses paroles d'un mépris tout à fait sincère :
"Et vous, entre votre somnambulisme et votre incapacité crasse à juger des qualités arcaniques des autres, vous promettez d'aller loin dans la vie. Nous aurions peut être du vous laisser aux mains de votre ami des bois, ça vous aurait évité bien des soucis à venir."

Ce fut le pauvre Dobbins qui écopa du dernier éclat de mauvaise humeur, sans avoir demandé quoique ce soit :
"Et si vous vous avisez de sucrer ce chocolat, je vous jure que c'est vous, qui allez finir dans l'âtre."

La tirade déclencha quelques rires gras à une table voisine. Les sempiternels piliers de comptoirs locaux capables de vivre en état d'ébriété permanent.

Sans leur accorder un regard, la draeneï tira l'une des chaises près de la cheminée, laissant libre la plus proche des flammes, pour s'y assoir d'un geste sec et peu amène.

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Lomah de Sangre
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Message par Lomah de Sangre »

-Vous êtes la plus grande mage que je n’ai jamais rencontrée. Expliquez-moi comment vous avez fait. Quelle est cette magie que vous avez employée ?

Irrésistible.
J'éclate de rire.
Mon opulente poitrine se secoue de manière indécente dans sa gaine de dentelles. C'est bien la première fois que l'on déclare les talents arcaniques de Lomah comme autre chose qu'anormaux et dangereux. En même temps, si l'ont considère que c'est une draneï possédée à son insu qui vous fait ce genre de déclaration d'amour, il y'a grand lieu de penser qu'elle aussi indésirable à la communauté thaumaturgique que vous ne l'êtes.

Double ironie.
Double occasion de se poiler.

-Si la plus grande mage de tous les temps n'est pas capable d'ouvrir un portail des plus classiques, peut être pourrait elle nous faire le plaisir de déplacer son charmant arrière train par des voies plus convenues, au lui de nous faire profiter de ses chemins détournés ?

- Oooh, ma chérie, tu sais bien à quel point j'ai besoin d'exprimer ma "créativité"...

Jolie manière pour dire que je ne sais faire que ça. La lignée de Sangre est ainsi faite, de grand Pyromans, de piètres Arcanistes, Lomah obéit d'avantage à cette règle que tous ses prédécesseurs.

- Et vous, entre votre somnambulisme et votre incapacité crasse à juger des qualités arcaniques des autres, vous promettez d'aller loin dans la vie. Nous aurions peut être du vous laisser aux mains de votre ami des bois, ça vous aurait évité bien des soucis à venir.


Je laisse les dernière paroles rageuses de ma compagne écarteler les entrailles du pauvre aubergiste et se perdre dans l'écho de sa terreur. Je préfère me tourner vers Isis.


- Elle marque un point, Biquette. Mais...

Je lui prends le menton délicatement et m'approche si près d'elle qu'elle peut sentir la fragrance du parfum qui court sur ma peau. Je suinte le glamour !

- ... C'est sans doute ce qui explique notre coup de foudre !

Je la plante là avec un sourire charmeur tout en m'accaparant la plus belle table, chassant au passage les éponges imbibées collées au bois sans prendre garde à leur grognement libidineux. Le Charisme , que voulez-vous ça ne s'explique pas !

"The show must go on, I'll face it with a grin, I'm never giving in
On with the show
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