Le garde chargé de trouver Zorahé commença par chercher cette dernière dans sa chambre. Il frappa, mais personne ne répondit. Après quelques instants d'attente, il appuya sur la poignée à tout hasard. Aubaine, la porte s'ouvrit… Mais l'intérieur de la pièce le laissa plus que perplexe : on eut dit qu'une furie était passé par là. Des vêtements gisaient pêle-mêle, ça et là on pouvait voir des ouvrages sur la flore d'Azeroth, gisant ouverts. Des boîtes contenants des rangés de fioles étaient également abandonnées sur le lit. Mais pas de Zorahé…
L'homme soupira, et repartit à la recherche de la magicienne. À la vue des fioles, il s'était souvenu du petit laboratoire, installé dans l'aile sud-ouest du bastion. Il s'y rendit donc, et frappa, espérant que sa mission s'arrêterait là.
Zorahé sursauta en attendant les coups. Ça n'était pas le moment. Heureusement, elle n'avait rien cassé. Elle reboucha les fioles au contenu dangereux… inutiles que des vapeurs s'échappent. Puis elle se dirigea vers la porte, dénoua le foulard qu'elle avait mis pour se protéger les voix respiratoires. Une draenei l'attendait… une chevalière de la mort… «Void, sûrement», murmura-t-elle. La peste attendrait bien un peu… Elle prit soin de fermer à double tour le laboratoire, et dévala l'escalier, pour aller retrouver l'étrange draenei.
Arrivée au rez-de-chaussé, elle croisa Lean, qui sortait, et la salua distraitement. Enfin, elle arriva dans la salle commune, où elle trouva Void en compagnie de la connétable.
− Salutations…
La salle blanche
Zorahé venait de faire son entrée, a peine avait elle franchit la porte que les sentiments, les images, les souvenirs refirent surface. Des flammes semblaient danser autour de la mage, Void les voyait clairement maintenant tout en sachant qu’elles n’étaient pas vraiment là. Elle secoua discrètement la tête et s’inclina respectueusement.
_Ravie de vous revoir, j’espère ne pas vous déranger outre mesure. J’aurais voulu vous écrire mais j’ai préféré vous voir. Et comme je l’ai avoué à votre connétable, c’était un moyen de me retrouver à nouveau en ces murs.
La draeneï marqua une courte pose, réalisant qu’elle tombait peut être mal, la magicienne semblait sortir tout droit de quelque chose d’important.
_Si je tombe mal, je peux attendre, ou me forcer à vous écrire…
_Ravie de vous revoir, j’espère ne pas vous déranger outre mesure. J’aurais voulu vous écrire mais j’ai préféré vous voir. Et comme je l’ai avoué à votre connétable, c’était un moyen de me retrouver à nouveau en ces murs.
La draeneï marqua une courte pose, réalisant qu’elle tombait peut être mal, la magicienne semblait sortir tout droit de quelque chose d’important.
_Si je tombe mal, je peux attendre, ou me forcer à vous écrire…
Zorahé était étrangement contente de revoir Void, pour une raison qu'elle ne parvenait pas à s'expliquer.
− Mais non, vous ne me dérangez pas du tout !
Elle allait proposé à Void de l'inviter dans sa chambre, quand elle se souvint du capharnaüm qui y régnait.
− Venez, nous allons nous installer au salon, nous y serons tranquilles pour discuter. Aurys, si vous voulez bien nous excuser ?… A moins que Void ne souhaite également s'entretenir avec vous…
Dans les couloirs, guidant Void au petit salon, elle continua la discussion:
− Alors, comment allez-vous depuis la dernière fois? En avez-vous appris plus sur votre situation?
− Mais non, vous ne me dérangez pas du tout !
Elle allait proposé à Void de l'inviter dans sa chambre, quand elle se souvint du capharnaüm qui y régnait.
− Venez, nous allons nous installer au salon, nous y serons tranquilles pour discuter. Aurys, si vous voulez bien nous excuser ?… A moins que Void ne souhaite également s'entretenir avec vous…
Dans les couloirs, guidant Void au petit salon, elle continua la discussion:
− Alors, comment allez-vous depuis la dernière fois? En avez-vous appris plus sur votre situation?
~ Zorafé Mirod'hine, dites Zorahé, magicienne ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
HRP: Je reprend la conversation dans l'ordre chronologique. Tout ceci se passe avant la conversation avec Lomah. Je précise pour éviter que ceux qui suivent soient un peu perdus ^^
Void suivit silencieusement la mage dans les couloirs tout en l’écoutant parler. La draeneï n’avait pas réagit quand Zorahé avait demandé si elle souhaitait la présence d’Aurys. Peut être l’avait elle imaginé, mais elle avait la sensation que Zorahé voulait être seule avec elle. En réalité Void se fichait pas mal de savoir si on les écoutais ou non mais elle respectait l’avais des autres, et étrangement elle faisait bien plus confiance à cette magicienne qu’a tous ceux qu’elle avait rencontré jusqu'à présent.
− Alors, comment allez-vous depuis la dernière fois? En avez-vous appris plus sur votre situation?
Comment elle allait ? Drôle de question, elle haussa les épaules en signe de dépit.
_ J’ai peut être du nouveau mais je dois dire que ça devient fatiguant. J’ai comme la sensation que plus j’avance et plus cette… chose en moi se manifeste. Il m’arrive d’hésiter entre ce que je dirais et ce qu’elle me pousse à dire. Ca semble à la fois si réel et si abstrait…
En réalité la draeneï ne ressentait pas la fatigue, son corps avait été modifié de telle façon qu’elle ne puisse plus ressentir la plus part des émotions. Que ce soit la douleur, la joie, la tristesse, la fatigue physique ou morale, elle en comprenait à peine le sens. Et pourtant, depuis qu’elle avait été libérée elle pouvait les imaginer de plus en plus. Evidemment, elle avait assimilé ça à toutes ces images qui la hantait, estimant que si elle ressentait plus les choses c’était à cause de cette mémoire oubliée.
_ En réalité je suis ici plus pour vous dire quelque chose. En faisant mes recherches je suis tombée sur quelques… cas où la mémoire du sujet avait été volontairement arrachée, effacée.
J’ai pensé à vous, vous m’avez dit ne pas vous souvenir de votre passé, avez-vous songé à une sorte de sortilège, ou bien une potion qui aurait pu faire disparaître quelque chose que quelqu’un aurait voulu garder pour lui ?
En expliquant ceci Void réalisa qu’elle était venue autant pour parler et revoir l’humaine que pour en apprendre sur elle-même. Mais était ce vraiment elle ou cette mémoire enfouie qui la poussait à agir de la sorte ? Cette fois elle n’en était pas sure du tout.
Void suivit silencieusement la mage dans les couloirs tout en l’écoutant parler. La draeneï n’avait pas réagit quand Zorahé avait demandé si elle souhaitait la présence d’Aurys. Peut être l’avait elle imaginé, mais elle avait la sensation que Zorahé voulait être seule avec elle. En réalité Void se fichait pas mal de savoir si on les écoutais ou non mais elle respectait l’avais des autres, et étrangement elle faisait bien plus confiance à cette magicienne qu’a tous ceux qu’elle avait rencontré jusqu'à présent.
− Alors, comment allez-vous depuis la dernière fois? En avez-vous appris plus sur votre situation?
Comment elle allait ? Drôle de question, elle haussa les épaules en signe de dépit.
_ J’ai peut être du nouveau mais je dois dire que ça devient fatiguant. J’ai comme la sensation que plus j’avance et plus cette… chose en moi se manifeste. Il m’arrive d’hésiter entre ce que je dirais et ce qu’elle me pousse à dire. Ca semble à la fois si réel et si abstrait…
En réalité la draeneï ne ressentait pas la fatigue, son corps avait été modifié de telle façon qu’elle ne puisse plus ressentir la plus part des émotions. Que ce soit la douleur, la joie, la tristesse, la fatigue physique ou morale, elle en comprenait à peine le sens. Et pourtant, depuis qu’elle avait été libérée elle pouvait les imaginer de plus en plus. Evidemment, elle avait assimilé ça à toutes ces images qui la hantait, estimant que si elle ressentait plus les choses c’était à cause de cette mémoire oubliée.
_ En réalité je suis ici plus pour vous dire quelque chose. En faisant mes recherches je suis tombée sur quelques… cas où la mémoire du sujet avait été volontairement arrachée, effacée.
J’ai pensé à vous, vous m’avez dit ne pas vous souvenir de votre passé, avez-vous songé à une sorte de sortilège, ou bien une potion qui aurait pu faire disparaître quelque chose que quelqu’un aurait voulu garder pour lui ?
En expliquant ceci Void réalisa qu’elle était venue autant pour parler et revoir l’humaine que pour en apprendre sur elle-même. Mais était ce vraiment elle ou cette mémoire enfouie qui la poussait à agir de la sorte ? Cette fois elle n’en était pas sure du tout.
/hrp : en effet, désolée de répondre si lentement…
Zorahé s'assit dans un fauteuil du salon, invitant Void à en faire de même.
− J’ai pensé à vous, vous m’avez dit ne pas vous souvenir de votre passé, avez-vous songé à une sorte de sortilège, ou bien une potion qui aurait pu faire disparaître quelque chose que quelqu’un aurait voulu garder pour lui ?
− En effet… c'est à peu près de cette façon… que j'ai oublié… La mage soupira. Je vous ai déjà dit que j'avais trouvé une lettre… une lettre qui raconte qui je fus. Il semblerait que j'ai moi-même souhaité oublié mon passé. Du moins… c'est ce que cette lettre laisse penser. Si elle raconte ma jeunesse, elle omet de parler de la suite…
Zorahé avait baissé le regard, émue de parler de cela. Elle releva finalement la tête vers Void, pour exprimer le doute qui la hantait.
− Mais je n'ai toujours pas le moindre souvenir d'avant que j'oublie. Et j'en arrive parfois à me demander si cette lettre n'est pas un mensonge, là pour me manipuler…
Zorahé s'assit dans un fauteuil du salon, invitant Void à en faire de même.
− J’ai pensé à vous, vous m’avez dit ne pas vous souvenir de votre passé, avez-vous songé à une sorte de sortilège, ou bien une potion qui aurait pu faire disparaître quelque chose que quelqu’un aurait voulu garder pour lui ?
− En effet… c'est à peu près de cette façon… que j'ai oublié… La mage soupira. Je vous ai déjà dit que j'avais trouvé une lettre… une lettre qui raconte qui je fus. Il semblerait que j'ai moi-même souhaité oublié mon passé. Du moins… c'est ce que cette lettre laisse penser. Si elle raconte ma jeunesse, elle omet de parler de la suite…
Zorahé avait baissé le regard, émue de parler de cela. Elle releva finalement la tête vers Void, pour exprimer le doute qui la hantait.
− Mais je n'ai toujours pas le moindre souvenir d'avant que j'oublie. Et j'en arrive parfois à me demander si cette lettre n'est pas un mensonge, là pour me manipuler…
~ Zorafé Mirod'hine, dites Zorahé, magicienne ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
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Void croisa les mains sous son menton tout en écoutant parler l’humaine. Une fois qu’elle eut finit, la draeneï attendit quelques secondes avant de lui répondre.
_ Une manipulation, je n’y avais jamais songé.
Void réfléchit quelques secondes.
_ Ecoutez, en tant que chevalier de la mort, je n’ai pas vraiment été entraînée au subterfuge. Je suis plus habituée à régler mes problèmes par la violence que par autre chose, toutefois ce que je peux vous dire c’est qu’il vous suffit de trouver celui qui aurait intérêt à vous manipuler et vous trouverez votre passé, c’est aussi simple que cela. On ne manipule pas les gens sans raison, et dans votre cas la raison devrait être particulièrement importante. On n’efface pas une mémoire juste pour nuire.
_ De plus, voyez les choses sous un angle différent et mettez vous à la place de celui qui vous aurait fait ça. A quoi penseriez vous ? Pourquoi auriez vous choisit cette solution, compliquée je suppose, à la place d’une autre ?
Void se laissait aller sans se rendre compte qu’elle parlait de la vie de Zorahé et de sa mémoire sans vraiment prendre de gants. Quelque chose en elle le lui fit pourtant remarquer, ne sachant comment réagir, Void se contenta d’attendre la réaction de l’intéressée tout en conservant un air le plus neutre possible. Il était clair que la magicienne n’était pas habituée à discuter de ce genre de choses et Void n’était pas venue pour la mettre mal à l’aise. Elle n’y avait pas intérêt et de toute façon n’en avait pas envie. Cela aurait bien stupide de sa part sachant que Zorahé était la seule personne a ne pas avoir manifesté de méfiance envers elle.
HRP: y'a pas de souci, prend ton temps
_ Une manipulation, je n’y avais jamais songé.
Void réfléchit quelques secondes.
_ Ecoutez, en tant que chevalier de la mort, je n’ai pas vraiment été entraînée au subterfuge. Je suis plus habituée à régler mes problèmes par la violence que par autre chose, toutefois ce que je peux vous dire c’est qu’il vous suffit de trouver celui qui aurait intérêt à vous manipuler et vous trouverez votre passé, c’est aussi simple que cela. On ne manipule pas les gens sans raison, et dans votre cas la raison devrait être particulièrement importante. On n’efface pas une mémoire juste pour nuire.
_ De plus, voyez les choses sous un angle différent et mettez vous à la place de celui qui vous aurait fait ça. A quoi penseriez vous ? Pourquoi auriez vous choisit cette solution, compliquée je suppose, à la place d’une autre ?
Void se laissait aller sans se rendre compte qu’elle parlait de la vie de Zorahé et de sa mémoire sans vraiment prendre de gants. Quelque chose en elle le lui fit pourtant remarquer, ne sachant comment réagir, Void se contenta d’attendre la réaction de l’intéressée tout en conservant un air le plus neutre possible. Il était clair que la magicienne n’était pas habituée à discuter de ce genre de choses et Void n’était pas venue pour la mettre mal à l’aise. Elle n’y avait pas intérêt et de toute façon n’en avait pas envie. Cela aurait bien stupide de sa part sachant que Zorahé était la seule personne a ne pas avoir manifesté de méfiance envers elle.
HRP: y'a pas de souci, prend ton temps
Zorahé écouta Void parler de son passé, comme s'il s'agissait d'une vulgaire théorie. Et pourtant, l'absence de sentiments eu le mérite de lui remettre les idées en place. Mieux valait se concentrer sur ce qu'elle savait réellement, que de fabuler autour de simples craintes.
− Je… je crois que vous avez raison sur un point. Ce genre de choses est beaucoup trop compliqué à élaborer. Et dénuer de sens. Pourquoi me faire croire à un faux passé? Au lieu de me laisser simplement dans l'ignorance…
La magicienne ne voulait pas s'apitoyer sur son sort, alors que celle en face d'elle était sûrement dans une situation beaucoup plus difficile. Mais elle ne voulait pas non plus laisser planer de doutes. Parler était aussi une façon de chasser le flou de son esprit.
− Je pense que ce qui est écrit dans cette lettre est vrai… et que celle que je fus a choisi délibérément d'effacer sa mémoire. Pour quelle raison? Cela m'échappe pour l'instant. A vrai dire, j'essaie pour le moment d'étayer le peu de choses que je sais sur moi.
Elle s'arrêta, se souvenant de la première fois qu'elle avait rencontré la dranei. Cette sensation étrange qui l'avait envahie : cet espoir de rencontrer enfin quelqu'un qui la connaissait d'«avant». Son esprit avait vagabondé très vite : une dranei, draenor, l'évocation de la porte des ténèbres dans la lettre… Mais elle avait fait fausse route. Void n'était pas le repère qu'elle avait espéré. Mais elle se devait d'être un repère pour Void. Voilà ce qui la poussait à aider la chevalière de la mort, faisant abstraction de toutes autres considérations sur la nature de cette dernière.
− Mais je ne désespère pas… je pense bien que je finirais par en savoir plus. J'ai beaucoup avancé, en finalement relativement peu de temps. Quant à vous… avez-vous appris d'autres choses dans vos recherches? Pensez-vous… pensez-vous qu'on est également tenté de vous effacer la mémoire?
− Je… je crois que vous avez raison sur un point. Ce genre de choses est beaucoup trop compliqué à élaborer. Et dénuer de sens. Pourquoi me faire croire à un faux passé? Au lieu de me laisser simplement dans l'ignorance…
La magicienne ne voulait pas s'apitoyer sur son sort, alors que celle en face d'elle était sûrement dans une situation beaucoup plus difficile. Mais elle ne voulait pas non plus laisser planer de doutes. Parler était aussi une façon de chasser le flou de son esprit.
− Je pense que ce qui est écrit dans cette lettre est vrai… et que celle que je fus a choisi délibérément d'effacer sa mémoire. Pour quelle raison? Cela m'échappe pour l'instant. A vrai dire, j'essaie pour le moment d'étayer le peu de choses que je sais sur moi.
Elle s'arrêta, se souvenant de la première fois qu'elle avait rencontré la dranei. Cette sensation étrange qui l'avait envahie : cet espoir de rencontrer enfin quelqu'un qui la connaissait d'«avant». Son esprit avait vagabondé très vite : une dranei, draenor, l'évocation de la porte des ténèbres dans la lettre… Mais elle avait fait fausse route. Void n'était pas le repère qu'elle avait espéré. Mais elle se devait d'être un repère pour Void. Voilà ce qui la poussait à aider la chevalière de la mort, faisant abstraction de toutes autres considérations sur la nature de cette dernière.
− Mais je ne désespère pas… je pense bien que je finirais par en savoir plus. J'ai beaucoup avancé, en finalement relativement peu de temps. Quant à vous… avez-vous appris d'autres choses dans vos recherches? Pensez-vous… pensez-vous qu'on est également tenté de vous effacer la mémoire?
~ Zorafé Mirod'hine, dites Zorahé, magicienne ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
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Void observa la magicienne, elle pouvait presque lire les émotions sur son visage. C’était à la foi troublant et fascinant. Void supposait que cette discussion la mettait mal à l’aise tout en lui faisant du bien, la vie n’était donc que paradoxes. Sans trop savoir comment réagir elle se contenta d’essayer de sourire sincèrement. Cet esprit qui s’agitait chaque minutes un peu plus en elle la poussait elle à agir de cette façon, ou bien était ce autre chose ?
Void voulut dire à Zorahé que si c’était elle qui s’était donné la peine de s’effacer la mémoire ce devait être pour une bonne raison, mais elle s’abstint.
_ M’effacer la mémoire ? En un sens oui, mais c’est bien plus complexe que cela. C’est monnaie courante pour un chevalier de la mort de voir sa mémoire lui être arrachée lors de son changement. Je crains que dans mon cas ce soit plus que cela. Voyez vous, d’après ce que je sais, il se peut que ces sensations qui effleurent ma conscience ne soient pas mienne et ne l’aient jamais été. C’est ainsi que je le ressent et cela expliquerait pourquoi mon nom figure par mis la liste des expériences qui furent menées sur les chevaliers de la mort.
L’air grave Void s’enfonça un plus dans son fauteuil pour réfléchir et surtout pour laisser le temps à l’humaine de bien assimiler ces informations, peut être pourrait elle jeter une lumière différente sur tout cela.
Void voulut dire à Zorahé que si c’était elle qui s’était donné la peine de s’effacer la mémoire ce devait être pour une bonne raison, mais elle s’abstint.
_ M’effacer la mémoire ? En un sens oui, mais c’est bien plus complexe que cela. C’est monnaie courante pour un chevalier de la mort de voir sa mémoire lui être arrachée lors de son changement. Je crains que dans mon cas ce soit plus que cela. Voyez vous, d’après ce que je sais, il se peut que ces sensations qui effleurent ma conscience ne soient pas mienne et ne l’aient jamais été. C’est ainsi que je le ressent et cela expliquerait pourquoi mon nom figure par mis la liste des expériences qui furent menées sur les chevaliers de la mort.
L’air grave Void s’enfonça un plus dans son fauteuil pour réfléchir et surtout pour laisser le temps à l’humaine de bien assimiler ces informations, peut être pourrait elle jeter une lumière différente sur tout cela.
Zorahé ouvrit la bouche pour parler, et la referma presque aussitôt. Void n'avait donc jamais fouler le sol du bastion… La dranei avait les sensations… d'une autre? Mais de qui alors?… De nouveau, comme lors de sa première rencontre avec Void, Zorahé chercha de qui il pouvait s'agir. Mais si la première fois, elle avait chercher parmi les draneis femelles, elle devait cette fois envisager d'autres possibilités. Rien ne disait que la personne à l'origine de ces souvenirs étaient de la même race, ou même du même sexe que Void. Devant le trop large éventail de possibilités la magicienne capitula.
− Je crois… je crois que je cerne un peu ce que vous voulez dire… Je n'avais, je l'avoue, jamais pensé que de telles choses étaient possibles. Comment avez-vous… comment avez-vous peu savoir que vous aviez été le sujet de recherches?
− Je crois… je crois que je cerne un peu ce que vous voulez dire… Je n'avais, je l'avoue, jamais pensé que de telles choses étaient possibles. Comment avez-vous… comment avez-vous peu savoir que vous aviez été le sujet de recherches?
~ Zorafé Mirod'hine, dites Zorahé, magicienne ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
_ Eh bien, disons que j’ai mes informateurs par mis les Chevaliers de la Lame d'ébène. On m’a donné brièvement accès à une grande salle où sont répertoriés des noms, des détails, des évènements et des résultats. Mon nom était au milieu d’une liste, de ce que je crois être des expériences ratées. A côté de chacun de ces noms il y a un état, décédé, goule, disparu, etc.
A côté du mien, il n’y a rien.
Void n’était pas censé en parler avec autant de précision, mais elle ne ressentait pas Zorahé comme une menace. Elle l’imaginait mal aller courir raconter tout cela au premier venu. Ca ne lui ressemblait pas de révéler ce genre d’informations mais c’était pour Void le meilleur moyen d’avancer.
A côté du mien, il n’y a rien.
Void n’était pas censé en parler avec autant de précision, mais elle ne ressentait pas Zorahé comme une menace. Elle l’imaginait mal aller courir raconter tout cela au premier venu. Ca ne lui ressemblait pas de révéler ce genre d’informations mais c’était pour Void le meilleur moyen d’avancer.