Candidature d'Anolya Telmirënstein.

[Anolya Telmirënstein]

L'après-midi se finit. Le soleil est déjà caché dans les arbres verdoyants, poussant au calme et a la sérénitée. Seul le vent rompt le silence, et le bruit des arbres qui se chatouillent entre eux est une mélodie qu'on entend que trop peu. Je me serai bien allongée dans l'herbe, mais j'y suis allergique, et j'ai a faire.

Un peu plus loin, sous des arbres différents, mais semblables, un bastion de pierre blanches, sans doute du marbre, avec un toit couvert de tuiles bleues se dresse et fait face a une tour, toujours en pierres blanches, les deux structures jointes pas une route de gravas bordée de barrieres de bois. Cette même route est coupée par une autre perpendiculaire, qui joint, elle, Comté-de-l'or, a la Marche de l'Ouest. Un leger "Pop" se fait entendre devant le bastion, je distingue deux meches roses qui me raient le visage, et mon corps, se solidifiant, vétu d'une robe rouge, doublée de blanc, et bordée de tissu doré. Je n'ai pas mon baton, pas la peine. Je viens dans un but precis, et surement pas pour flemmarder devant l'ampleur du bastion.

Je m'arette a l'entrée, après avoir gravis une grande marche, petite, pour vous. Et je parle d'une voix aussi petite que moi-même, après m'être eclairci la gorge.
-Hem, y'a t-il quelqu'un, ici ?... J'aperçois brievement un mur interieur, toujours les mêmes pierres blanche, mais tenant d'une main cimentée une torche enflamée. Quelqu'un s'aproche de moi.

[Adjoint Rainer]

L'Adjoint Rainer ronchonnait. Certes, la chose lui arrivait fréquemment. Certaines mauvaises langues racontaient même - sous le manteau - que c'était là son état naturel. Toujours est-il que, en ce début de soirée, le vétéran était réellement grincheux. La faute à un dîner qu'il jugeait indigne de celui d'un bon soldat. Depuis quelques jours, le poisson avait remplacé le porc sur les tables de la Garnison. La faute à ce petit prétentieux de secrétaire de la Sénéchal, qui avait sorti des études improbables pour justifier l'imposition du carême à tous les membres de l'ordre. Rainer n'avait rien contre le poisson, par principe. Mais il considérait qu'un homme devait, pour gagner des forces, ne pas se priver d'une bonne viande en guise de source d'énergie.

C'était donc dans cet état d'esprit que le vétéran tomba, à l'entrée de la Garnison, sur une gnome dont rien n'avait laissé présager la venue. Surpris, il faillit rentrer dans l'inconnue, puis la morigéna du regard.

Que faites-vous ici ? Qui êtes-vous ?

[Anolya Telmirënstein]

Après avoir attendu quelques instant, je distingue l'homme en armure, il me demande mon nom, et ce que je fais ici, après avoir ronchonné. J'essaye de le regarder dans les yeux, même si je n'aime pas le faire, j'ai quelques antécedants de crampes, ou de torticolis, mais je dois faire bonne impression.
-Bonsoir, je me nomme Anolya Telmirënstein, je suis venue un peu plus tot dans la journée pour m'entretenir avec vos supérieurs au sujet de la Garde d'Argent, dit-je, je voudrais voir un officier, avec lequel je pourrai m'entretenir pour être, peut-être, recrutée par l'Ost Pourpre. En levant la tête et en faisant adopter un angle anormal a ma nuque, je le dévisage, en attendant sa réponse.

[Adjoint Rainer]

La Garde d'Argent ? Rainer réfléchit. Ah oui, c'est vrai, vous étiez avec deux gaillards. Je m'en souviens à présent.

Si l'Adjoint avait en tête la moindre remarque quant au subit changement de casque de la gnome, il n'ajouta rien : discipliné et prudent, il savait que ces choses là n'étaient pas de son ressort, et il décida donc d'en référer à de plus hautes instances.

Je vais vous mettre en relation avec une personne de la Garnison. Veuillez me suivre dame... euh... Telmiri... Telmora... bref, dame.

Embêté de ne pas avoir su retenir le nom de la visiteuse, Rainer la précéda dans les couloirs du bâtiment, à la recherche d'une personne susceptible de la prendre en charge.

[Hadariel]

Hadariel sortait du réfectoire, il allait en direction de la grande porte.

« Bon il faut que je trouve un endroit calme pour lire. » Il avançait donc dans les couloirs quand il croisa le chemin de Rainer.

« Oh bonsoir Rainer » Hadariel s’inclina devant le vétéran.

« Comment allez-vous ? » Hadariel remarqua qu’il était accompagné.

« Oh Bonsoir, je me présente, je suis Hadariel Saer, Ecuyer de l’ost pourpre, que puis-je pour vous ? » Hadariel s’inclina devant la Dame.

[Anolya Telmirënstein]

-Oh Bonsoir, je me présente, je suis Hadariel Saer, Ecuyer de l'ost pourpre, que puis-je pour vous ?
Il s'incline devant moi, il est a bonne distance, pas besoin de me tordre le cou pour lui répondre une révérence. Je me présente encore et ré-explique ma venue ici.
-Bonsoir, je me nomme Anolya Telmirënstein, je suis venue plus tot dans l'après midi, pour parlez a vos superieurs de la Garde d'Argent, je revient pour avoir une chance d'être recrutée dans vos rangs.

[Hadariel]

« Hum, je vois. »

Hadariel avait un choix de vie ou de mort à faire, essayer de trouver un officier, ou lire son Libram.
Le choix fut vite fait.

« Bonne chance dans votre quête pour trouver un officier Ma Dame ! »
Il fit quelque pas, puis se retourna.

« Bon essayons d’en trouver un… »

Il fit signe à Anolya de le suivre.

« Parlez moi de vous sinon, votre métier, ou vos capacités. »

Hadariel marchait avec dans sa main droite son Libram fermé, ce qui est rare chez cet homme.

[Anolya Telmirënstein]

Je suis donc le dénomé Hadariel dans les couloirs, m'enlevant a l'Adjoint Rainer, pour chercher un officier, toujours...

-Je suis une Magicienne, dans le jargon, on dit "Arcaniste", invocations et sorts illusionistes, c'est pour moi. J'ai quelques bases de couture, aussi, et d'enchantements, mais rien de très exceptionnel, je réussi plus dans la magie de combat qu'a autre chose... Je regarde son libram, et je pousse un "Ah" surpris. Vous lisez ?... Moi aussi je dois dire, j'adore lire, je m'estime, sans me vanter, être asser cultivée, mais, on apprend rien d'autre que la théorie, dans les bouquins, ce qu'il faut, en véritée, c'est s'exercer dehors, vous êtes d'accord ? Et je continue sans lui laisser le temps de répondre. J'ai donc parcouru le monde, et je le connais très bien, maintenant, j'ai appronfondi mes connaissances par la pratiques, et dorénavant, je la maitrise assez bien. Voyant l'homme lassé, je m'arette.

Nous continuons d'avancer dans les couloirs, dans le silence rompu par le bruit de nos pas.

[Leonyes]

Leonyes était en train de se susten, substen, GRIGNOTER dans la cuisine, quand son oreille indélicate saisit à la volé la discussion légère de deux gardes qui passaient par la salle commune :

« Haha, oé, une Gnome qui se présente, mon gars ! tu va voir que notre bonne Dame va en faire élevage, on va bien rire de not’gueule dans tout Comté de l’or j’te dis. »


Le Gnome sortit au galop, une louche à la main pour tenter de corriger ses collègues, mais ils étaient déjà loin.

-Bon, allons accueillir ma compatriote !

Une fois dehors, l’entrée était déjà déserte, seul Monsieur l’adjoint Rainer était la, apparemment amusé de voir le Gnome déçu.

-Oh ! encore raté !

[Hadariel]

Hadariel écoutait la gnome parler quand il entendit une chose « Vous lisez ?... Moi aussi je dois dire, j'adore lire, je m'estime, sans me vanter, être asser cultivée, mais, on apprend rien d'autre que la théorie, dans les bouquins, ce qu'il faut, en véritée, c'est s'exercer dehors, vous êtes d'accord ? »

Il s’arrêta net. Il regarda la gnome dans le blanc des yeux.

« Ceci madame n’est pas un livre ordinaire, c’est un Libram, c’est un livre de religion, et non pas un livre de théorie pour de la magie ou pour le combat, c’est bien plus que ça. »

Il reprit la recherche d’un officier dans les couloirs.

« Et pour répondre à votre question, la théorie est obligatoire pour comprendre la pratique, il faut passer par là pour devenir meilleur, pour ma pars je m’entraine pour le combat avec mon Chevalier, Sir Kothran Merath. C'est un bon maitre d'arme, enfin bref.»

Il regarda la gnome avec un sourire.

« Et Sinon, comment va Garvin ? Vous savez, votre chef, car c’est un ancien frère d’arme... »

Il regarda la gnome pour avoir une réponse.

[Anolya Telmirënstein]

-Et sinon, comment va Garvin ? Vous savez, votre chef, car c'était un ancien frère d'arme...

-Oh, je ne le fréquente pas souvent, mais je suppose qu'il va bien, oui...
J'était plus occupée a me demander ce qu'était réelement une religion, et pourquoi cette personne semblait s'y accrocher, je suis de nature beaucoup plus rationelle que pieuse. Quoi qu'il en soit, j'ai répondu vrai, je ne connaissait pas Garvin il y a deux semaines, alors pourquoi m'occuperai-je de sa santé ?... C'est mon chef ? Non, c'est mon ancien chef. Je décide de ne plus rien dire, espérant qu'il ne pose pas d'autre questions de ce genre, et qu'il clora le sujet.

Nous continuons notre marche dans les couloirs, que je commence a trouver labyrinthiques, aux murs d'un blanc pur.

[Hadariel]

-Oh, je ne le fréquente pas souvent, mais je suppose qu'il va bien, oui...
Hadariel ne posa pas plus de question sur le sujet.

Ne trouvant personne il partit dans un endroit bien particulier. Les deux personnes arrivèrent devant une porte toute neuve. Hadariel ouvrit la porte.

« AH, enfin un endroit calme »

Hadariel entra dans la Chapelle de l’Ost qui est toute neuve. On sent que la chapelle est un endroit de calme et de repos.

« Entrez donc Ma Dame »

Il fit signe à la gnome d’entrer.

« Prenez place »

Hadariel montra un banc tout neuf.

« Bon parlez moi de vous, de votre histoire, de votre passé. Enfin si vous voulez. »

[Anolya Telmirënstein]

-Bon parlez moi de vous, de votre histoire, de votre passé. Enfin si vous voulez.

Après un moment de silence, je m'attaque a sa question.
-Je suis née au Refuge de l'Orniere, dans les Hautes Terres d'Arathi, au nord de Khaz'Modan, après le viaduc de Thandol. J'y passe une enorme partie de mon enfance a lire, predestinée a devenir mage comme mes deux parents, dit-je, je n'aime pas parler d'eux, leur souvenir me rend nostalgique, mais hélas, ils sont décédés et j'ai du finir par grandir seule, c'est a cette période que je me suis fait une amie, une personne singulière, elle avait perdu sa mère, et son père avait disparu, avec deux ans de moins que moi, elle desirait découvrir le monde, elle avait ce penchant d'aventurier un peu fou, mais sa détermination était telle, qu'elle partirai, même sans moi, j'ai du renoncer a mes livres, je ne voulait pas me retrouver seule encore, et là, je l'ai suivie , poursuivai-je. Nous avons donc voyager vers le Sud, le Nord devenu trop dangereux et trop familier pour mon amie, elle s'aretta a Hurlevent, ou elle espera trouver de la famille, au moment de repartir, nous avons pris compte que nous venions de poser nos marques, nous avions créer des liens, alors nous nous sommes séparées dans la ville.

Repenser a mon histoire me fit un choc : la mort de mes parents, je les revois, a l'agonie dans leur chambre, leurs nerfs se tirants jusqu'a rompre, juste a cause d'un couteau rouillé lors d'une dispute.

-Je suis restée a Hurlevent durant cinq ans, dit-je. J'ai enchainé quelques postes, jusqu'a celui dans la Garde d'Argent, mon amie s'étant mariée a Monsieur Lonor, je l'ai remplacée durant les missions diplomatiques, bien que mon grade ne me le permette pas, le Capitaine avait confiance, en moi, maintenant qu'ils sont séparés, elle prend un peu plus a coeur son rôle, et c'était ma dernière mission diplomatique, avec vous. Je comptais quitter l'ordre depuis longtemps.

Je regarde la chapelle, puis l'homme, son libram sur les genoux.

[Hadariel]

Hadariel regarde la gnome et l’écoute avec attention. L’homme dégage naturellement une Aura de sérénité et de calme. Ce qui a pour effet de mettre la gnome à l’aise.

« La mort de proche est toujours une tragédie. »

Hadariel repense à sa famille tuée à cause du Fléau.

« Vous voulez donc rejoindre nos rangs ? Pourquoi ? Et pourquoi quitter la Garde d’Argent ?»

Hadariel est calme, son Libram sur les genoux.

[Anolya Telmirënstein]

Je me met a mon aise sur le banc neuf, regardant le decors, et repondant au Paladin.

-Eh bien, j'avais rejoins la Garde d'Argent pour aider mon amie, c'est vrai que j'ai pris gout aux membres, et toutes les choses qu'elle offre, mais, je ne sais pas, je ne m'y sent pas "chez-moi", j'éprouve un certain inconfort quand je porte l'insigne, tout un tas de petits détails. Je cherche un ordre plus apte a m'acceuillir depuis pas mal de temps, et cette réunion m'a ouvert les yeux sur le votre. Oh, bien sur, j'avais déjà entendu parler de l'Ost Pourpre, ses desseins, sa hierarchie, des choses interessantes, auxquelles je me ferait un plaisir de m'ajouter.