Survivre

Le fief de l'Ost Pourpre en Draenor, nommé en hommage à un ancien officier de l'ordre
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La Vigie
Narrateur
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Survivre

Message par La Vigie »

Ce post sert à décrire vos impressions au fur et à me sure de notre avancée en Draenor. Le premier post sera édité après chaque soirée avec un court résumé des événements joués.

Première soirée :
Vous êtes désormais retranchés à Chantelune, dans une vallée aménagée en fief de fortune. Les pertes sont relatives : Eldharion est porté disparu, Le Chambellan a été amputée d'un bras, Lishaasi a une patte blessée, Elisabelle souffre d'un choc traumatique puissant, les autres sont hébétés de fatigue et légèrement commotionnés.
Le chevalier Saer a organisé les tours de garde du campement en mobilisant les hommes et les femmes valides. Sir Lutgardis, quant à lui a pris en charge les travaux de fortifications avec les bonnes volontés qu'il a pu trouver.
La mécanique est bien huilée, la force des habitudes d'une troupe de soldats. Mais les questions demeurent et il faudra tôt ou tard y répondre....


Deuxième soirée :
Chacun s'est activé à sa manière pour occuper son esprit au lieu de ressasser les mauvaises nouvelles. L'Ost s’est organisé en camp de fortune au milieu de ce lieu de ralliement pour les égarés de l'Alliance : prendre soin des blessés, apporter eau et nourriture, consolider les remparts... Bientôt rejoints par des soldats d'Azeroth, pour certains des têtes connues, ils font face à une maladie étrange qui touche particulièrement les draeneïs. Cette fièvre est-elle contagieuse ? Est-elle mortelle ? Inquiète, la Connétable de Nor Laedro souscrit à la proposition Dareon : s'enquérir d'un médecin dans le village d'Embarii. Il faut alors déplacer les blessés et organiser un convoi.
Les étrangers sont accueillis avec bienveillance par les autochtones et l'un de leur anachorètes leur explique qu'il s'agit là d'une morsure de tique qui ne s'attaque qu'à leur race et qui soignée suffisamment tôt est sans complication. Les draeneïs expatriés d'Azeroth , moins immunisés que leurs cousins de cette Draenor, ont présenté un terrain plus fragile. Il faudra une semaine de traitement et de repos complet pour enrayer l'infection.
Pendant Dareon et Augustus Lutgardis tractent avec les chefs du village pour s'installer pour la soirée, Anaryos et Akéllios reviennent de la chasse. Chacun profitent d'un bon repas et d'un repos mérité.
Pourtant le doute s'installe dans la tête de Lomah et de son ancien élève-espion Augustus : Qui est cet homme muet et éternellement casqué qui les suit depuis Chutelune et qui ne semble appartenir à aucune des factions présentes ?


Troisème soirée :
Quatre jours ont passé avec une relative monotonie afin de penser les plaies de chacun. Mais les inquiétudes demeurent : Où sommes nous réellement ? Eldarion de Marnebuis est-il toujours en vie ? Que faire à présent ?
Alors que chacun s'interroge deux nouvelles réfugiées, draeneï d'Azeroth, font leur apparition : Hyloo, amie d'Elisabelle et Nethelym, rescapée de Tanaan qui n'avait pas pu prendre l'un des bateaux pour s'enfuir. Cette dernière, ensuquée par un épuisement total, parvint néanmoins à expliquer qu'elle avait été faite prisonnière avec le soldat de Marnebuis. A la faveur d'une tentative d'évasion lors de leur transfert à la Forteresse de l'Angoisse, elle seule avait pu en réchapper.
Galvanisée par cette nouvelle, le Chambellan et la Connétable décident de monter une opération de sauvetage. Elle sont suivent quasi unanimement par leurs hommes et soutenues par les bras d'Hagnar, Dareon, Jadie, Prothéus , Dorsator...et d'autres nouveaux arrivants de leurs amis.
Le raid éclair ne se fit pas sans anicroche, mais Darion fut retrouvé avant d'être sacrifié. Durant leur fuite, Augustus Lutgardis fit s'écrouler quelques rocher pour freiner la progression des orcs de Sombrelune. Mais ceux ci n'allaient pas en rester là.
Alors que le gros de la troupe préparaient les défenses d'Embarii avec leurs habitants, Lomah de Sangre, Augustus, Claryssa et Elisabelle, secondée par un mystérieux "bucheron" et son amie Hyloo, procédèrent à un exorcisme afin de sauver l'âme de Darion, possédée par le Vide. Avec succès, mais non sans hébétement.
Les orcs, eux, faisaient marche vers le camps de l'Alliance de Chutelune,pour des représailles sanglantes...

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Augustus V. Lutgardis
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Re: Survivre

Message par Augustus V. Lutgardis »

[HRP] : Mercredi ou jeudi soir me conviennent pour lancer la suite !

Le choc avait été bien rude à encaisser : sitôt débarqués sur une plage inconnue que les esprits s'échauffaient ou désespéraient, les questions fusaient et l'inquiétude planait. La Connétable organisait déjà le rétablissement des troupes, et après un comptage des pertes -ou des présents- il fut décider de suivre les éclaireurs de l'Ost Pourpre afin de trouver un abris. Augustus émergea de son hébétement quand ses pas le conduisirent à l'orée d'un bois. Mais ce n'était pas la fraîcheur de l'ombrage qui le tira de son état étourdis, mais bel et bien l'odeur infâme du souffre qui empestait les lieux. Certains disaient avoir vu des loups verts et corrompus rôder dans les buissons autour d'eux. Et Emmah fut même la victime d'une attaque de crapauds gangrenés. C'était là-même ce qu'Augustus craignait : la Légion Ardente avait posé pied sur ce monde pour influencer les orcs. Du moins était-ce son hâtive conclusion. En état d'alerte il fit chemin jusqu'à trouver un camp de fortune, délimité par quelques chiches palissades mais bel et bien habité par des forces éparses de militaires et de réfugiés.

Les discussions qui s'en suivirent furent toutes très confuses : l'était d'Elisabelle de Lénault était concernant tandis que le moignon de la Chambellan ressemblait à... Il n'avait jamais rien vu de tel. Il n'était néanmoins plus l'heure pour les soupçons, et le gilnéen fit tout son possible pour apporter eau, pain et couvertures à ses camarades. Enfin, la plupart s'étant aller coucher, il emmena Claryssa Gripécrou faire une patrouille autour de l'avant-poste, afin de déceler son état général. Trou entre les plaches, fortification en pierre mal entassée, bois encore vert par endroits : assurément, le camp était récent et plutôt mal défendu. Mais contre des bêtes sauvages cela devrait suffire. Par contre, contre des orcs comme ils purent en espionner dans les bois plus tôt... C'est en regardant une caisse contenant quelques scies qu'il se souvint des leçons qu'il avait reçu de son père, à Gilnéas. Tout héritier de la famille von Lutgardis, propriétaires, se devait de connaître les us des dirigeants d'une exploitation agricole afin de donner les meilleures directives. Organiser un camp ne devait pas être aussi difficile que de gérer les ressources humaines et matérielles d'un champ.

Sortant de ses pensées et se postant à la porte Sud, il croisa bien assez tôt Akéllios qui prétendait revenir d'un bain de nuit, créant une nouvelle opportunité pour Augustus. Il demanda a être conduit à l'étendue d'eau où son compatriote avait été faire trempette et se rendit compte que ce n'était qu'à deux pas des fortifications de fortunes. De plus l'eau de l'étang semblait assez profonde et... poissonneuse ?! S'armant d'une branche tombée, le gilnéen n'avait qu'à découdre un fil de son manteau déjà bien amoché par la bataille et à le combiner avec le bâton et à accrocher un caillou au bout pour en faire une canne à pêche improvisée. Il tenta sa chance, ne sachant même pas par où commencer, et patienta dans le silence de la nuit. Silence qui, aussi poétique soit-il, fut rompu par un éclaboussement d'eau : ça mord ! La prise était un étrange poisson s'apparentant à une anguille.

De retour à son poste devant l'entrée Sud, le gilnéen eut tout le loisir de penser à ce qu'il venait de lui arriver. Des démons habitant les bois à la comestibilité du poisson, et l'espoir de rentrer chez lui l'occupèrent une large partie de la nuit.




[HRP] : tl;dr Du matériel de bûcheronnage est disponible, des eaux poissonneuses se trouvent à proximité pour nourrir les troupes, le camp -monté à la va-vite- à besoin de renforts !
«Que mon sourire dissimule un sabre, à chaque fois que ma passion me touche...»

Elisabelle
Chevalier
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Re: Survivre

Message par Elisabelle »

Confusion. C'était le maitre mot de la journée. Tout était trouble autour d'Elisabelle. Elle se souvenait avoir couru, puis être tombée, puis... ah oui l'explosion. L'étourdissement. Le fracas. La stupeur. Et puis le cri. Un hurlement.

FUYEZ !!!

Courir. En queue de file, avec ses compagnons les plus armés. Protéger son groupe, protéger ses compagnons. Tuer des orcs. Encore des orcs. Courir. Frapper. Parer. Prier. Ne pas penser, surtout, ne pas penser. Ne pas tenir compte de la douleur, celle dans son poignet après un coup d'une terrible puissance sur son bouclier, celle qui la transperça au bas du dos alors qu'elle tournait le dos à leurs ennemis pour vérifier l'état des troupes, celle qui irradiait son visage. Ne pas réfléchir. Frapper. Parer. Frapper. Courir. Protéger. Protéger.

Fuir.

La fureur du combat les avait poursuivi loin. Ils avaient pris un bateau, avec le mage, et l'orc, Thrall. Et Maraad. Et puis le choc, encore. Le bateau avait percuté quelque chose. Quoi ? La terre. Par la Lumière, cette douleur.

Elisabelle rouvrit les yeux sur un ciel étoilé. Tout était calme, on entendait le doux son des vagues qui venaient lécher la grève. Le vent, tiède, lui rappelait son enfance, quand elle partait dans les collines de Nagrand. Ô bonheur infini. Et pourtant, quelque chose n'allait pas. D'autres bruits parvenaient aux oreilles de la Draenei. Des crissements. Des gémissements. Au prix d'un effort de volonté, Elisabelle se redressa. Ils étaient bien sur une plage. Ses compagnons, éparpillés, semblaient en mauvais état, pour beaucoup. Elle se leva, grimaçant de douleur, repoussant le vertige et se mit au travail pour aider ses frères et sœurs d'arme les plus touchés.

Elle fut soulagée en découvrant la Connétable indemne. Puis Akellios, qui apparut et la serra même dans ses bras de soulagement. Et Hadariel, il était vivant et apparemment indemne aussi. Le soulagement ouvrit comme une trappe. La fatigue, la peur, la douleur, tout se déversa dans son esprit qui fut submergé. Une seule idée persista, une idée impossible, une révélation effroyable. Elle perdit pied, au bord de la folie.

Elle émergea un moment au milieu de la forêt. Ah, ils avaient donc bougé. Où était elle ? L'herbe et les arbres lui soufflaient Ombrelune. Bien sûr, elle était en reconnaissance avec ses hommes. Akama les avaient envoyés pour... Non. On lui parlait. Un visage connu. Une voix connue.

Ca va aller, Elis ?

Ha... Hadariel.

Ah voilà. C'était ça. Mais... Que faisait il ici ? Elle n'eut pas le temps de chercher à répondre à la question qu'il lui tendait déjà la main pour la relever. Elle s'accrocha à ce signe, cette présence, petite lueur dans son esprit débordé. Ils s'arrêtèrent à nouveau. Tout était flou. Elle prit appui contre un rocher et ferma les yeux. Mieux. Obscurité, silence, calme. Mais il fallut repartir. Finalement, ils atteignirent une route.

Ca va être long, jusqu'à Embaari.

Stupefaction. Quoi ? Qu'est ce qu'elle avait dit encore ? Elle ne comprenait plus rien. Elle se contentait de marcher, en s'appuyant tantôt sur Akélios, tantôt sur Hadariel. La douleur n'arrangeait rien et l'empêchait de réfléchir posément. Chaque fois qu'elle ouvrait la bouche, elle délirait.

Enfin, ils arrivèrent à un camp. Enfin, ce qui y ressemblait. Mais ce n'était typiquement pas draenei. Non. C'était humain. La réalité commençait à s'imposer dans l'esprit trouble d'Elisabelle. Elle s'affala au sol devant un feu. Jusqu'à ce qu'on lui parle.

Elis semble savoir où on est, Connétable.

Du tac au tac. Trop évident pour prendre des gants. Draenor. On est sur Draenor.

Stupeur, à nouveau. Puis conversations. Doutes et exclamations. Explications. Douleur. Froid. Vertige. Laissez moi tranquille, laissez moi repartir.

On l'avait entraînée de force à l'infirmerie. Allongée, ça allait mieux. Le peu de sang qui lui restait irriguait mieux son cerveau défaillant. Une idée se fraya un chemin : tout ça, c'était la faute de la Légion. Des Orcs.

Sombrant petit à petit dans les ténèbres de l'inconscience, elle se laissa envahir par la seule chose qui parvenait à l'atteindre : la haine.

[HRP] Dispo tous les soirs, en évitant mardi si possible, sinon pas de soucis, je ferai une sieste le midi [/HRP]
Fermez les yeux, voyez la Lumière.

Elisabelle de Lénault

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émmah
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Re: Survivre

Message par émmah »

hrp : pour la suite je ne suis disponible que jusqu'a mercredi.



Quelques égratignures par ci par là sur le corps. Une entaille un peu plus profonde à la cuisse droite, et une autre au bras gauche, le visage chauffé non par le soleil mais par le souffle de l'explosion, à moins que ce ne soit par l'émotion, en tout cas son visage la chauffait. Mais la magicienne était vivante, debout, et faisait partie de ceux qui étaient le plus valide.
Elle oublia donc ces petites douleurs et s'employa à être utile autant quelle le pouvait à ses camardes, sans chercher une seconde à économiser ses forces. Elle avait plongée dans l'océan pour sortir de l'eau ses camarades en difficultés après le naufrage. Aidée d'autres à se relevés, les encourager par quelques mots à ne pas céder au désespoir et à se relevé avec l'énergie qui avait toujours fait d'eux de vaillants soldats. Fait quelques pansements et bandages à d'autres compagnons d'armes, toujours avec le soin de la douceur et de l'apaisement pour rassurer et requinquer ses soldats qui à ses yeux n'avaient besoin que d'un peu d'énergie positive pour repartir de l'avant.
Elle avait marcher en éclaireur aux cotés de ses supérieurs jusqu'a cette petite clairière où l'Ost Pourpre avait décidé d'installé son camps de fortune.
Où étaient ils ? Quand étaient ils ? ces deux questions à l'infini sur toutes les lèvres tandis que chacun tachait de s'organisé et de reprendre ces forces, sinon ces esprits.
Alors que la nuit s'avançait, que le camps s'était endormi, ne laissant place, outre quelques jolis ronflements par ci par là, qu'a quelques conversations murmurées, Emmah, après son tour de garde, avait demandé au chevalier Akéllios de lui indiquer le petit étang qu'il avait découvert.

Au coeur de la nuit, dans le silence enfin retrouver, Elle s'était dirigée vers l'étendue d'eau claire et calme. Elle avait laissé tomber sa robe et tout ce qui l'habillait à ces pieds, avec quelques grimaces, car maintenant qu'elle s'apaisait enfin, ses douleurs se ravivaient, et s'était laisser glisser dans l'eau fraiche de l'étang. Quel bien divin que cette eau fraiche qui submergeait son corps !! Je suis encore vivante ce dit elle avec un léger sourire, la tête penchée en arrière, les yeux sur voute céleste et les bras étendus, se laissant dérivée sur le petit étang au gré de la brise...
" Elle n'eût pas été ce qu'elle était si la muse n'eût été là " Chateaubriand

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Claryssa
Sergent
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Re: Survivre

Message par Claryssa »

(Hrp : Je suis disponible tout les soirs sans soucis)

Elle se senti trainer sur un sol mou, quelqu'un lui a parler. Grognant en se reveillant, Claryssa s'assit sur le sable regardant vaguement autour d'elle, sonnée, et essayant de rassembler ces ésprits. Elle vit alors les différents survivants, essayant de s'aider aux mieux qu'ils pouvaient les uns les autres. Visiblement certains étaient gravement blesser, la Chambellan notamment, d'autre cumulés blessures et chocs.

Elle se levât, boitillant légèrement, ce qui avec sa démarche particulière donnait quelque chose de déséquilibré. Elle demandait si elle pouvait se rendre utile. Puis des volontaires furent demander pour être faire un tour de reconnaissance. Choisie, elle se mit en marche avec ces compagnons d'infortune.

La nature semblait particulière, l'avancée était discrète et rapide, quand ils tombèrent sur un loup. Claryssa n'en avait pas vu jamais vu de pareil, un loup... vert? Qui brille dans le noir? La pensée l’amusât un instant, le temps que l'animal soit tuer par les autres éclaireurs. Dommage elle aurait bien voulut voir si il brulait, mais elle était interdite de feu. Qu'elle ne fut pas sa surprise plus loin de voir un portail ornemental Draenei, quand un des éclaireurs vit mieux... Une route pavée finement!

Une fois revenus annoncés la nouvelle, la troupe se mit en chemin, attendant les blessés, jusqu’à une clairière ou un avant poste fait de bric et de broc en construction. Si on lui avait dit qu'elle verrais ça après la débâcle de la porte, elle aurait rit, ce qu'elle fit par ailleurs.

La chambellan était déposer souffrante a coté d'un feu, puis suite a une discussion avec un Chevalier, Claryssa eu le droit d'augmenter le feu afin de la soigner... Curieuse idée, mais soit. Le résultat la surpris, plus elle augmentait l'intensité des flammes, plus la Chambellan semblait absorber ces dernières et réagir. Après une nouvelle autorisation, elle augmentât encore la vivacité du feu, en faisant attention a le contrôler. La encore, quoiqu'il advienne Lomah absorbait encore et finit par se réveiller.

Trop contente de servir à quelque chose, Claryssa maintenait toujours le niveau des flammes, écoutant la discussion sur le pourquoi du comment d’où on était, et les suppositions diverses de ce qui avait permis cela.

La Chambellan étant partis se faire soigner dans l'infirmerie de fortune, et la plupart des membres commençant a chercher un peu de repos, elle fut demander pour accompagner le Chevalier Lutgardis pour une patrouille d'inspection. Vraiment fait de tout et de rien, mais surtout de bois encore vert en majorité l'éspèce de fortin semblait bien faible a tenir debout."Jéspère qu'il n'y aurat pas d'attaque incendiaire" dit elle avec un petit rire.
Le Chevalier ayant trouver ce qu'il recherchait visiblement, elle nota l'emplacement sur son petit calepin.

Augustus, lui parla rapidement du fait qu'elle semblait bien volontaire en rentrant de la patrouille d'inspection.

"Vous savez c'est l'avantage d'être folle, c'est de rester facilement optimiste" Elle éclatât de rire.

Les tours de gardes furent décider, et elle fut prise pour le premier tour à la porte sud, avec le Chevalier Hadariel. Ils parlèrent des derniers événements, puis Elisabelle les rejoignit un peu plus tard. Mis à part une inspection à l'infirmerie où sa main et ces différentes égratignures furent soignées, elle repris sa garde.

Assise contre une caisse, alimentant le feu normalement
Elle repensât un peu a tout ce qui s’était passer, et listât mentalement ces objectifs :

"Survivre - aider les autres a faire de même - se rendre utile - demander a Lomah si l'alimenter en feu pourrait aider - bruler deux trois orcs ou plus, ça ferrât pas de mal - rentrer - et arriver enfin a gagner sa place en leur groupe."
"Tout est une question de point de vue"

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Lishaasi
Écuyer
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Re: Survivre

Message par Lishaasi »

Le naufrage mouvementé de leur embarcation fit atterrir la draenei dans l'eau, où elle put s'accrocher à un morceau de bois flottant. Assourdie par le bruit, hébétée par l'explosion, c'est tout juste si elle sentait sa cheville lui envoyer des ondes de douleur dans l'ensemble de sa jambe.
Elle se laissa flotter, et le courant, étrangement favorable, la fit échouer sur une plage sableuse. Mais nulle trace de ses compagnons. Elle regarda autour d'elle, et la réalité vint la frapper de plein fouet. Ombrelune. Elle était à Ombrelune. Elle secoua la tête, c'était impossible, sa planète était détruite... Son regard porta de l'autre côté de la mer. Elle reconnaissait la jungle, en face d'elle. Une jungle si dangereuse que même elle n'osait aller y traquer des proies quand elle habitait encore Draenor. Puis elle vit au loin les ruines de la porte. Elle ne s'était jamais intéressée aux portails magiques. Ce genre de truc pouvait-il les faire retourner sur Draenor ?

Elle haussa les épaules. De ce qu'elle voyait, ils étaient sur Draenor. Pourquoi ? Elle n'en savait rien, et ce n'était pas essentiel. C'est à ce moment que, son corps se réchauffant et se réveillant, sa cheville se fit de nouveau sentir. Elle oublia la porte, elle oublia Draenor, pour se concentrer sur sa blessure. L'os semblait cassé, et c'était vraiment douloureux. D'un regard circulaire, elle inspecta la plage. Du bois flotté, des débris d'épave, et, miracle, un bout de corde. Elle se traina vers ces objets, les rassembla, mordit à pleines dents dans un bâton, et tenta de redresser sa cheville.
L'opération lui fit couler des larmes de douleur, elle se sentit tourner, mais elle tint bon. Une fois la fracture réduite, elle se bricola une attelle, puis elle se laisse retomber sur le sable. Le regard rendu flou par la douleur, elle regarda le ciel. Draenor...

Elle se réveilla en sursaut, eut un petit couinement de douleur, et se rappela où elle était. Elle se redressa, il fallait qu'elle retrouve ses compagnons. Ils étaient forts et résistants, ils avaient sûrement survécu, pour la plupart. Elle se mit péniblement debout, s'appuyant le moins possible sur son sabot droit. Puis elle observa les environs. Ses vieux souvenirs enfouis remontèrent. Elle avait tant de fois arpenté ces terres, avant l'Outreterre. Elle n'avait pas entretenu le souvenir, elle ne pensait jamais pouvoir y revenir, alors, à quoi bon ?
Chutelune ! Si des gens avaient survécu, c'est là qu'ils seraient allés, forcément ! Même sans connaitre, c'était un point haut, dégagé, facile à défendre, riche en ressources. Elle regarda vers le haut de la colline rocheuse et soupira. Avec sa cheville, l'ascension serait longue, mais... Elle laissa l'espoir la guider, rien de plus. Ne pas penser à Draenor, elle n'avait pas la réponse, et ne la trouverait pas par miracle en marchant. Ne pas penser à la douleur. Juste avancer, et espérer.


Elle était à bout de forces, ses pas se faisaient de plus en plus courts, quand elle aperçut les premières fortifications. Clairement humaines. Ses yeux se brouillèrent. Des survivants. Mais elle ne voyait que du bleu, pas de pourpre et or. Elle avança, se présenta aux gardes qui la laissèrent passer, quand elle dit appartenir à l'Ost Pourpre. Ils lui indiquèrent même que ses compagnons se reposaient un peu plus loin.
Elle approcha du feu, claudiquant, mais heureuse de les voir en vie. Elle fut tout de même choquée d'apprendre que la Chambellan avait perdu un bras, et confirma aux autres les dires d'Elisabelle. Oui, ils étaient en Draenor. Mais elle perdit vite l'envie d'en discuter. Ils n'avaient pas moyen de savoir, alors, pourquoi palabrer sur le sujet. Sa cheville la faisait souffrir, elle était épuisée. Elle attendit patiemment son tour à l'infirmerie, les yeux dans le vague, fixant le feu, se rappelant la Draenor du passé. Elle avait noté de subtiles différences. Et de moins subtiles, comme ces orcs de la Horde de Fer.

Une fois qu'elle fut soignée, elle se laissa sombrer dans le sommeil. Dès qu'ils seraient d'aplomb, ils iraient à Embaari. Ce serait un bon moyen de voir si cette Draenor et la sienne étaient les mêmes, ou pas.

Elisabelle
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Re: Survivre

Message par Elisabelle »

La nuit avait été agitée. Elisabelle avait sombré dans un cauchemar obscur et pénétrant. Elle brûlait de l'intérieur et son corps était un brasier ardent. Tout, autour d'elle, était pourtant d'un froid glacial qui la gelait jusqu'à la moelle. Le feu. Le froid. Chaleur. Gel. Obscurité. La nuit passa ainsi, environnée de ténèbres et de peur. La paladine n'avait pas souvenir d'avoir autant peiné à s'extirper du sommeil. Que se passait il? Elle en avait même oublié sa résolution de la veille de détruire ses vieux ennemis orcs. Sa haine s'était perdue dans les limbes de son cauchemar.

Elle se réveilla pourtant, attirée par une voix douce. Une voix qui l'appelait de loin. Une voix qu'elle connaissait, mais à laquelle elle n'aurait jamais prêté tant de douceur. La Chambellan et Baronne Lomah Merath de Sangre l'appelait depuis le monde des vivants. Elle ouvrit les yeux. Pour les refermer aussitôt. Trop de lumière. Elle refit une tentative, lentement, et ce qu'elle vit la pétrifia.

Il manquait un morceau de la Chambellan. Un avant bras. Incapable de se retenir, elle fixa la manche nouée pudiquement au bout du moignon. Jusqu'à ce qu'une autre voix la tire de sa torpeur. Un homme, cette fois. Son aura n'était pas aussi forte que celle qu'elle espérait, mais c'était indubitablement un paladin. Bonne nouvelle.

"Solÿn. Solÿn de Malarme."

Le jeune homme semblait satisfait qu'elle l'aie reconnue. Était elle donc si mal qu'ils soient à ce point rassurés qu'elle reconnaisse un frère d'arme? La douleur qui lui vrilla les cornes au même instant la convainquit que oui. Il lui offrit de l'eau. Elle but. Il fut remplacé. Par qui? Oh, un Page, certainement. Elle but encore, s'étouffa et recracha sa dernière gorgée en se pliant en deux. Nouvelle vague de douleur, provenant de son dos, cette fois. Et soudain, tout revint. La porte, les combats, la fuite, la révélation... Tout.

La fièvre et le délire menaçaient de la submerger. L'altéran fournissait d'énormes efforts pour la maintenir consciente, la ramener à la raison. Il avait même fait apparaître un disque de Lumière. Qu'elle était belle, la Lumière. Pure. Merveilleuse. Puissante. Mais dangereuse. L'humain ne résisterai pas longtemps. Dans un éclair de lucidité Elisabelle le repoussa pour briser l'incantation, puis retomba, haletante, sur son lit. En sueur et grelottante, elle replongeait dans ses ténèbres.

Le délire la reprit. Elle crut même voir Kibby qui lui apportait du jus de baie. Et puis quelque chose la tira de l'obscurité. Une voix. Une aura. Elle avait hurlé, apparemment. Elle avait eu si peur, ce jour là. Mais il était là. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. Le passé, le présent, tout se mélangeait dans son esprit confus.

"Aller, on va partir"

Partir? Où? Pourquoi? Comment? Les questions se bousculaient derrière l'écran brumeux de la fièvre qui ne cessait de monter. Elisabelle n'arrivait pas à aligner deux mots sensés, mais elle se sentit bouger. Combien de temps? Elle l'ignorait. Toujours est il qu'elle entendait des paroles réconfortantes qui la calmait. Elle se laissa aller aux ténèbres une nouvelle fois.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, ils s'étaient arrêtés. Une draenei était penchée au dessus d'elle. Une inconnue. La panique s'empara d'elle, incapable de se situer, de comprendre ce qui lui arrivait.

"Calme toi Elis. On va te soigner, ne t'inquiète pas."

Ah, il était là. Elle le vit. La confiance aveugle reprit le dessus, et elle s'en remit aux soins de l'anachorète. Les brumes s'estompèrent légèrement, lui apportant enfin un peu de repos.
Fermez les yeux, voyez la Lumière.

Elisabelle de Lénault

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Lomah de Sangre
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Re: Survivre

Message par Lomah de Sangre »

Seule.
Se réveiller seule, sans la chaleur de l'être aimée pour vous blottir contre lui. Sans le rire de ses enfants et leur poids sautillant sur le lit. Sans les remontrances sèches d'Hadjirah, le parfum de la cuisine de Deirdre, le café tendu avec une droiture de ministre par Réginald.
Seule et sans foyer.
Sans chez soi.

Je n'ai pas éprouvé pareil sentiment depuis ce qui me semblait des lustres et pourtant en deux vies, cette existence grégaire ne fut qu'une infime poignée de silice dans un sablier. La gorge sèche, les yeux cernés, je réalise amèrement que la nuit ne dissipera pas ce cauchemar. Mon bras est absent et mes amours aussi. Reste mon devoir.
En me redressant, hagarde et dépenaillée de ma paillasse de fortune, une chose roule à mes pieds.

Temps d'arrêt.

C'est une bague. Une bague que je connais bien. Une bague que j'ai glissée à l'index d'un grand dadais brun, à l'humour stupide et à l’appétit d'ogre. Je rengorge le sanglot qui m'étreint. Foutue sensiblerie, la faute à cette carcasse, la faute à cette chair si tendre et si meuble. Si fragile.
Je ramasse l'objet. Peut-être que je délire ? Peut-être qu'à l'instar d'Elisabelle, j'ai besoin de me rassurer avec des illusions ? Mon esprit ne suit plus... Peut-être n'est-ce qu'un petit morceau de cailloux commun. En réalité.

En réalité...

Mon noyaux est une machine infatigable, inébranlable. Si je suis en vie, c'est qu'il a à travailler et le chantier présent est de taille. Reconstruire de fond en comble : la charpente osseuse, le tissus des muscles, les tendons, les nerfs, la peau. Il y'a tout à faire.
En d'autres circonstances, je me serais endormie, repliée en moi même, entourée de lave et de flammes, de bons et chaleureux feux. Une hibernation régénératrice. Mais pour combien de temps ? Perdue sur une terre inconnue, hostile, avec des hommes à ma charge, je ne peux pas leur faire défaut et être un poids mort. Je n'ai jamais poussé mon corps aussi loin. Dans combien de temps ce bras repoussera-t-il , si jamais il repousse ? Une semaine ? Un mois ? Des années ?
Je ne peux pas me le permettre. La décision est prise : j’épancherais ma soif rudimentaire par toute petites touches, avant de dormir, juste assez pour endurer. Cette Claryssa m'aidera.
A présent il faut s'abimer dans le travail, s'occuper l'esprit, donner des ordres, avoir l'impression de maitriser quelque chose. Jusqu'à épuisement. Ne pas se laisser aller, servir les autres, s'oublier soi même.
Pas une seconde je n'ai pensé à la petite bague cachée dans mon corset.

Et puis le soir vint, et son lot de nouveaux réfugiés. J'en connais certains, d'autres, au contraire, me semblent familiers bien que totalement inconnus. Une démarche chaloupée, des mains rendues caleuses par l'abus de mécanique, une manière de tenir son épée... Je vois Kothran partout. J'appelle sa présence de mes vœux au point de m'en trouver pathétique. Tout ceci tourne à l'hystérie. Par ma Flamme ! Je ne suis pas de ces femmes qui ne peuvent exister sans leur homme. Je suis mieux que cela. Je survivrais sans aide sur ce terrain hostile.

Hostile.

Ce monde l’est jusqu’au bout de ses racines : des animaux verdoyants, des loups affamés, des fleurs carnivores, des tiques donneuses de fièvre... J'ai soupé de ces fadaises exotiques. La confiance que j'éprouve envers ces autochtones est toute relative. Trop gentils, trop sympathiques pour être honnêtes. Je me méfie de tout et de tout le monde : Était-ce une coïncidence que l'Ost Pourpre soit précisément en première ligne au moment de la destruction de la porte ? Était-ce calculé ? Pourquoi Freckles m'a-t-elle fait venir ici ? Est-elle ce que prétendait Kothran ? Qui est ce foutu bucheron muet, merde !?
Mensonges.
Duperies.
Mes hommes, Aurys, les Cloches. Eux seuls.. Eux seuls. Il n'y a qu'eux de vrais.

Cette nuit j'ai rêvé que je retrouvais Kothran, que je l'embrassais, que je lui rendais la bague qu'il avait glissée dans mes couvertures la nuit précédente. Il était aussi bête et réconfortant qu'à son habitude, calmant mon esprit enflammé de sa simplicité proverbiale. Mais ce ne peut pas être vrai ? N'est-ce pas ? Ce crétin n'a pas pu traverser ? Il n'a pas pu le faire et abandonner ses responsabilités ? Et les enfants ? Et Raghtar ?

En réalité ?...
"The show must go on, I'll face it with a grin, I'm never giving in
On with the show
I'll top the bill, I'll overkill, I have to find the will to carry on
On with the show..."
[QUEEN]

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Claryssa
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Re: Survivre

Message par Claryssa »

"Ne pas se laisser aller, ne pas se laisser aller, ne pas se laisser aller..." Claryssa passait son temps a se répéter intérieurement cette phrase. Il n’était pas temps de céder encore a sa douce folie dans les conditions actuelles et créer des soucis en plus.

Elle se mit en devoir de demander si les gens avait besoin d'aide, et pour la plupart non. Elle commençait a tourner comme un lion en cage de se voir ainsi inutile. Cela lui tapait sur les nerfs, et se mit machinalement a caresser le collier contenant la pierre d’âme de son frère, pour se calmer, mais celui-ci était manquant, laisser sur Azeroth comme gage et promesse de retour... Cela la plongeant encore plus dans un plus grand désarroi... Elle reprit une grande inspiration, puis se remit à sourire, il fallait rester comme d'habitude, optimiste.

Elle vit alors une petite troupe arriver, mais ne faisant visiblement pas partie de l'Ost, d'autres survivants, visiblement en grande discussion avec les Chevaliers valides, la Connétable et la Chambellan. Saisissant une occasion de peut être se rendre utile, demandât si il y avait des besoin, et -enfin- il y en avait, la Chambellan demandant a ce que la gnome prépare un thé apaisant dont elle lui donnât les sachets pour les malades et blessés. Trop contente d'avoir enfin quelque chose a faire, elle se mit en quête de petit bois, d'une bouilloire et de l'eau.

Une fois fait, elle commençât la distribution, amenant une tasse à la Lomah, puis se mit a servir les gens mal en point., devant certifié que c'était une demande de la Chambellan au Ser Merrlyn, visiblement incapable de se départir même dans de tels conditions de sa méfiance vis a vis de Claryssa. Elle nota l'état d'Elisabelle qui, au moment du service, la prit pour un certain Kibby, ce qui l'amusait autant que ça l'inquietait.

Devant une possible infection, décision fut prise d'amener le bataillons et les réfugiés au plus proche village, savoir si il y avait des soigneurs autochtones connaissant les maux dont ils etaient atteinds. La petite caravane se mit en route, les personnes malades mis en chariot, jusqu'au hameau le plus proche.

Une fois la bas, Claryssa fut préposée au feu, et a une nouvelle préparation d'infusion, ce qu'elle fit prestement. Elle entendit alors que la fameuse infection était dut a .... des tiques! Des tiques... Elle se containt d'éclater de rire, d'autant plus qu'elle avait peut être trouver un échappatoire pour décompresser, en une ancienne ou non d'ailleurs croisée écarlate, elle allait pouvoir un peu s'amuser plus tard.
Pour le moment, la gnome servait de nouveau le thé, Elisabelle la reprenant de nouveau pour "Kibby". Puis quelques temps après, la reconnut visiblement : Hérétique ! eut elle droit cette fois, la draeneï reculant a la limite d’être dans le feu.
" Çà serait le comble que ce soit la paladine qui brule à la place de l’hérétique" pensât elle. Claryssa éclatât de rire, rassuré qu'Elisabelle commencait à la reconnaitre.

Le camp fut déplacer légèrement en amont, où un repas frugal, mais qui lui semblait au combien merveilleux, fut prit.
Claryssa en profitât avec une joie non dissimulé a se laisser enfin aller a sa douce folie réconfortante, et s’amusât a taquiner autant qu'elle pouvait la croisée écarlate qui réagissait aussi bien qu'elle espérer. La soirée se passat.

Au terme de la soirée, elle se remit en tête ces objectifs comme la veille :

"Survivre - aider les autres a faire de même - se rendre utile - demander a Lomah si l'alimenter en feu pourrait aider - bruler deux trois orcs ou plus, ça ferrât pas de mal - rentrer - et arriver enfin a gagner sa place en leur groupe."
"Tout est une question de point de vue"

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Akéllios Falcon-Eye
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Re: Survivre

Message par Akéllios Falcon-Eye »

Le jeune chevalier a réussi à conserver son nouveau carnet de voyage durant le chaos au début du voyage. Un carnet dont la couverture était fait de cuir avec un sceau de l'Ost Pourpre gravé au milieu. Avec son crayon en main, Akéllios rédigea son premier journal de bord:

2ème Jour, Crépuscule.

J'ai encore du mal à croire plusieurs choses:

- Le Portail des Ténèbres n'est plus.
- Nous sommes, d'après Elisabelle et Lihaasi, sur Draenor AVANT l'arrivée de la Légion. Un voyage dans le temps? Ou bien tout ceci n'est qu'une immense illusion créée par les Anciens Dieux?
- Qui a formé cette Horde de Fer? Et comment ont-ils pu mettre la main sur des machines de guerres infernal?

J'espère trouver la réponse pour les deux dernières questions dans les jours à venir. Pour l'instant, je dois me focaliser sur la sécurité de mes camarades de l'Ost. L'accueil "chaleureux" de la Horde de Fer a fait beaucoup de dégâts, au point de priver un avant-bras à Lomah de Sangre. Dans le passé, je haïssais cette femme, d'un côté comment elle s'y prenait avec les troupes de l'ordre, et comment elle m'avait humilié. Mais avec le temps qui passa, surtout après mon séjour chez les moines, j'ai appris à laisser partir cette haine. J'ai commencé à la comprendre, ce qu'elle avait traversé et à quel point elle souffrait. Et la voir aujourd'hui même dans un tel état me rend triste, bien que je ne le montre à personne. Je n'ose pas imaginer la réaction du Lieutenant Kothran Merath quand il verra sa femme bien-aimée de nouveau... encore faudrait-il qu'on puisse trouver un moyen de rentrer chez nous.

Que dire d'Elisabelle... Dès l'instant qu'on a traversé le Portail, la draenei que je connaissais sur Azeroth semble avoir disparue pour laisser place à une femme débordante de rage. Elle est tellement focalisée sur son envie de faire souffrir les orques et les démons de la Légion, à l'entendre j'ai comme l'impression qu'elle se fera un trône fait de crânes d'orques si nous remportons la victoire sur la Horde de Fer. Mais plus sérieusement, je redoute l'idée qu'elle reste comme ça pour toujours. Je souhaite de tout mon coeur revoir un jour la douce Draenei au grand sourire. Une bonne chose que le chevalier Hadariel est venu dans l'expédition, il semble maîtriser la situation d'Elisabelle. Après tout, c'est son ancien suzerain, il saura comment s'y prendre avec elle.

Augustus est connu pour son calme, sa discrétion et sa droiture légendaire, tel un vrai noble de Gilnéas. Très peu de gens ont l'occasion de le voir dans un état de panique. J'ai eu cette occasion, lors de notre arrivée. Je n'oublierais jamais son regard perdu dans le chaos de la bataille au pied du Portail, il criait quelque chose avec toute la force de ses poumons, mais je n'ai pas réussi à entendre un seul mot à cause des explosions qui balayait la zone et le croisement de fer entre nos troupes et les orques. Il était toujours en état de choc lorsque le vaisseau s'est échoué sur la plage, au point d'en vomir. Le pauvre. Mais le connaissant, il n'était pas du genre à s'abandonner complètement au désespoir, il avait retrouvé un peu de courage le même soir. Comment? En pêchant. J'étais surpris, voire même amusé par sa façon de se détendre. Je compte garder un oeil sur lui, et m'assurer qu'il ne perd pas espoir encore une fois, qu'il reste fort pour l'Ost Pourpre. Pour Gilnéas. Notre Gilnéas.

Parmi les membres de notre bataillon, une personne semble très optimiste, même après la destruction du Portail. La page Anaryos. J'étais là pour sa candidature avec l'assistance du Légat Adelheidy. Ses motivations étaient compréhensibles, mais je ne cache pas le fait de l'avoir douté quand j'ai constaté ses habitudes de les ordres qu'elle servait dans l'unique but de retrouver sa soeur, une Réprouvée. Elle m'affirmait qu'elle n'avait aucune intention de quitter l'Ost Pourpre si ce genre d'occasion se répète. Encore une fois, j'étais dans le doute. Mais après les deux premiers jours passé sur ces terres inconnues, j'ai commencé à la faire de plus en plus confiance. J'ai mené quelques missions en sa compagnie, dans des circonstances calmes et sans dangers. Elle est simple, souriante et propose de bonne idées pour mener une mission à bien. On fait bonne équipe, elle et moi. Quand le jour viendra où nous rentrerons chez nous et qu'elle portera les couleurs de l'Ost, j'espère qu'elles les officiers prennent la décision de faire de moi son suzerain.

Aucun doute que ce séjour en Draenor sera un test pour moi, en tant que chevalier et moine. Pas question de décevoir Dame Aurys, ni mes camarades-


Akéllios devint soudainement immobile, levant les yeux vers l'horizon. Ses pensées se tournèrent vers le worgen qui sommeille en lui, dont la cage était l'harmonie et la sérénité apporté par l'enseignement des pandarens. Il reprit l'écriture.

Le contrôle doit être maintenu. Pour moi, mes camarades.

Lordaeron prévaut.


Après avoir marqué le point final, il rangea le carnet dans un sacoche, et s'éclipsa pour se reposer en toute tranquillité.
C'est parce qu'chuis black, c'est ça?!

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Grita
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Re: Survivre

Message par Grita »

"Froid..." c'est tout ce qui venait encore à l'esprit de Grita. Allongée sur la grève, la bouche pleine de sable, la paladine se remémora les dernières heures qu'elle venait de passer : la chute du haut de la falaise, le tronc qui l'avait sauvée de la noyade... et puis, alors qu'elle commençait à boire la tasse, à force de hurler au milieu des vagues, cette présence... ces yeux remplis de haine et de douleur à la fois... Emmah, la jeune mage, venue la chercher... *transfert* sur le pont du bateau, et là BANG ! Une embardée, un choc... Grita avait dû perdre connaissance un moment, car lorsqu'elle avait rouvert les yeux elle était là, échouée comme une baleine sur cette plage, le corps meurtri et gelée jusqu'à la moelle.
On la tira hors de l'eau, s'enquit de son état. Rien de cassé, tant mieux, d'autres ne s'en étaient pas aussi bien sortis. C'est dans un état second, un peu choquée, que la paladine suivit le groupe jusqu'à un camp de fortune visiblement monté par d'autres soldats de l'Alliance. Pas de visages connus, mauvais signe... pourtant l'assaut avait eu lieu avec d'autres compagnies franches, ainsi que des détachements de l'armée hurleventine. Mais mis à part les cloches qui l'entouraient, seuls quelques soldats et péons avaient visiblement réussi à se sortir du guêpier orc.
Grita se trouva un feu de camp pour faire sécher un peu ses bottes, qu'elle vida préalablement de l'eau de mer qui y stagnait. Puis elle eut droit à une couverture et s'allongea sous un toit de fortune, où le sommeil la rattrapa bien vite.
Mais au petit matin, le froid l'avait tellement engourdie qu'elle ne parvenait presque plus à bouger, ses membres étaient comme gelés, ses frissons ne parvenaient plus à la réchauffer, elle claquait des dents sans relâche, au bord de l'inconscience. Deux hommes et autant de couvertures ne furent pas de trop pour lui permettre d'articuler quelques mots et de se soulever un peu pour observer ce qui se passait aux alentours.
Et le choc fut grand !
Son amie Elisabelle délirait totalement, en proie sans doute à une forte fièvre. Les infirmiers de l'Ost se relayaient à son chevet sans parvenir à trouver de quoi apaiser ses maux. Elle poussait des cris, des râles, des paroles incompréhensibles... Grita eut peur pour celle qui l'avait courageusement sauvée au péril de sa propre vie quelques mois plus tôt. Une autre draeneï semblait elle aussi malade et toussait en se tenant les côtes. Mais ce n'était pas tout. La Chambellan, d'habitude si peu encline à se mêler des activités des chevaliers, rôdait entre les gens et prenait des nouvelles de chacun... mais à la forme de son vêtement, Grita sut que quelque chose de grave avait dû lui arriver : sa manche gauche ne faisait plus que la moitié de sa longueur et était nouée au bout. Quelle femme courageuse, tout de même !
Mais que la Compagnie était mal en point !

"Froid..." Grita grelottait toujours lorsque son armure toujours trempée lui fut délicatement retirée. Puis Merrlyn la frictionna vigoureusement afin de lui éviter une hypothermie potentiellement mortelle. Enfin Ser Lutgardis aidé d'un gentilhomme la plaça dans un chariot avec les autres blessés incapables de se déplacer par leurs propres moyens, direction un village autochtone, où, étrangement, ils furent tous bien accueillis et même assistés sous la forme de soins et de nourriture.
Autour d'un feu de camp, les survivants se rassemblèrent, et Grita, malgré l'absence de son armure et de son arme - perdue au fond de l'océan - se sentit enfin mieux, au chaud dans une couverture, le ventre plein et en sécurité avec ses compagnons d'arme. Elle ne suivit pas tellement les discussions, observa longuement Elisabelle reprendre un peu conscience, et se contenta de dodeliner de la tête aux accords d'une chanson en hommage à Lordaeron. Puis elle s'endormit, sous un ciel qui n'était pas le sien, en doutant plus que jamais de son retour en Azeroth.
"Never send a man to do a woman's job" Vivian Wood (Charlie's Angels)

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émmah
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Re: Survivre

Message par émmah »

La jeune magicienne n'avait pas beaucoup dormi. Elle se savait parmi ceux qui avaient le moins souffert durant le combat contre les orcs et pendant le naufrage, et elle ne voulait pas s'autoriser ni au repos ni à la moindre plainte. Elle s'estimait chanceuse dans ce chaos et voulait se rendre utile autant que possible. Et s'occuper l'empêchait de trop penser. Ni à ce qu'elle avait laissé derrière elle, ni à ce qui se passait autour d'elle en ce moment...et encore moins à l'avenir !
Son regard s'attarda un instant sur ceux qui se réchauffaient prés du feu, elle esquissa d'abords un sourire en y apercevant Grita. Elle se souvenait vaguement qu'elle avait aidée la paladine à un moment donner à sortir de l'eau. Mais elle ne saurait dire, ni où ni quand.Tout ça c'était passé si vite... Elle était heureuse de la voire ici, encore vivante. Mais son sourire ce figea rapidement. La jeune femme bien qu'en dormi grelotait, la couverture qu'elle tenait entre ses mains, avait glissée de ses épaules et ne réchauffait plus grand chose.
Emmah se rapprocha de la Paladine, lui remis la couverture sur les épaules en s'asseyant à ces cotés. la magicienne posa le poignet de Grita dans entre ses deux mains pour lui diffusé un peu de son énergie "arcaniènne" pour la réchauffer.
Tout en discutant un peu et en tachant de réconfortés ceux qui l'entouraient autour du feu, Emmah se demanda avec un brin d'amusement si Grita la paladine n'allait pas faire une allergie, vu les origines de cette énergie.
Mais bon, puisqu'elle la magicienne ne s'était pas transformée en démon, elle se dis qu'une paladine ne risquait pas grand chose...
" Elle n'eût pas été ce qu'elle était si la muse n'eût été là " Chateaubriand

Elisabelle
Chevalier
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Re: Survivre

Message par Elisabelle »

Une semaine avait passée depuis qu'Elisabelle avait sombré dans les ténèbres de la fièvre. La remontée était lente et douloureuse. Après la difficile constatation que cette Draenor n'était pas celle qu'elle avait connue, la paladine s'était employée à recouvrer ses forces le plus rapidement possible, tout en participant de son mieux aux gardes.

Tout était calme ce soir là. Ils discutaient autour du feu en mangeant de la soupe. De la soupe de légume. Rêve. Mais tôt ou tard, il faut se réveiller. Et le clairon sonne parfois bizarrement. Cette fois, ce fut une draenei blessée, choquée, arrivant d'on ne savait où, parlant de Darion, le Page perdu qui chamboula le programme de toute façon non établi de la soirée. Mais alors que tous, sur la foi des paroles confuses de la nouvelle venue, s'organisaient pour aller secourir l'éclaireur, Elisabelle, elle, voyait autre chose. Une petite draenei, frêle, dépenaillée, terrifiée. Hyloo.

Peur. Soulagement. Etonnement. Colère. Re-soulagement. Joie. Toutes ces émotions se succédèrent violemment chez la paladine, qui tantôt étreignait farouchement sa protégée, tantôt la secouait comme un prunier en la morigénant. Et puis vint le Libram. Son Libram. Son cadeau. Son précieux livre saint qu'elle croyait perdu à jamais dans les eaux étrangères de cette planète presque inconnue. Son lien avec Azeroth. Avec son foyer, finalement.

Et puis tout alla très vite. Départ pour le sauvetage de Darion, auquel Elisabelle ne comprenait pas grand-chose, mais qu'elle savait être important. On n'abandonne pas les siens. Jamais. Ils avaient tué des orcs. Echappé à des abominations. Sauvé le Page. Enfin presque.

Son état était inquiétant. La Chambellan évoqua une possession démoniaque, à laquelle Elisabelle répondit de la seule manière qu'elle connaissait : la Lumière. Débauche d'énergie. Sa puissance, accrue depuis son passage par l'Outreterre l'année précédente, était libérée sans retenue. Même les injonctions de la Baronne de Sangre ne produisait aucun effet sur la frénésie de la paladine. Mais ce n'était pas suffisant. La Lumière a besoin d'être guidée pour être efficace.

Augustus proposait quelque chose. C'était dangereux. Mais Elisabelle était épuisée. Elle avait trop donné. Il tentait son idée : extraire le démon du corps du malheureux pour le piéger dans une pierre d'âme.

"Debout. Fait ton devoir. Protéger. Servir. Protéger."

Se psalmodiant ces deux mots, la paladine se redressa pour prêter main forte. Ses forces déclinantes étaient juste suffisantes pour qu'elle tienne sur ses jambes, mais qu'importait ? Elle ferait son devoir. Protéger.

Et il était apparu. Le démon. L'engeance du vide et du néant. Sa vue, son aura maléfique, sa simple présence étaient autant de clés qui déverrouillait les entraves qu'Elisabelle s'était elle même imposées. Elle combattit. Frappant, déviant, poussant, grognant sous les coups de la créature. A travers elle, elle sentait couler les flots de Lumière qu'elle ne savait même pas exister. Ignorant totalement comment elle atteignait cette puissance, et ce qu'elle détruirait sur son passage, elle laissait libre cours à la débauche d'énergie Lumineuse qui transitait par ses bras et ses mains. Un instant, elle reçut de l'aide. Le bucheron. Il se battait bien, pour un paysan. Trop bien. Avec une technique trop bien connue. Qu'importait ?

Oubliée la douleur au poignet. Oubliée la raideur de son dos. Oubliées les courbatures et contusions. Seul comptait le combat. La victoire. Parce qu'il n'y avait pas d'autre choix. La défaite n'était pas envisageable. Alors, pendant que le gilnéen psalmodiait, que la Chambellan ancrait Darion par ses paroles, que la petite Hérétique assistait de son mieux les deux autres, elle, dans sa bulle, bataillait. Contre le démon. Contre elle même.

Et finalement, il avait disparu. Dans un éclat de Lumière. Une dernière débauche d'énergie pure. Un dernier sursaut de puissance. Elle avait laché toute les digues qui retenaient encore les parcelles de pouvoir. Et il avait disparu. Flou. Vertige. Non. Il faut tenir. Il peut revenir. Tiens encore. Tiens bon. Mais il ne revint pas. C'était fini. Elle s'effondra. Vidée.

Alors qu'elle fixait les étoiles tourbillonnantes qui semblaient la narguer de leur instabilité clignotante, elle le vit. Le fameux combattant qui l'avait aidée. Etonnant comme même à l'autre bout de l'univers, les gens ne changeait pas. Sur les conseils de la gnome pyromane, elle partit se coucher. Oui. Du repos. Rassemblant les derniers lambeaux de force qui lui restaient, aidée du bûcheron, elle gagna la petite maison qui leur avait été prêtée pour le couchage. Avant que son compagnon de route silencieux ne reparte à ses occupations, elle lui agrippa le bras.

"Merci. Lieutenant."

Même derrière un masque, elle put sentir sa stupeur. Puis son irritation. Un seul ordre fut prononcé: elle devait se taire. Hochement de tête. Salut. Silence. Et sourire.

Cette Draenor n'était pas la sienne. Mais elle avait maintenant une certitude. Ils allaient réussir. Leur Lieutenant était là.
Fermez les yeux, voyez la Lumière.

Elisabelle de Lénault

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Claryssa
Sergent
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Re: Survivre

Message par Claryssa »

"Et bien, voila une soirée qui commence bien" Se mit à penser Claryssa. Une draeneï était arriver au campement de l'Ost à Embarii, visiblement au bord d'un épuisement totale. Tellement épuisée d'ailleurs qu'elle s'était évanouie, non sans avoir parler de Darion, le page disparu lors de l'assaut de la porte.
Après que la draeneï fut remise de ces émotions, et ayant donner enfin tout les renseignements qu'elle pouvait, décision fût prise d'aller libérer le Page des mains des orcs, dans une forteresse pas si loin du petit village. Des montures furent louer, encore fallait il monter dessus. Il n'y avait que deux talbuk, le reste était ces espèces de pachydermes, les elekks.

"On ne peut pas monter les petits?" Demandât Claryssa. Non fut la seule réponse.

Fixant l’énorme monture ô combien trop haute pour elle, et cherchant une solution à ce soucis, elle se mit a escalader la trompe du tranquille animal. A mi-parcours celui-ci compris visiblement, et la trompe fit mouvement pour l’attraper, non sans la surprendre, et la déposer enfin a son sommet.
Éclatant d'un rire enfantin, Claryssa applaudit l'Elekk, et se mit à suivre la petite troupe, qui se dirigeait maintenant vers la forteresse des orcs, impatiente de pouvoir de nouveau faire bruler sans retenu ces derniers.

"Quelle déception..." Pensât elle a voix basse. Mis à part des prisonniers et une ou deux patrouilles, rien ne leur barrait réellement le passage. Elle qui se faisait une joie de pouvoir se défouler...
Soudain au détour du passage principal, ils tombèrent sur une énorme place, constellé d'ossement et éclairer par la lune. Des orcs semblaient en plein rituel, invoquant de gigantesque créatures du vide. Une jeune prisonnière délivré par leur soin, indiquât que Darion était bel et bien la, vers le surplomb de la place, et devait être prochainement sacrifié.

Le bataillon se mit en course sur le champ, tuant tout orcs, invocateurs et créatures du vide pouvant se placer en travers du chemin de la recherche du Page, avant qu'il ne puisse être sacrifier.
Laissant sa joie prendre le dessus de pouvoir se défouler, et riant à tout va, Claryssa fit ce quelle put pour bruler tout ce qu'elle pouvait. Darion fut trouver dans une hutte primitive visiblement mal en point. Il était temps de partir, les orcs commençaient à arriver en masse, alerter par les bruits de combat.

Rejoignant non sans mal Embarii avec le bataillon, Claryssa partit voir comment Darion allait, et la réponse était visiblement pas bien. La Chambellan et le Chevalier Lutgardis était pencher au dessus du Page, et demandant à la gnome de le tenir en cas de nouvelle crise.
Le Chevalier diagnostiquât que Darion avait une créature du vide qui consumait son esprit, et que seul un exorcisme, pouvait -avec une chance sur deux- le sauver. Se retournant ver Claryssa, et a la grande surprise de cette dernière, Lutgardis demandât si elle avait une pierre d’âme vide. Aquiescant malgré tout, elle sortit de sa sacoche de cuir noir et à liseré rouge attachée contenant sa "collection", la pierre demandé, visiblement inoccupée.

Les rôles furent répartis ainsi, la Chambelan Lomah devait servir d'ancrage au monde réel à Darion en lui parlant, le Chevalier réaliserait de son coté l'exorcisme, et Claryssa devait de son coté maintenir la pierre. L'exercice était périlleux, une chance sur deux de voir soit l'esprit de Darion capturé, soit la créature. Puis le rituel commençât... Et le démon sortit, visiblement pas trés content... La gnome était trop concentrer sur le fait de maintenir la pierre, n'entendit que le bruit du combat que menait le Chevalier Elisabelle et le bucheron face a la créature du vide.
Comme geste final, Lutgardis prit la pierre et la confia à Darion.

L'exorcisme fut long, mais réussit. Le Page était sauver, et demandant à voir la pierre, qu'elle ne fût pas la surprise de la gnome que cette dernière avait simplement.. disparut. Un peu perplexe, mais commençant a ressentir un peu de fatigue Claryssa ne s’interrogeât pas plus sur ce phénomène, tout du moins pour l'instant.

Une ou deux minutes plus tard alors que les gens présents commençait à se remettre de leur émotions, combat, et autre, Claryssa fut interpeller par la Chambellan, et s’éloignât avec elle. Quelques minutes d'intervalle plus tard, la gnome puis Lomah reparurent, la première visiblement fatiguée -ce qui était rare pour cette boule de nerfs ambulante-, la seconde visiblement moins qu'elle ne le fut.

Demandant une dernière fois si personne avait besoin de quoi que ce soit, Claryssa allât s'assoir contre un poteau de bois, prés des personnes du bataillon et d'une nouvelle venue, et s'endormie malgré elle, sans avoir répéter ces objectifs.
"Tout est une question de point de vue"

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La Vigie
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Enregistré le : mar. 02 oct., 2007 7:54 pm

Re: Survivre

Message par La Vigie »

[HRP]Vous trouverez par ici le récapitulatif de la soirée de lundi, avec l'assaut sur la Forteresse de l'Angoisse et la libération de Darion. Vous pouvez poursuivre sur ce sujet en tenant compte de ces nouveaux éléments, pour raconter votre propre vision de ce qui s'est passé ![/HRP]

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