Kothran s'y attendait, mais pas à ce point... A vrai dire il n'avait jamais vraiment approché la Sénéchal, si ce n'est lors des rares réunions de l'Ost Pourpre et là encore, il ne lui avais jamais parlé.
Il attendit que Dame Lahidi ai fini de déverser sa mauvaise humeur sur Magdalenna, Complainte et lui même puis enchaîna aussi rapidement que possible, afin qu'il puisse en placer une. Toute fois Kothran avait appris un nouveau mot lors de la dernière réunion, et il n'allait pas tarder à l'exploiter. En effet, il fallait qu'il agisse avec "DI-PLO-MA-CIE" :
- Sans vouloir vous offenser, Ô combien vénérée Sénéchal, je crois que vous faites erreur. Les deux personnes que vous voyez là sont ici pour un recrutement et moi, je ne fais que les escorter auprès de vous.
Marquant une pause, il désigna les deux invités.
- Voici Mademoiselle Magdalenna et Monsieur... "Complainte", ils souhaitent tous deux rejoindre nos rangs si j'ai bien compris.
Ayant fini sa petite introduction, il chercha instinctivement son bouclier histoire de ne pas en prendre plein la gueule, mais dans ce cas de figure, un bouclier s'avérait complètement inutile...
[Candidature] Le non-mort et la jouvencelle
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Magdalenna
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- Enregistré le : dim. 21 nov., 2010 7:30 pm
Magda suivit donc leur guide jusqu'à l'intérieur de la forteresse. Elle manquait de s'étouffer de joie à chaque intersection.
- Ooooh, c'est grand... Wahou, c'est haut de plafond dites donc ! C'est là que vous dormez ? Oh le joli minou !
Au passage d'une brochette de jeunes chevaliers, elle se figea complètement et les regarda passer, l'oeil hagard, avant de rattraper ses compagnons.
- Monsieur Complainte... !
Trop tard, ils étaient devant la porte. T.R.A.U.M.A... Coup de bol, Magdalenna avait toujours été plutôt douée en anagrammes. Voyons voir...
- Tramu... Ramau... Truuuuam... mrrr....
La porte s'ouvrit, interrompant ses chuchotements concentrés. Une draeneï. La rouquine effectua un drôle de petit saut en arrière, la mine effarée. Une draeneï ! L'un d'entre eux leur avait fichu une vraie frousse il y avait quelque années, à sa soeur et elle. La leçon qu'elle en avait tiré, c'était qu'il ne fallait surtout pas s'aventurer à les traiter de biquette.
Pourtant c'était plus ou moins ça quand même... Ne regarde pas les sabots, Magda, ne regarde surtout pas les sabots... Gasp. Et elle avait pas l'air commode en plus. Il fallait faire bonne impression. Magda se fendit donc d'une révérence maladroite.
- Oui, je heu... C'est ça. Tout à fait.
Elle se mit à se balancer d'avant en arrière. Pointe, talon, pointe, talon...
- Parfaitement...
Le regard de glace de la b... draeneï était vraiment trop impressionnant.
- Ooooh, c'est grand... Wahou, c'est haut de plafond dites donc ! C'est là que vous dormez ? Oh le joli minou !
Au passage d'une brochette de jeunes chevaliers, elle se figea complètement et les regarda passer, l'oeil hagard, avant de rattraper ses compagnons.
- Monsieur Complainte... !
Trop tard, ils étaient devant la porte. T.R.A.U.M.A... Coup de bol, Magdalenna avait toujours été plutôt douée en anagrammes. Voyons voir...
- Tramu... Ramau... Truuuuam... mrrr....
La porte s'ouvrit, interrompant ses chuchotements concentrés. Une draeneï. La rouquine effectua un drôle de petit saut en arrière, la mine effarée. Une draeneï ! L'un d'entre eux leur avait fichu une vraie frousse il y avait quelque années, à sa soeur et elle. La leçon qu'elle en avait tiré, c'était qu'il ne fallait surtout pas s'aventurer à les traiter de biquette.
Pourtant c'était plus ou moins ça quand même... Ne regarde pas les sabots, Magda, ne regarde surtout pas les sabots... Gasp. Et elle avait pas l'air commode en plus. Il fallait faire bonne impression. Magda se fendit donc d'une révérence maladroite.
- Oui, je heu... C'est ça. Tout à fait.
Elle se mit à se balancer d'avant en arrière. Pointe, talon, pointe, talon...
- Parfaitement...
Le regard de glace de la b... draeneï était vraiment trop impressionnant.
" Tu suis le chemin de la capitale jusqu'au croisement de Comté de l'or. De là, tu continues tout droit et quand tu vois des gugusses dans une forteresse, t'es arrivée. "
La draeneï toisa Magdalenna un long moment, laissant peser un silence aussi pesant qu'accusateur. La gorgone locale profitait de sa haute stature pour regarder son interlocutrice de très haut dans tous les sens du terme...
A en juger par sa moue méprisante, Hadjirah n'était pas prête à offrir un accueil à base de thé et de petits gâteaux... Une soupe d'orties, à la limite...
Quand elle eut finit de jauger Magdalenna, elle fit un signe sec de la main en direction des deux hommes :
"Nos candidatures ne sont pas un recrutement pour la foire de Sombrelune, que je sache, nous n'auditionnons pas les groupes. Une chose à la fois. Et ce monsieur "Complainte" verra venir son tour s'il peut patienter, et me présenter autre chose qu'un nom de scène."
Sèche, glaciale, sans concession, Hadjirah fit signe à la jeune femme d'entrer, avant d'ajouter à l'attention de Kothran, grinçante :
"Vous avez été efficace, pour une fois. Qui sait, à ce rythme vous finirez peut être par fouler le quartier des chevaliers plutôt que les geôles de l'Ost."
Le ton était aussi glacial que la remarque. Hadjirah conclut sa phrase en claquant la porte au nez de Kothran et Complainte, se retrouvant seule à l'intérieur du bureau avec sa nouvelle victime.
L'antre du T.R.A.U.M.A était impeccablement rangée, ordonnée, à un point qui en devenait angoissant. Tous ces parchemins roulés, sur les étagères, étaient ils triés par ordre de teintes d'ocres ? Et par taille, aussi ? Et ces livres, quelqu'un s'était il vraiment acharné à en aligner les couvertures au millimètre près ?
Et que dire de la plume plantée dans une perpendiculaire parfaite de son encrier, sur ce bureau d'une netteté irréprochable ? Quel genre de démon vivait ici ?
"Magdalenna."
Le nom de la jeune postulante venait de claquer sous la langue du dit démon. Hadjirah contourna sa proie, se dirigeant vers le principal fauteuil de la pièce, et s'y asseyant avec le port altier de quelque statue de marbre. Elle fit signe à la jeune femme de prendre une chaise, en face d'elle, de l'autre côté du bureau :
"Installez vous, et commencez par vous présenter. A moins que vous ne préfériez continuer à vous balancer sur vous même. Ce que je vous serai grée de faire ailleurs que sur mon plancher."
La draeneï poussa un lourd soupir empreint d'irritation, visiblement mécontente de cet entretien impromptu :
Et soyez convaincante, il n'y a plus de place pour le moindre cadavre dans mon placard."
Aucun sourire ne vint ponctuer cette dernière remarque... Elle ne plaisantait peut être pas...
A en juger par sa moue méprisante, Hadjirah n'était pas prête à offrir un accueil à base de thé et de petits gâteaux... Une soupe d'orties, à la limite...
Quand elle eut finit de jauger Magdalenna, elle fit un signe sec de la main en direction des deux hommes :
"Nos candidatures ne sont pas un recrutement pour la foire de Sombrelune, que je sache, nous n'auditionnons pas les groupes. Une chose à la fois. Et ce monsieur "Complainte" verra venir son tour s'il peut patienter, et me présenter autre chose qu'un nom de scène."
Sèche, glaciale, sans concession, Hadjirah fit signe à la jeune femme d'entrer, avant d'ajouter à l'attention de Kothran, grinçante :
"Vous avez été efficace, pour une fois. Qui sait, à ce rythme vous finirez peut être par fouler le quartier des chevaliers plutôt que les geôles de l'Ost."
Le ton était aussi glacial que la remarque. Hadjirah conclut sa phrase en claquant la porte au nez de Kothran et Complainte, se retrouvant seule à l'intérieur du bureau avec sa nouvelle victime.
L'antre du T.R.A.U.M.A était impeccablement rangée, ordonnée, à un point qui en devenait angoissant. Tous ces parchemins roulés, sur les étagères, étaient ils triés par ordre de teintes d'ocres ? Et par taille, aussi ? Et ces livres, quelqu'un s'était il vraiment acharné à en aligner les couvertures au millimètre près ?
Et que dire de la plume plantée dans une perpendiculaire parfaite de son encrier, sur ce bureau d'une netteté irréprochable ? Quel genre de démon vivait ici ?
"Magdalenna."
Le nom de la jeune postulante venait de claquer sous la langue du dit démon. Hadjirah contourna sa proie, se dirigeant vers le principal fauteuil de la pièce, et s'y asseyant avec le port altier de quelque statue de marbre. Elle fit signe à la jeune femme de prendre une chaise, en face d'elle, de l'autre côté du bureau :
"Installez vous, et commencez par vous présenter. A moins que vous ne préfériez continuer à vous balancer sur vous même. Ce que je vous serai grée de faire ailleurs que sur mon plancher."
La draeneï poussa un lourd soupir empreint d'irritation, visiblement mécontente de cet entretien impromptu :
Et soyez convaincante, il n'y a plus de place pour le moindre cadavre dans mon placard."
Aucun sourire ne vint ponctuer cette dernière remarque... Elle ne plaisantait peut être pas...
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Magdalenna
- Messages : 10
- Enregistré le : dim. 21 nov., 2010 7:30 pm
- Mais... !
Cette syllabe de protestation avait sifflé des lèvres de Magdalenna lorsque la draenei avait congédié son si cher Monsieur Complainte. Elle se rendit compte de son erreur une seconde trop tard, et tenta de la camoufler en portant une main à sa bouche, mortifiée.
Ensuite elle parla de geôles. Quoi ? Des Geôles ? Ici ? La pauvre jeune fille inspira brutalement, les yeux écarquillés. On allait l'enfermer peut être. Elle détestait être enfermée. Ses yeux fouillèrent le décor du bureau à la recherche de quelque chose de tangible à quoi s'accrocher. Ils trouvèrent une plume, dans son encrier, et Magda s'attendrit aussitôt au souvenir de Babette, sa poule préférée abandonnée au restaurant familial.
Elle sursauta à l'appel de son nom. Droite comme un piquet, elle osa difficilement lever les yeux vers son interlocutrice, mais finit par y parvenir en déglutissant difficilement. Avec appréhension - et une certaine précipitation il fallait avouer - elle se saisit du dossier de la chaise et s'assit avec raideur. Monsieur Complainte lui manquait déjà, elle aurait bien aimé avoir sa main sur son épaule, là tout de suite.
- Oh mais je... Je ne compte pas mettre le moindre cadavre dans votre placard, je vous assure !
Se tordant les doigts de nervosité, l'ingénue posa sur la draenei un regard poignant de sincérité. Elle se racla la gorge.
- Je m'appelle Magdalenna Lerameau, je viens des Carmines. Ma famille tient un restaurant à Comté du Lac.
Elle réfléchit un moment.
- Je suis venue m'engager à l'Ost Pourpre ! Ceci agrémenté d'un large sourire un peu incertain.
Ensuite, elle resta étrangement silencieuse, comme si elle considérait que cette seule phrase pourrait lui ouvrir les portes de la guilde. D'ailleurs, en fait, elle y croyait dur comme fer.
Cette syllabe de protestation avait sifflé des lèvres de Magdalenna lorsque la draenei avait congédié son si cher Monsieur Complainte. Elle se rendit compte de son erreur une seconde trop tard, et tenta de la camoufler en portant une main à sa bouche, mortifiée.
Ensuite elle parla de geôles. Quoi ? Des Geôles ? Ici ? La pauvre jeune fille inspira brutalement, les yeux écarquillés. On allait l'enfermer peut être. Elle détestait être enfermée. Ses yeux fouillèrent le décor du bureau à la recherche de quelque chose de tangible à quoi s'accrocher. Ils trouvèrent une plume, dans son encrier, et Magda s'attendrit aussitôt au souvenir de Babette, sa poule préférée abandonnée au restaurant familial.
Elle sursauta à l'appel de son nom. Droite comme un piquet, elle osa difficilement lever les yeux vers son interlocutrice, mais finit par y parvenir en déglutissant difficilement. Avec appréhension - et une certaine précipitation il fallait avouer - elle se saisit du dossier de la chaise et s'assit avec raideur. Monsieur Complainte lui manquait déjà, elle aurait bien aimé avoir sa main sur son épaule, là tout de suite.
- Oh mais je... Je ne compte pas mettre le moindre cadavre dans votre placard, je vous assure !
Se tordant les doigts de nervosité, l'ingénue posa sur la draenei un regard poignant de sincérité. Elle se racla la gorge.
- Je m'appelle Magdalenna Lerameau, je viens des Carmines. Ma famille tient un restaurant à Comté du Lac.
Elle réfléchit un moment.
- Je suis venue m'engager à l'Ost Pourpre ! Ceci agrémenté d'un large sourire un peu incertain.
Ensuite, elle resta étrangement silencieuse, comme si elle considérait que cette seule phrase pourrait lui ouvrir les portes de la guilde. D'ailleurs, en fait, elle y croyait dur comme fer.
" Tu suis le chemin de la capitale jusqu'au croisement de Comté de l'or. De là, tu continues tout droit et quand tu vois des gugusses dans une forteresse, t'es arrivée. "