[Candidature] Vhoron

[Vhoron]

Il est tard, il fait nuit, il fait froid, il pleut.
Je ne sais pas qu'elle heure, je ne sais plus qui je suis ni où je dois aller je sais juste que je dois survivre car une chose est sur, Gilneas s'est fait attaqué durant quelques jours.
Je marche en direction de l'éminence du nord je dois fuir ! Je ne sais pas si ces morts vivants rôdent encore dans les bois ou même ces espèces de loup garous me suivent tapis dans l'ombre, quelques instants plus tard je m'écroule, je suis épuisé, la pluie ne cesse pas me tombant dessus comme des flèches venues droit du ciel.
Je dois dormir, cela fait depuis le début du siège que je n'ai pas fermer l’œil de la nuit, l'attaque s'est arrêtée hier je pense et depuis hier je fuit en direction du nord.
Je finis par m'endormir contre un arbre, je suis épuisé je dois dormir...
Soudain une douleur au bras droit me sort de mon rêve ou de mon cauchemar je ne sais plus, la pluie a cessée mais il fait toujours nuit, je regarde mon bras c'est affreux je saigne et la douleur est terrible, je me courbe au sol, j'ai peur, je ne sais pas ce qui ma mordu, je pense immédiatement à ces loups garous, des Worgens il me semble que cela s'appel, je ne veux pas me transformer, je ne veux pas être maudit, je repense aux anciens de mon peuple qui me racontaient cette légende quand j'étais enfant.
Malgré la douleur peut être que la créature qui m'a mordu rode encore, je dois reprendre la route, une fois de plus je dois fuir !
Plus je marche, plus la douleur s'intensifie, j'ai l'impression que le jour se lève mais non il s'agit de la pleine lune qui commence à faire surface, j'entends des bruits, des sons comme des hurlements à peine audible mais je ne suis pas fou ils sont là !
Mon cœur commence à s’emballer, j'accélère le mouvement quand je vois une petite maison en face de moi, aucunes lumières je pense que ses habitants ont fuis durant l'attaque, je me sens suivi épié dans la nuit je dois me mettre à l'abri.
Je pousse la porte par chance elle est ouverte malheureusement je trouve ses occupants, morts, éviscérés, je ne prend pas le temps de pleurer ces morts, je vois cependant une hache à terre, elle a l'air de bonne facture, je dois me défendre au cas ou même si je n'ai jamais combattu.
Au moment de la saisir j'entends des hurlements de loup, de la lumière passe à travers les fenêtres, surement la pleine lune à son apogée et soudainement une douleur atroce, je tombe à terre en hurlant de douleur, une chaleur épouvantable me tiraille tout en sentant ma peau s'étendre et se déchirer.
Je pers connaissance à terre...
Je me réveille à l'aube, le soleil commence à peine a s'élever dans le ciel et là je m'aperçois que je suis devenu quelque chose, je sens des poils, une faim me tordant le vendre, par la Gardienne des âmes que suis-je devenu ?! Je me lève en poussant les meubles j'ai du mal à marcher, je saisis un miroir posé sur une table et je me regarde épouvanté, je suis l'un d'eux, surement un Worgen qui m'a mordu cette nuit, je lance le miroir tout en hurlant mais même là je ne reconnais pas ma voie !
Un monstre je suis un monstre !
Je saisis ma hache toujours par soucis de sécurité et je me met à courir, toujours vers le nord, je me rend même compte que je cours plus rapidement, ou est-ce seulement un sentiment ?
Tout va si vite dans ma tête mais une chose revient en boucle, j'ai faim !
J'arrive à hauteur du mur qui était censé nous protéger du mal, je vois des épaves d'engins de siège de ces morts vivants, je crois bien qu'ils ont un nom qui me sort complètement de la tête, peut importe il ne peut m'arriver pire que ça, je me rend compte à cette instant que je suis maudit, je suis devenu l'un d'eux, ce n'était pas une légende....
Mes pieds me font mal ou devrais-je parler de pattes ? Quand je tombe sur un groupe de 3 humains, ils portent tous des habits rouge, je vais leur demander de l'aide, je n'ai plus personne sur qui compter, j'ai envie de les appeler à l'aide mais en se retournant ils hurlent quelques mots, eux aussi sont en sang, est-ce leur sang ou....

- La Croisade Écarlate chassera le mal de ces terres !

Mon dieu mais que se passe-t-il je me fait attaquer, je ne me suis jamais battu, pourquoi font-ils ça ?!
Ma faim prend le dessus j'ai l'impression de perde le contrôle de moi même, je me met à utiliser cette lourde hache, cela a duré quelques minutes.
Meurtrier ! Le seul mot qui me vient à la bouche, je viens de tuer ces humains mais pourquoi m'ont-ils attaqué ?
Mon peuple s'est fait massacré et voila que ces humains s'y mettent aussi, ils saignent, cette odeur m'attire, j'ai faim tellement faim...
Dégoutant, je viens de manger un bout de jambe, j'ai envie de vomir, mon âme a envie de vomir mais pas moi, je viens d'apaiser ma faim.
Je dois retrouver mes esprits et fuir, je n'irai pas vers le nord, je n'ai pas envie de revoir d'être humain, je vais suivre le fleuve que j'aperçois.
Le jour commence à se lever mais j'ai toujours froid, j'ai juste envie de me reposer et trouver un remède, du moins j'espère me guérir de cette malédiction mais comment ? Où trouver de l'aide ? Comment ne pas faire peur aux gens ? Je ne sais plus vers qui me tourner....
Au plus je marche plus je commence à voir des bannières plantés au sol et un peu plus loin sur des...choses ? Je m'approche et je vois avec stupeur qu'il s'agit d'une pile de cadavres....
Mon cœur recommence à s'accélérer, mais qui donc a fait une chose pareil ?! Soudainement une voie sort de cette pile de cadavre, mon dieu quelqu'un est encore vivant...

- N'allez....pas....par là...Les Réprouvés...partout...

Qui sont-ils ? Les morts vivants ayant attaqués Gilnéas ? Possible, ça collerai avec les drapeaux de ces bannières.
Je ne sais plus quoi faire ! je décide de traverser ce petit fleuve, tant pis s'il y a de mauvais poissons dans l'eau, rien ne peux être plus pire de toute façon.
J'aperçois une petite barque au loin, je veux la rejoindre...
Je suis épuisé, je me laisse emporter par ce petit courant qui m'amène droit à cette barque, je ne sais pas ce qu'il y a dedans, tant pis je veux juste la paix...
Je sens que quelqu'un me recueille, mais je m'endors, épuisé, tourmenté....
Je me réveille dans une grande ville, il est tôt même si j'ai l'impression que la nuit fut éternelle, j'ai peur, je vois des humains transporter de petites caisses, ils me regardent avec stupeur, je commence à paniquer quand je vois quelqu'un comme moi, suivi d'un deuxième ou devrais-je dire une deuxième.
Je ne suis donc pas le seul comme ça ?
Je recommence à fuir, trop de questions, de regards tournés vers moi, je cours...
Je sors de la ville et je vois de petites pancartes "Ost Pourpre - Reconquête du Nord" c'est là d'où je viens, je dois les trouver peut être me protégeront-ils ?
Je suis la direction indiqué quand je tombe sur un petit fort, il n'impressionne pas, Royaume du Nord c'est là d'où je viens, je veux retrouver les miens, je veux que tout ceci ne soit qu'un cauchemar et que je me réveille enfin !
Je suis attiré par l'odeur des cuisines et le calme y régnant, apparemment il n'y a personne mais est-ce une impression ?
Je rentre dans la cuisine et je trouve de la viande froide par terre, ma faim reprend le dessus, je m'assois et me saisit de la nourriture, j'espère que personne me trouvera dans cet état...



(Je n'arrive pas à mettre d'avatar, il pèse trop lourd en Ko)

[Odeline]

Les sabots de sa monture s’enfonçaient avec un bruit de succion dans la terre humidifiée par cette pluie nocturne de fin d’été. Le silence de la nuit enveloppait sa silhouette encapuchonnée tandis que l’air frais s’immisçait sous sa cape noire. Un sourire lugubre de satisfaction tordit sa bouche pulpeuse lorsque Odeline aperçut les lumières de la garnison… sa mission était terminée, une vraie réussite. Le Comte serait satisfait !

Elle caressa l’encolure de sa jument avant d’entreprendre de grimper la légère pente du chemin qui menait à l’entrée du bastion où deux gardes… dormaient ! Le sourire s’effaça et le lieutenant descendit de sa monture pour faire face à l’un des jeunes hommes. Elle se racla la gorge avant de dire froidement :

- Merci de mettre ma jument aux écuries… soldat.

L’intonation méprisante du dernier mot prononcé ne laissa aucun doute sur l’estime qu’Odeline lui portait. Le garçon sursauta et faillit déraper quand il se rattrapa de justesse contre sa lance. Rouge écarlate, il piqua son collègue avant de se mettre au garde à vous :

- V.. voui.. oui, M’dame… euh à vos ordres Lieutenant de Quelliade !

La jolie blonde grinça des dents ;

- De Malistra. Ne me nommez pas si vous n’en êtes pas capable. Vous me ferez le plaisir de signaler à votre supérieur Rainer de venir me rendre une petite visite demain matin à la première heure, vous deux l’accompagnerez.

D’un geste agacé elle lâcha les brides de son cheval en se dirigeant vers les portes de la garnison, sans daigner jeter un œil sur le garde qui hochait frénétiquement de la tête.

Odeline abaissa sa capuche et retira ses gants en marchant dans les couloirs silencieux en pierre. Le gargouillement de son estomac résonna alors qu’elle approchait des cuisines. La porte ouverte à cette heure tardive lui suggéra que Raghtar serait certainement présent et lui ferait partager une des gourmandises dont lui seul détenait le secret. Le lieutenant se hâta sur cette idée particulièrement réjouissante et idéale après la nuit qu’elle venait de passer.

Lorsque la prêtresse entra dans la pièce elle fut d’abord étonnée par l’obscurité qui y régnait puis dégoûtée par le worgen qui dévorait un morceau de viande sanglante à même le sol. D’un rire sec elle lança :

- Voyons Akéllios, où sont vos bonnes manières ?

Les pupilles vides qui se posèrent sur elle n’étaient malheureusement pas celles de son subordonné. Odeline retira agilement sa cape lourde et humide avant de claquer la porte d’un coup de pied afin que l’intrus ne puisse s’échapper.

PARFAIT ! Absolument parfait !

Des mois que la jeune femme s’entraînait avec Joakhim chez elle, contre la forme animale de son confrère worgen. Des mois durant lesquels elle avait appris à connaître sur le bout des doigts les réflexes, attitudes, défenses et faiblesses de cette espèce. Ce chien mouillé, affamé et perdu ne poserait aucun problème à l’excellente combattante qu’était devenu Dame de Malistra durant cette année. Une main sur la hanse de sa dague elle avança lentement en faisant à peine grincer le cuir de sa combinaison marron saillante :

- Alors mon toutou on s’est échappé de sa ni-niche ?

[Vhoron]

Je me dégoutais moi même à manger cette viande crue et saignante mais une part de moi même se réglait de cet acte, mes crocs encore plantées dans la dent quand j'entendais une voie me sortant de mon diner, du moins si je peux appeler ça comme ça...

- Alors mon toutou on s’est échappé de sa ni-niche ?

Je lâcha très vite mon morceau de viande tout en saisissant instinctivement la hache que j'avais pris soin de déposer sur le coté, c'était une humaine, très belle, aux cheveux dorés digne d'une peinture de grand nom mais malgré sa beauté, un mot me vint à l'esprit : méfiance.
Était-ce le même type d'humaine que j'ai croisé hier dans la nuit ? Non je ne croit pas...
Elle a quelque chose de rassurant ou du moins je ne perçois pas de menace.
Tel un chien menacé je sentais mon poils se raidir et je sortais les crocs, je m'étonne moi même à faire ça mais il faut bien que je le reconnaisse, je suis l'un d'eux...
J'observais les alentours, cette humaine avait prit soin de refermer la porte derrière elle, maline, par précaution je me mit derrière la table toujours agrippé à ma hache, quelle honte je l'ai dans la main mais sans même savoir comment s'en servir véritablement, était-elle au moins affutée ?
Il y a bien une marmite sur le feu que je pourrai lancer sur elle en cas de menace mais non qui être pour faire cela à une dame aussi bel ?
Je pris le temps de l'observer, elle porte des vêtements de bonnes coutures je pense que c'est quelqu'un d'important, un membre de cette Ordre dont j'ai vu quelques affichettes en cours de route ? Je pense, du moins la suite de cet évènement m'en dira plus...
Par instinct je saisit une de ces affichettes que j'avais prit soin d'arracher en cours de route, je me souviens d'un de leur cheval de bataille, la défense du Nord, ma contrée en quelque sorte et aussi mon humanité perdue.
Elle était un peu mouillée à cause de la pluie et un peu d'encre avait bavé d'ailleurs mais tant pis je tente le tout pour le tout.
Posant ma hache mais à mes pieds ou pattes au cas ou, je dépliais le bout de papier en ne quittant pas l'humaine des yeux :

- Vous...êtes de cet Ordre ? J'ai besoin d'aide, dis-je d'une voie rauque alors qu'humain j'avais plus une voie aiguë...

[Odeline]

Odeline recula lorsque le worgen attrapa une hache qu’elle se maudit de ne pas avoir repéré. Erreur de débutante, tu peux faire mieux que ça, Rah !! La prise sur sa dague s’intensifia et un sourire macabre se dessina sur ses lèvres. Tout en gardant ses distances, l’agile blonde suivait les moindres mouvements de l’intrus, guettant l’instant idéal pour attaquer… Quelle ne fut pas sa déception lorsque son adversaire changea brusquement d’attitude. Son regard semblait plus confus qu’autre chose et en ce bref instant l’affrontement ne lui parut plus excitant du tout.

- Vous...êtes de cet Ordre ? J'ai besoin d'aide.

La bête féroce se transforma en une pauvre chose docile. La prêtresse soupira en baissant ses épaules. Et moi qui aurais eut besoin d’un défouloir ce soir ! Elle retira la main de son arme en s’approchant pour donner un coup de pied dans la hache et la faire atterrir à l’autre bout de la pièce avant de retourner à sa place. Elle ne pouvait être sur que ce n’était pas là une tactique, médiocre certes, pour la prendre par surprise, mieux valait rester sur ses gardes. La blonde suspicieuse finit par poser un œil sur l’affiche que le worgen lui tendait.

Après lecture distante du prospectus le Lieutenant posa ses yeux turquoise sur l’être qui lui faisait face en relevant un sourcil accusateur :

- Vous avez le don de parole, ce qui devrait être le signe d’un minimum d’intelligence. Et pourtant vous avez cru bon de vous introduire dans notre bâtiment à l’insu des gardes et de voler de la nourriture dans nos cuisines.

Elle secoua la tête de désapprobation en faisant claquer sa langue sur le palais :

- Qui êtes vous ? Et quelle « aide » attendez-vous d’un ordre militaire tel que le nôtre ? Nous ne sommes pas l’Armée du Salut d’Azeroth ! Faites vite avant que je ne change d’avis et appelle du renfort.

[Vhoron]

J'étais là en face d'elle, sa chevelure blonde digne du plus beau soleil me subjuguait toujours à tel point que je ne l'ai pas vu s'approcher de moi afin de me retirer ma hache, bon de toute façon je n'étais qu'un faible guerrier elle me servait surtout de dissipateur en cas de problèmes, et ça j'en ai eu pas mal...
Bizarrement j'avais l'impression de pouvoir canaliser ma colère et également ma faim en sa présence même si je pouvais reconnaitre et aussi sentir une once de nervosité en elle, et sa manière de me parler comme à un chien au sens propre du terme avait le don de m'agacer.
Il fallait que je suis honnête envers moi même, j'étais fait comme un rat et ma présence n'était plus d'une grande discrétion, en un clin d’œil cette humaine pouvait réveiller ce bâtiment et j'ai comme l'impression qu'il s'agit en fait d'une véritable caserne, je remarque que maintenant le nombre de plats et d'ingrédients dans cette cuisine sans oublier le plan des lieux afficher sur le mur en face de moi, pas de doute possible j'étais bien au quartier général de cet Ordre.

- Vous avez le don de parole, ce qui devrait être le signe d’un minimum d’intelligence. Et pourtant vous avez cru bon de vous introduire dans notre bâtiment à l’insu des gardes et de voler de la nourriture dans nos cuisines.
- Qui êtes vous ? Et quelle « aide » attendez-vous d’un ordre militaire tel que le nôtre ? Nous ne sommes pas l’Armée du Salut d’Azeroth ! Faites vite avant que je ne change d’avis et appelle du renfort.

Encore une de ses phrases rabaissantes mais criantes de vérité en quelques sortes, je pense être victime de cette malédiction jusqu'à ma délivrance final, jusqu'au jour ou je serrai devant la Sainte Gardienne des âmes.
Peut importe elle voulait des réponses et c'était bien évidemment légitimes.
Je m'accrocha d'un petit tabouret jusqu'à m'assoir dessus, j'avais d'une part besoin d'une vraie nuit de sommeil et surtout de confort.
D'un ton des plus serein et surtout avec le bruit de ma nouvelles je lui dévoila des informations.

- Je suis désolé pour le vol de cette nourriture mais j'ai faim, je n'ai pas dormi depuis quelques jours et surtout je viens d'un royaume du Nord, de Gilnéas, notre cité des humains du Nord derrière l'immense mur.
Nous avons été assiégés durant une nuit par des sortes de morts vivant, il y avait de tout des soldats d'os, des catapultes et aussi un ennemi discret et touché par les ténèbres, des loups garou, des Worgens, enfin je suis devenu l'un d'eux j'ai été mordu....

De cette dernière phrase une tristesse mélangée à de la mélancolie s'empara de moi, je repensais à ma ville, ma famille, mes amis tués ou transformés comme moi, que sont-ils devenu ? Mon Roi qu'est-il devenu notre fier dirigeant qui a tenté de nous protéger de toute menace.
Une chose était sur je devrai retourner là bas mais je n'étais pas assez fort et mon maniement des armes laisse vraiment à désirer.

- J'ai lu sur votre affichette votre objectif, s'il vous plait apprenez moi le maniement des armes, je dois retourner sur mon ancien continent mais seul je ne peux rien, votre Ordre cherche à reconquérir les royaumes du Nord, je viens du Nord.
Je dois voir si les miens ont survécus.

J'étais résolument soumis à cette humaine devant moi, j'étais désarmé et à sa merci, j'espère ne pas avoir à le regretter...

[Odeline]

Odeline resta debout et écouta attentivement le récit du worgen. Son visage ne trahit aucune émotion tandis qu’il parlait de sa voix gutturale. Cette histoire toute personne un minimum au fait des événements qui se produisaient en Azeroth la connaissait.

Un silence un peu trop long s’imposa dans la cuisine. Ce qui dérangeait la prêtresse n’était pas l’histoire racontait par l’inconnu, mais plutôt la véracité avec laquelle il la vivait. Comme si cela c’était passé il y avait peu de temps. Elle se mordit la lèvre avant de s’approcher du poilu.

- Vous avez surtout besoin d’un médecin mon brave. D’ailleurs j’attends toujours votre identité.

La blonde approcha lentement une main vers le visage du géant pour lui relever la tête et observer ses pupilles. Elles ne sont pas dilatées… Elle relâcha sa prise et partit en direction de la porte qu’elle ouvrit d’un geste vif.

- Les événements que vous me relatez se sont produits entre l’an 30 et 32. Je suis navrée de vous apprendre que nous sommes en l’an 34.

Odeline montra la sortie au worgen :

- Vous vous jouez de moi, ou alors vous avez besoin d’être diagnostiqué. Dans les deux cas merci de sortir de la cuisine, vous l’empestez à m’en donner la nausée.

[Vhoron]

J'écoutais attentivement l'humaine parler, elle avait cet air supérieur mais cela s'assemblait très bien avec son style vestimentaire, aucun doute possible elle avait un certain grade au sein de l'ordre.
Soudainement elle m'annonça une nouvelle quelque peu grave voir troublante :

- Vous avez surtout besoin d’un médecin mon brave. D’ailleurs j’attends toujours votre identité.
- Les événements que vous me relatez se sont produits entre l’an 30 et 32. Je suis navrée de vous apprendre que nous sommes en l’an 34.

En entendant cette information j'ai cru que le ciel d'Azeroth lui même me tombait sur le crâne, ou sur le museau question de point de vue, je fit quelques pas en avant afin de m'appuyer sur la table comme si le poids de cette information m'alourdissait les épaules, comment ais-je pu oublier deux années de ma triste vie, où sont passés mes souvenirs ?
De nombreuses questions sans réponses, sans même une trame de logique.
J'étais perdu dans mes pensées, j'essayais de me souvenir mais à part un mal de crâne à force de forcer sur ma mémoire je n'obtenais rien.
Mes amis, ma famille étaient alors plus que mort surement mais je ne devais pas lâcher prise, mais je remarquais également l'impatience de l'humaine à mon égard :

- Vous vous jouez de moi, ou alors vous avez besoin d’être diagnostiqué. Dans les deux cas merci de sortir de la cuisine, vous l’empestez à m’en donner la nausée.

Elle voulait que je parte, apparemment ma présence dérangeait :

- Non je ne peux pas, j'ai besoin de réponses ! Je suis Vhoron de Gilénas, autrefois j'étais guerrier dans la Milice, j'ai besoin de retrouver ma véritable identité, j'ai besoin d'aide !

Il y avait trop de mauvaises nouvelles, les années à première vue perdue évaporées sans laissé de traces, l'espoir de revoir les miens, le refus même de cette humaine à m'aider.
Je sentais la bête en moi s'énerver...

[Odeline]

Le sourcil méchamment pointé Odeline avança rapidement vers le worgen qui semblait rugir de l’intérieur. Elle pensa qu’une tape sur le museau ne suffirait pas et lui agrippa alors les poils sous le menton afin de positionner l’énorme tête de la bête face à la sienne. Si Vhoron l’avait voulu il lui aurait été facile d’arracher la trogne de la jolie blonde d’un coup de mâchoire, mais la détermination de ce regard turquoise l’en dissuaderait certainement. S’il possédait un minimum de bon sens du moins…

- Premièrement, si j’avais voulu vous mettre à la porte vous n’auriez eut le loisir de protester.

L’haleine chaude et suffocante de l’homme loup nappait le visage poudré de l’humaine. Elle dissimula du mieux qu’elle put le dégoût grandissant provoqué par l’odeur bestiale du gilnéen.

- Deuxièmement, je suis de bonne humeur ce soir, alors je vais vous laisser le bénéfice du doute. Votre tête de six pieds de long me laisse à penser que vous êtes plus surpris que moi par la situation. Un guerrier qui aurait besoin qu’on lui apprenne à manier les armes ? Il va falloir m’en dire plus. Mais pour le moment…

Le lieutenant relâcha la touffe de poil afin de libérer Vhoron.

- Nous avons un début de réponse : vous avez besoin d’un médecin. Nous allons voir si le notre est de garde à l’infirmerie. Vous me reparlerez de "l'aide" que vous réclamez par la suite. Une fois encore, nous ne faisons pas de cas par cas, nous formons des éléments capables d'être efficaces dans la reconquête du royaume de Lordaeron. Vos problèmes d'identité, sont VOS problèmes, pas les nôtres. Sachez que l'ordre n’engage pas de malade dans ses rangs. La faiblesse, nous la déléguons à nos ennemis !

Un éclair de fureur anima ses turquoises. Alors qu’elle se dirigeait déjà vers la sortie, la prêtresse se retourna amusée :

- On le prononce Gilnéas et pas Gilénas. Quel piètre natif vous faites.

[Vhoron]

(Désolé erreur de frappe lors du mot Gilnéas, quant au maniement d'armes je suis level 20 dans le jeu donc pour moi plus tu es bas en niveau plus tu as besoin d'expériences pour ta classe mais je sais comment l'introduire dans le RP de mon personnage
Petite parenthèse j'ai 4 niveaux 90 coté Horde et un seul coté Alliance + celui ci)

Après ces échanges de joutes verbales avec l'humaine celle ci s'approcha de moi toujours animée par son air supérieur, est ce que tous les humains sont comme ça ? Est ce que j'ai été comme ça ? Inutile de me poser plus de questions j'avais eu mon lot de maux de têtes pour le restant de mes jours.
Elle m'aggripa les sous mon menton, cela me piqua un peu mais sans plus, à ce moment précis j'ai réussi à contrôler la bête qui était en moi, j'aurai pu la mordre mais non.

- Premièrement, si j’avais voulu vous mettre à la porte vous n’auriez eut le loisir de protester.
- Deuxièmement, je suis de bonne humeur ce soir, alors je vais vous laisser le bénéfice du doute. Votre tête de six pieds de long me laisse à penser que vous êtes plus surpris que moi par la situation. Un guerrier qui aurait besoin qu’on lui apprenne à manier les armes ? Il va falloir m’en dire plus. Mais pour le moment…

Il est vrai que je n'ai pas abordé ce sujet, en même temps j'avais trop d'informations me passant par la tête à donner mais il va falloir que j'aborde ce sujet en temps voulu.
A l'époque j'avais un bon grade dans la Milice Gilnéenne, nous étions un petit groupe d'habitant qui patrouillaient le soir venu pendant que la majeur partie des gardes se reposaient, je me souviens que j'étais un guerrier aguérit je donnais même des cours aux petits de la cité.
Mais depuis la morsure c'est comme si mon ancienne vie et mes connaissances avaient disparues en même temps, j'espère seulement pouvoir ré obtenir cette expérience un jour.

- Nous avons un début de réponse : vous avez besoin d’un médecin. Nous allons voir si le notre est de garde à l’infirmerie. Vous me reparlerez de "l'aide" que vous réclamez par la suite. Une fois encore, nous ne faisons pas de cas par cas, nous formons des éléments capables d'être efficaces dans la reconquête du royaume de Lordaeron. Vos problèmes d'identité, sont VOS problèmes, pas les nôtres. Sachez que l'ordre n’engage pas de malade dans ses rangs. La faiblesse, nous la déléguons à nos ennemis !

Voila qui était clair je dois mettre mes problèmes personnelles de coté, l'ombre d'un moment j'avais l'impression d'être un humain parmi tant d'autres mais le reflet de mon corps dans le miroir doré sur le mur me rappela rapidement ce que j'étais devenu, ce que ces morts vivants ont fait à ma ville, peut être est-ce eux qui nous on envoyé ces Worgens ?
Bizarrement ces échanges de paroles avec cette Dame m'on animés d'une haine rapide de ces Réprouvés, j'aimerai bien marcher sur leur cité comme ils l'on fait chez moi, j'avais soudainement une envie de vengeance et je sentais bouillir en moi le guerrier que j'étais et que je serrai peut être un jour...

- Je vous suis pour l'infirmerie.

[Odeline]

- Je vous suis pour l'infirmerie.

Leur déplacement fut bref, le Lieutenant prit la tête en traversant la salle commune. Sans se retourner, la jeune femme se référait aux cliquetis produits par les griffes du worgen sur le sol en pierre. Sa longue natte épaisse balançait de gauche à droite au rythme de ses hanches. La pièce dépassée, elle ouvrit une porte en y frappant trois coups secs. Odeline y passa la tête afin d’échanger quelques mots avec une personne se trouvant à l’intérieur. Elle en ressortit en grimaçant, un parchemin et un crayon mine à la main.

- Le médecin est absent ce soir. L’infirmière de garde ne pourra rien pour nous. Je noterais dans mon rapport que vous devez impérativement passer un examen médical approfondi. Soupir. Je vais dégrossir le travail moi-même… Par ici.

Hors de question de faire entrer cette puanteur sur les coussins douillets et les tapis de la salle de réception. Les bancs en bois de la salle commune suffiraient amplement à leur échange. La prêtresse s’assit sur l’un des bancs et désigna celui qui lui était opposé au candidat :

- Bien commençons. Dame Odeline de Malistra, Lieutenant des Gardiens du Glas et Diacre de l’Ost Pourpre. Je vous reçois ce soir en la qualité de recruteur afin de recueillir votre candidature.

Elle se racla la gorge en passant son immense natte sur l’épaule gauche, le crayon prêt à griffonner le parchemin ouvert :

- Identité complète, âge, nationalité, profession, statut marital.

[Vhoron]

Je pense avoir réussi à capter l'attention de l'Humaine, elle ouvrit le chemin en direction de l'infirmerie je la suivait au pas, elle ne prit pas le temps de se retourner voir si j'étais toujours là, cet air hautain lui allait bien.
Elle ressortit avec un crayon et un parchemin.

- Le médecin est absent ce soir. L’infirmière de garde ne pourra rien pour nous. Je noterais dans mon rapport que vous devez impérativement passer un examen médical approfondi. Soupir. Je vais dégrossir le travail moi-même… Par ici.

Bon cela attendra pour l'infirmerie, je vit la prêtresse s'asseoir sur un banc en bois rudimentaire et elle commence à me parler d'un ton sec :

- Bien commençons. Dame Odeline de Malistra, Lieutenant des Gardiens du Glas et Diacre de l’Ost Pourpre. Je vous reçois ce soir en la qualité de recruteur afin de recueillir votre candidature.
- Identité complète, âge, nationalité, profession, statut marital.

J'y étais je touchais du doigt ou de la griffe un de mes objectifs, je fis un petit sourir de soulagement en direction de l'humaine et d'un ton des plus sérieux je lui répondit.

- Vhoron Griffe Nuit 23 années de Gilnéas je suis débutant en minage et en ingénierie et je suis célibataire.

Je croisais les pattes et je m’adossais sur le mur en pierre derrière moi toujours avec un petit rictus de victoire, il me restait une petite question à la prêtresse qui je pense allait l'énerver un petit peu :

- Auriez vous un salle d'eau pour un bain ?

[Odeline]

Odeline nota assidûment les informations fournies par Vhoron. Elle nota aussi mentalement l’attitude détendue du soi-disant amnésique.

- Auriez vous un salle d'eau pour un bain ?

Son sourcil pointa une fois de plus, un tic récurrent à ses changements d’humeurs ou étonnements. Elle releva la tête en souriant.

- Ser Griffe Nuit c’est cela ? Nous repasserons pour l’originalité… Vous m’avez l’air assez serein pour quelqu’un qui vient d’apprendre qu’il a perdu deux années de sa vie. Après cette TRAGIQUE nouvelle votre premier désir est donc de prendre un bain ?

La prêtresse éclata franchement de rire. Il lui fallut quelques secondes pour se reprendre et essuyer les petites larmes formées aux coins de ses yeux.

- Ce ne serait pas du luxe, mais nous verrons cela après votre entretien.

Le Lieutenant n’était pas une personne hautaine, mais une femme devenue distante et pragmatique, voir « légèrement » cynique. Un contraste bouleversant avec la femme qu’elle était une année auparavant, une prêtresse généreuse, souriante, un tantinet naïve et pleine d’espoir.

- Expliquez moi votre parcours et les raisons qui vous ont mené à vous introduire ici.

[Vhoron]

J'étais agacé de la voir se moquer de moi, j'avais pratiquement pas dormi pendant quelques nuits et vécu pratiquement comme un véritable clandestin d'autant plus que j'avais dorénavant une forme de loup garou alors oui je voulais un bain, surtout que maintenant je devrai entretenir mon poil.
Mais bon l'humaine avait encore quelques questions.
Il est vrai que je ne lui ai pas raconté toute l'histoire de mon arrivée dans ce bastion.
Je repris une position plus sérieuse sur le banc avec une pincée d'air des plus solennel mon regard de couleur rouge alla directement dans les yeux de l'humaine.

- Je ne vous ai pas raconté comment je suis arrivé jusqu'à chez vous c'est vrai alors ouvrez bien vos oreilles gente dame.

Après tout il était peut être temps que je me forge un caractère, peut être m'inspire-t-elle ?

- Lorsque j'ai fuit le royaume du Nord j'ai failli me noyer dans un fleuve, j'étais perdu je ne savais où aller, j'ai vu des bannières de ces morts vivants enfin Réprouvés alors je me suis jeté corps et âme ou plutôt poil directement dans ce fleuve, un suicide ? Non juste du désespoir.

Afin de me rappeler le moindre souvenir je décida de me lever afin de donner plus de vie à mon récit et surtout pour montrer que je commençais à me sentir un peu plus à l'aise en sa présence rude et droite.

- J'ai alors senti quelqu'un me recueillir dans l'eau et m'installer sur le bois dur et humide d'un petit bateau je ne sais plus quelle personne c'était je me souviens juste d'une voix assez rauque, peut être quelqu'un d'âgé mais c'était un humain j'en suis quasiment sur.

Je posa ma patte droite sur mon crâne, j’extirpai des souvenirs, des brides de souvenir, je plissais également mes yeux afin de ressentir le plus possible ces moments passés.

- J'étais complètement sonné, épuisé et lassé de cette longue nuit de fuite mais j'écoutais cet homme parler, il ne me parlait pas à moi mais plutôt à lui même.

* Encore un Worgen mais celui là est différent il n'a pas l'apparence des bêtes maudite des clairières ni des créations folles de la reine Noire, non je dirai encore un Gilnéen maudit.
Sait-il que son roi s'est allié à L'Alliance ?*

Voilà ce dont je me souvenais, le reste n'est que brume, la suite des évènements qui me reviennent est mon arrivée au port et la panique qui s'est emparé de moi en voyant le regard des humains et surtout la vue d'autres "choses" comme moi.
Je me retournais vers la noble dame qui m'écoutait surement d'une oreille attentive et d'un air sérieux je me suis approché d'elle toujours mon bout de papier de l'Ordre à la main :

- Alors oui j'ai vu pas mal de vos affichettes, au début je pensais surtout à un toit pour me protéger, mais relater les souvenirs avec vous et surtout grâce à vos informations de mes deux années perdues je sais une chose, ces Réprouvés sont responsables de ce qui m'arrive de ce qui EST arrivé à Gilnéas.

Je retournais dans la cuisine où était ma hache et je l'a saisit, je retournais face à la dame humaine et je pliais mon genoux droit en tenant ma hache :

- Je veux que ces morts vivant paient pour ma vie dorénavant maudite, même si je ne suis qu'un faible guerrier pour le moment, je vous prit de me donner ma chance.
Combattre les morts vivants et reconquérir les royaumes du Nord sont un de vos objectifs ? Cela devient le mien également et aussi pour trouver des réponses à mes questions personnelles.

J'attendais la réponse de l'humaine avec une once de défi dans mon regard plongé dans le sien.

[Odeline]

Odeline ne releva pas énormément de points importants à noter. Elle résuma brièvement le récit et prit quelques notes à côté d’un signe « DANGER !!». Le haut du parchemin relevé empêcha le worgen de pouvoir en lire d’avantage.

La prêtresse se releva rapidement lorsque Vhoron sortit de la salle commune sans prévenir. Elle soupira à son retour avec la hache, pensant qu’un coup de folie le démangeait. La crispation de son visage se transforma en sourire à l’instant où le genou de l’amnésique toucha le sol.

- Votre motivation est notée. Nous avons tous une raison de nous battre, êtres chers perdus, vengeance, gloire...

Un voile d'émotion forte sembla recouvrir le regard de la jeune femme pendant quelques secondes.

- Mais gardez votre mise en scène pour les cérémonies ou les personnes qui aiment le folklore.

Le lieutenant se rassit en continuant de sourire. Elle ne se moquait pas mais se souvint alors de la même passion utopique qui l’animait jadis. D’un geste de la main elle lui indiqua un râtelier pour poser sa hache puis le banc avant de se rasseoir à son tour.

- Vous êtes un passionné, un impulsif à ce que je vois. Vous agissez avant de réfléchir, ce qui expliquerait votre intrusion ici. Ces traits de caractère doivent être maîtrisés et exploités dans un ordre militaire tel que l’Ost Pourpre. Suivre les ordres, se discipliner. En serez-vous capable Ser Griffe Nuit ?

Les traits de son visage reprirent l’expression froide qui l’animait habituellement.

- Votre période d’amnésie est longue. Elle devra certainement faire l’objet d’une enquête. Nous ne pouvons nous permettre de mettre les autres militaires de l’ordre en danger. Cette « amnésie » pourrait très bien être prétexte à des actes inavouables… Je cherche ici à comprendre qui vous êtes. Lorsque je vous demandais de me décrire votre parcours, j’entendais depuis le début. Vous aviez bien une vie à Gilnéas ? Pourquoi avoir rejoint la milice ? Qui sont vos parents, frères, sœurs ? Merci de faire dans les grandes lignes le jour va se lever.

Dans l’infirmerie une ouïe très développée telle que celle d’un worgen aurait certainement pu entendre l’échange à voix base entre l’infirmière et un patient dans l’autre pièce fermée :
- Quelle odeur insoutenable…
- Oui, comme tu dis. Mais le Lieutenant m’a fait signe qu’elle allait expédier le candidat le plus rapidement possible. Une question de quelques minutes et nous pourrons ouvrir les fenêtres.
- La Lumière soit louée.

[Vhoron]

Je m'attendais clairement à une réponse de ce type de ce type de Dame ou plutôt quelqu'un de ce rang mais elle attendait que je me mette plus à nu encore, elle avait raison moi même je ne sais plus ce qui s'est passé pendant ces deux années.
Rejoindre l'Ordre pour moi était une bonne occasion de faire payer à ces morts vivant ce qu'ils ont fait à MA Gilnéas mais aussi l'occasion pour moi de retourner dans le Nord afin de recoller les morceaux de mes deux années.
Le jour n'allai pas tardé à se lever et pourtant j'avais beaucoup à dire sur mon ancienne vie, sur mon passé.

- Ma dame J'espère que vous avez du temps j'ai beaucoup à dire sur mon passé.

Avant mon récit je retournais une fois de plus en déposant ma hache sur le râtelier présenté en direction des cuisine, je saisis une tasse en bois qui avait du charme d'ailleurs et très à mon aise je me servait un peu de lait, j'ai toujours eu un faible pour du lait bien froid.

- Ah oui j'oubliais, me discipliner ? Oui je peux mais il me faudra un peu de temps je ne vous connait pas moi non plus.

J'avalais une bonne gorgé avant mon récit.

- Mes parents étaient plus que normaux, une mère aimante travaillant comme prêtresse du sacré entendez par là soigneuse à la garnison de ma cité et un père un peu plus stricte qui travaillait lui à la forge, oui je parle au passé car ils ont été tués lors du siège de Gilnéas.

A ce moment là je sentais les larmes me monter aux yeux, c'est toujours un sujet sensible.

- J'ai également deux frères, mon premier est mon ainé il s'appelle Vhoran, c'est un arcaniste sombre d'après les dernières nouvelles que j'ai eu, je l'ai perdu de vue lors du siège, il avait des affaires à récupérer dans la grande bibliothèque de la cité, j'espère simplement qu'il n'a pas été mordu comme moi...
Si cela ne vous dérange pas je ne vous parlerai pas trop de mon dernier frère, plus jeune seulement d'une année, disons qu'il n'avait pas les mêmes goûts de l'époque de la surprotection de notre peuple par notre Roi, il avait décidait un jour de braver l'immense mur, de ce jour nous ne l'avons jamais revu...
- A mon adolescence j'ai aidé mon père à la forge mais je n'aimait pas fabriquer les armes sans les utiliser par la suite, comme un clandestin je m'amusais à faire des passes d'armes une fois la nuit tomber dehors jusqu'à ce que je tombe sur la milice qui patrouillait la nuit pour le couvre feu de la cité, le chef Hodrig a donc décidé de m'apprendre à manier les armes jusqu'à ce que je soit en âge d'intégrer cette milice, c'était pour moi l'occasion de protéger ma ville mais aussi d'en apprendre plus sur l'art de manier le fer.
On avait pour habitude de ce réunir lorsque nous travaillons pas afin de faire quelques passes, j'ai beaucoup appris de lui même si à l'heure actuelle j'ai perdu beaucoup d'expériences.
Très bon au fait ce lait.