Je jette un dernier coup d’oeil à ce jeune mage, dans son regard je ne vois que pitié et haine. Qui suis-je pour lui reprocher, moi qui ai servi le Prince Arthas par delà la mort.
Plusieurs portails sont ouvert afin qu’une partie des combattants du front en Outreterre puisse rentrer chez eux quelques jours…
Je passe le portail pour Hurlevent.
Arrivé là-bas, mon casque sous le bras j’adresse un salut de la tête au mage des portails et sort sous le soleil couchant d’Azeroth, le canal sous cette lumière semble fait d’or…Mais les fils et filles de l’homme sont là également et c’est sous leurs regards accusateurs que je traverse Hurlevent.
Soudains les regards méprisants et les chuchotements laisse place au calme et à l’impartialité de la nature.
Dans l’ombre protectrice des arbres je traverse tranquillement les bois en direction du Comté-de-l’or.
J’arrive enfn, je met pied à terre devant l’auberge, ici aussi les regard sont fuyant, la mort et la peur accompagnent chacun de mes pas…
Le silence se fait au moment ou je met les pieds dans la salle.
Je me dirige vers l’aubergiste, surpris et heureux de voir que Farley est toujours vivant…
« Bonjour aubergiste, je cherche la garnison Ouest ? »
« Il n’y à rien pour vous ici Chevalier… »
Ce dernier mot avait été craché.
« Je te demande ou se trouve la garnison, réponds moi et je m’en irais ! »
Il me regarde attentivement, tout en essuyant frénétiquement une choppe avec son éternel chiffon rouge…
« Suivez la route qui part vers les Marches de L’Ouest vous passerez devant, et maintenant partez ! »
Je le remercie et me dirige vers la sortie, mais une question me tourmente, je décide finalement de lui poser.
Sans me retourner d’une voix éteinte je lui demande
« Dis moi aubergiste, on m’a parlé des exploits d’un jeune prêtre du nom d’Alterith Ender, le connais tu ? »
« Le jeune Alterith, bien sur ! depuis que son père à rejoint l’armé d’Arth…Albrecht ? Albrecht Ender ? C’est toi ? »
Je me retourne lentement vers lui, et cette fois la haine prend le dessus et c’est d’une voix froide lourde de menace que je lui répond.
« Albrecht est mort il y a longtemps aubergiste, et il n’est pas bon de parler des morts…je suis le Chevalier Zhill, tache de ne pas l’oublier à l’avenir. »
Farley me regarde sans dire un mot mais dans ses yeux je peux lire une profonde tristesse…
La honte me submerge et c’est la tête basse que je sors de l’auberge
Dans un murmure je souffle.
« Désolé mon ami, je ne suis plus Albrecht, je ne suis même plus un homme… »
J’arrive enfin à la garnison, les braseros sont allumés.
Je descends de mon cheval et avise un jeune palefrenier d’en prendre soin.
Au niveau des portes du bastion une affiche annonce la fermeture des recrutements…
« Maudit un jour, maudit toujours!!!»
Mes gloussements font tressaillir les deux gardes, retrouvant mon calme je me tourne vers eux…
« Veuillez m’excuser mais j’aimerais m’entretenir avec l’un de vos supérieurs au sujet du recrutement… »
l’un des deux hommes se racle la gorge.
« Monsieur, comme indiqué sur le panneau, le recrutement est terminé pour le moment »
« jeune homme, j’arrive du front en Outreterre, je n’ai pas beaucoup de temps et les informations ne circule pas facilement…donc peux-tu aller chercher un des officiers responsable du recrutement. »
Le garde regarde son frère d’arme, celui-ci hausse les épaules et frappe à la porte du bastion et murmure quelque chose à travers celle-ci, visiblement aux deux autres gardes qui se trouve derrière…
« Voilà Monsieur, il vous faut attendre maintenant. »
« Vous savez jeune homme, du temps j’en ais à revendre… »
Un long chemin vers la redemption...
-
zhill
La nuit passe.
Les deux gardes sont immobiles, sur leur plastrons les ombres et les reflets jouent au chat et à la souris à la lueur des torches...
je commence à m'égarer dans les affres de mes souvenirs lorsque la relève arrive...
le pas est précis, les armures rigoureusement entretenues, de vrais soldat.
L'un des deux nouvel arrivant me fais un signe de tête afin je pense de me signaler qu'il avait noté ma présence.
A l'aube la rosé perle sur mon armure et gèle immédiatement. La vie commence à s'éveiller, un palefrenier sort de l'écurie de la paille coincé dans les cheveux. un coq au loin se fait entendre, une odeur de pain frais est charrier par le vent.
Et comme à chaque fois cette surenchère de vie me fais regretter amèrement mes choix passés.
La ou il y avais la vie j'ai amené la mort, là ou l'espoir vibrait je l'ais anéantis, là ou se faisait entendre les premiers cris d'un nouveau né je les ais réduis au silence. un frisson d'exultation me parcourt soudain que je tente tant bien que mal de réfréner...
la relève à nouveaux.
les deux hommes me regardent, curieux, mais ne disent rien. On a du leur parler du Chevalier qui attend sans mot dire devant la grande porte du bastion.
Et le temps passe...
Les deux gardes sont immobiles, sur leur plastrons les ombres et les reflets jouent au chat et à la souris à la lueur des torches...
je commence à m'égarer dans les affres de mes souvenirs lorsque la relève arrive...
le pas est précis, les armures rigoureusement entretenues, de vrais soldat.
L'un des deux nouvel arrivant me fais un signe de tête afin je pense de me signaler qu'il avait noté ma présence.
A l'aube la rosé perle sur mon armure et gèle immédiatement. La vie commence à s'éveiller, un palefrenier sort de l'écurie de la paille coincé dans les cheveux. un coq au loin se fait entendre, une odeur de pain frais est charrier par le vent.
Et comme à chaque fois cette surenchère de vie me fais regretter amèrement mes choix passés.
La ou il y avais la vie j'ai amené la mort, là ou l'espoir vibrait je l'ais anéantis, là ou se faisait entendre les premiers cris d'un nouveau né je les ais réduis au silence. un frisson d'exultation me parcourt soudain que je tente tant bien que mal de réfréner...
la relève à nouveaux.
les deux hommes me regardent, curieux, mais ne disent rien. On a du leur parler du Chevalier qui attend sans mot dire devant la grande porte du bastion.
Et le temps passe...
Emmitouflée dans sa nouvelle et inséparable cape d'étoffe rouge bordeau, bien fermée et remontant en un col qui cachait le visage de la fluette draeneï jusqu'au bas de son nez, celle-ci ésperais passer tranquillement son tour de garde, bouteille a la main et air blasé au visage, émotion qui regagna en intensité lorsqu'elle vit l'humain a l'air blême, campé devant le Bastion, semblait attendre qu'un quelconque miracle se produise, alors dans un élan de bonté, elle se décida de faire son apparition devant le Chevalier de la mort.
Ho elle l'aurais bien gâvé de quelques sarcasme, mais l'humeur n'y était pas, alors elle se contenta d'un simple :
-Bonsoir messire, est ce que je pourrais faire quelque chose pour vous ? Vous semblez attendre quelqu'un ? Quelque chose ? Ou bien vous comptez admirer ce Bastion encore longtemps ?
Si Mélinae avait été accueillante, elle s'en féliciterais, surtout auprès d'un non-mort, mais ce n'étais surement pas le cas.
Ho elle l'aurais bien gâvé de quelques sarcasme, mais l'humeur n'y était pas, alors elle se contenta d'un simple :
-Bonsoir messire, est ce que je pourrais faire quelque chose pour vous ? Vous semblez attendre quelqu'un ? Quelque chose ? Ou bien vous comptez admirer ce Bastion encore longtemps ?
Si Mélinae avait été accueillante, elle s'en féliciterais, surtout auprès d'un non-mort, mais ce n'étais surement pas le cas.
"Qui sème le vent, récolte la tempête."
-
zhill
La journée est passé.
La vie dans cette garnison est réglé au cordeaux, de quoi faire rougir un ingénieur Gnome...
Du coin de l'oeil je surprend un mouvement, une Draenei s'approche de moi, emmitouflé dans une cape bordeaux, la démarche est assuré le regard froid quoiqu'un peu lasse.
elle s'arrête prêt de moi hors de porté de ma lame...prudente.
sa voix aux accents étranges propres à son peuple perce le silence m'environnant.
-Bonsoir messire, est ce que je pourrais faire quelque chose pour vous ? Vous semblez attendre quelqu'un ? Quelque chose ? Ou bien vous comptez admirer ce Bastion encore longtemps ?
un ton accueillant que dément son regard.
je m'incline vers elle
"Non pas, noble Draenei, le bastion est intéressant mais ce n'est pas pour cela que je suis venu."
j'esquisse un sourire.
"Je suis venu afin de m'entretenir avec l'un des officiers de L'Ost Pourpre"
La vie dans cette garnison est réglé au cordeaux, de quoi faire rougir un ingénieur Gnome...
Du coin de l'oeil je surprend un mouvement, une Draenei s'approche de moi, emmitouflé dans une cape bordeaux, la démarche est assuré le regard froid quoiqu'un peu lasse.
elle s'arrête prêt de moi hors de porté de ma lame...prudente.
sa voix aux accents étranges propres à son peuple perce le silence m'environnant.
-Bonsoir messire, est ce que je pourrais faire quelque chose pour vous ? Vous semblez attendre quelqu'un ? Quelque chose ? Ou bien vous comptez admirer ce Bastion encore longtemps ?
un ton accueillant que dément son regard.
je m'incline vers elle
"Non pas, noble Draenei, le bastion est intéressant mais ce n'est pas pour cela que je suis venu."
j'esquisse un sourire.
"Je suis venu afin de m'entretenir avec l'un des officiers de L'Ost Pourpre"
Mélinae ne cilla pas une seconde, son expression resta figée pendant qu'elle s'interrogeait, soupçonnant encore une quelconque histoire tordus que seul ces non-morts pouvait engendrer a ses yeux, elle resta interdite jusqu'à se décider de ne pas s'en mêler plus, et d'un ton qui avait de plus en plus de mal a se faire aimable, malgré les faibles accents chaleureux qu'elle gardait :
-Un officier... logique... vous pourriez me préciser pour quoi ? Ca serais plus simple si je prenais connaissance exacte de votre requête, enfin, plus simple, et plus rapide.
Elle leva l'œil au ciel, constatant qu'au moins ce soir, elle aurais un beau ciel étoilé.
-Un officier... logique... vous pourriez me préciser pour quoi ? Ca serais plus simple si je prenais connaissance exacte de votre requête, enfin, plus simple, et plus rapide.
Elle leva l'œil au ciel, constatant qu'au moins ce soir, elle aurais un beau ciel étoilé.
"Qui sème le vent, récolte la tempête."
-
zhill
Son regard se durci.
-Un officier... logique... vous pourriez me préciser pour quoi ? Ca serais plus simple si je prenais connaissance exacte de votre requête, enfin, plus simple, et plus rapide.
elle ne m'apprécie pas, je le sent dans sa voix, dans ses mouvements...
je reprend d'une voix plus froide.
"Autant pour moi, Noble Draenai, je cherche à rencontrer l'un de vos officiers car je souhaite rejoindre vos rang"
je lève les bras immédiatement en signe d'apaisement afin qu'elle me laisse finir
"je sais que les recrutements sont finis et que votre ordre ne porte pas les...miens...dans son coeur. C'est pour cette raison que j'aimerais justifier ma présence ici auprès d'un de vos officiers, n'y voyais aucun manquement de respect ou de courtoisie."
-Un officier... logique... vous pourriez me préciser pour quoi ? Ca serais plus simple si je prenais connaissance exacte de votre requête, enfin, plus simple, et plus rapide.
elle ne m'apprécie pas, je le sent dans sa voix, dans ses mouvements...
je reprend d'une voix plus froide.
"Autant pour moi, Noble Draenai, je cherche à rencontrer l'un de vos officiers car je souhaite rejoindre vos rang"
je lève les bras immédiatement en signe d'apaisement afin qu'elle me laisse finir
"je sais que les recrutements sont finis et que votre ordre ne porte pas les...miens...dans son coeur. C'est pour cette raison que j'aimerais justifier ma présence ici auprès d'un de vos officiers, n'y voyais aucun manquement de respect ou de courtoisie."
Mélinae soupira doucement en lâchant un simple :
-Problématique, vraiment.
Même si rester sur place commençais a peser pour la Draeneï elle n'aurais pas la grande amabilité de les faire asseoir quelque part alors elle s'expliqua :
-Voyez vous, comme vous pouvez le lire et relire a volonté sur ce panneau, l'Ost a reçu récemment un bon nombre de recrues dans ses murs, il va de soi que les ressources pour s'occuper des dîtes recrues doivent le suivre, vous n'êtes pas d'accord ? Et bien elles ne le peuvent pas.
Elle hocha la tête :
-Et puis je ne sais pas si on vous jugeras sur votre "nature" mais je n'ai jamais pu voir une telle exception, pour n'importe qui, l'Ost semblerais s'occuper des recrues avec attention tous de même.
Puis elle soupira :
-Donc, je doute qu'un officier soit disponible a entendre le mot recrutement ces temps-ci, de la bouche de qui que ce soit, et désolée si vous avez manqué votre chance de peu, ils pourront peut-être se permettre de s'occuper de nouvelles recrues sous peu ?
Et croisa les bras, campée et visiblement moins agaçée :
-Autre chose ?
-Problématique, vraiment.
Même si rester sur place commençais a peser pour la Draeneï elle n'aurais pas la grande amabilité de les faire asseoir quelque part alors elle s'expliqua :
-Voyez vous, comme vous pouvez le lire et relire a volonté sur ce panneau, l'Ost a reçu récemment un bon nombre de recrues dans ses murs, il va de soi que les ressources pour s'occuper des dîtes recrues doivent le suivre, vous n'êtes pas d'accord ? Et bien elles ne le peuvent pas.
Elle hocha la tête :
-Et puis je ne sais pas si on vous jugeras sur votre "nature" mais je n'ai jamais pu voir une telle exception, pour n'importe qui, l'Ost semblerais s'occuper des recrues avec attention tous de même.
Puis elle soupira :
-Donc, je doute qu'un officier soit disponible a entendre le mot recrutement ces temps-ci, de la bouche de qui que ce soit, et désolée si vous avez manqué votre chance de peu, ils pourront peut-être se permettre de s'occuper de nouvelles recrues sous peu ?
Et croisa les bras, campée et visiblement moins agaçée :
-Autre chose ?
"Qui sème le vent, récolte la tempête."
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zhill
-Autre chose ?
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je la fixe sans sourciller...
"Oui da, noble draenai j'insiste néanmoins pour rencontrer l'un de vos officiers, et je pense qu'on gagnerait tous du temps si l'un d'eux acceptait de me recevoir...il jugerons ma propositions et je m'en irais"
une larme de sang coule de mon oeil droit, traçant un sillon écarlate sur ma peau blafarde...
Mélinae soupiras profondément, et détournant un regard mêlé de pitié et de dégout de son interlocuteur.
-Bon, si vous insistez..., mais ne vous attendez pas a quelque chose d'agréable.
Elle se dirigea alors vers le Bastion d'une démarche fluide en lâchant un dernier :
-Et puis, faites attention a cet œil qui pleure du sang, c'est si vite perdu.
La silhouette rouge s'engouffra dans le Bastion, il faudrait encore attendre.
-Bon, si vous insistez..., mais ne vous attendez pas a quelque chose d'agréable.
Elle se dirigea alors vers le Bastion d'une démarche fluide en lâchant un dernier :
-Et puis, faites attention a cet œil qui pleure du sang, c'est si vite perdu.
La silhouette rouge s'engouffra dans le Bastion, il faudrait encore attendre.
"Qui sème le vent, récolte la tempête."
-
zhill
-Et puis, faites attention a cet œil qui pleure du sang, c'est si vite perdu.
je la regarde partir et dans un murmure je souffle:
"oui da Ma dame, très vite perdu..."
je laisse la larme tomber sur le sol de pierre qui l'absorbe avidement...
"la terre aussi à soif de sang."
et je reprend mon attente tout en me préparant à cet entretien.
je la regarde partir et dans un murmure je souffle:
"oui da Ma dame, très vite perdu..."
je laisse la larme tomber sur le sol de pierre qui l'absorbe avidement...
"la terre aussi à soif de sang."
et je reprend mon attente tout en me préparant à cet entretien.
Dans la salle commune, Zorahé achevait son déjeuner. Elle s'apprêtait à regagner ses quartiers, où elle pourrait faire une sieste bien méritée. Sa blessure la faisait toujours souffrir, mais surtout, elle semblait avoir besoin d'autant d'heures de sommeil qu'un chat. Elle se demandait quand enfin elle pourrait retourner parcourir Azeroth… sans parler de retourner en Norfendre.
Elle en était là de ses réflexions lorsque Mélinae entra, un air fort peu amical sur le visage. Elle lui fit alors part de la présence d'un individu fort insistant devant la garnison. La magicienne soupira… Pour qui se prenait donc celui-là?
− Bien… je vais m'en charger. Je ne vois pas de raisons de le faire entrer ici… Soyez gentille, accompagnez-moi… et donnez-moi votre bras, surtout, je ne suis pas encore très solide sur mes jambes.
Zorahé se leva péniblement. Elle semblait vouloir maintenir son bras gauche figé le long de son corps. Elle se plaça aux côtés de Mélinae, et les deux femmes se dirigèrent vers la sortie du bastion, à un rythme relativement lent. Zorahé observa l'homme pendant qu'elles avançaient, se demandant ce qui le rendait si insistant.
Enfin, elles arrivèrent à son niveau, et elle dit :
− Et bien, Ser, vous vouliez un officier, en voici un. Je suis Zorahé, magicienne et héraut de l'Ost. Maintenant, dépêchez-vous de m'expliquer ce qui n'est pas clair sur ce panneau.
Du doigt, elle pointait la pancarte à l'entrée de la garnison.
Elle en était là de ses réflexions lorsque Mélinae entra, un air fort peu amical sur le visage. Elle lui fit alors part de la présence d'un individu fort insistant devant la garnison. La magicienne soupira… Pour qui se prenait donc celui-là?
− Bien… je vais m'en charger. Je ne vois pas de raisons de le faire entrer ici… Soyez gentille, accompagnez-moi… et donnez-moi votre bras, surtout, je ne suis pas encore très solide sur mes jambes.
Zorahé se leva péniblement. Elle semblait vouloir maintenir son bras gauche figé le long de son corps. Elle se plaça aux côtés de Mélinae, et les deux femmes se dirigèrent vers la sortie du bastion, à un rythme relativement lent. Zorahé observa l'homme pendant qu'elles avançaient, se demandant ce qui le rendait si insistant.
Enfin, elles arrivèrent à son niveau, et elle dit :
− Et bien, Ser, vous vouliez un officier, en voici un. Je suis Zorahé, magicienne et héraut de l'Ost. Maintenant, dépêchez-vous de m'expliquer ce qui n'est pas clair sur ce panneau.
Du doigt, elle pointait la pancarte à l'entrée de la garnison.
~ Zorafé Mirod'hine, dites Zorahé, magicienne ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
-
zhill
Je regarde la draenai revenir accompagnant une femme, celle-ci semble faible et marquée par la fatigue, mais la magie crépite autour d'elle...une magicienne. Dame Zorahé probablement.
Une odeur est charrier par le vent, une odeur que je ne met pas longtemps à identifier...du sang...la femme est blessée.
A son approche je m'incline devant elle
− Et bien, Ser, vous vouliez un officier, en voici un. Je suis Zorahé, magicienne et héraut de l'Ost. Maintenant, dépêchez-vous de m'expliquer ce qui n'est pas clair sur ce panneau.
Du doigt, elle pointait la pancarte à l'entrée de la garnison.
" Non pas, Ma dame cette pancarte est on ne peu plus clair... Mais je manque à toute les convenance, je me présente je suis le Chevalier Zhill..."
je commence à chercher des yeux un page à héler.
"...Mais avant de continuer permettez moi de mander un siège auprès d'un page pour vous. Il n'est pas normal que vous soyez obligé de poursuivre cet "entretien" debout alors que votre blessure vous afflige et votre fatigue palpable."
Une odeur est charrier par le vent, une odeur que je ne met pas longtemps à identifier...du sang...la femme est blessée.
A son approche je m'incline devant elle
− Et bien, Ser, vous vouliez un officier, en voici un. Je suis Zorahé, magicienne et héraut de l'Ost. Maintenant, dépêchez-vous de m'expliquer ce qui n'est pas clair sur ce panneau.
Du doigt, elle pointait la pancarte à l'entrée de la garnison.
" Non pas, Ma dame cette pancarte est on ne peu plus clair... Mais je manque à toute les convenance, je me présente je suis le Chevalier Zhill..."
je commence à chercher des yeux un page à héler.
"...Mais avant de continuer permettez moi de mander un siège auprès d'un page pour vous. Il n'est pas normal que vous soyez obligé de poursuivre cet "entretien" debout alors que votre blessure vous afflige et votre fatigue palpable."
Zorahé était fatiguée, cela se voyait aux cernes sous ses yeux. Ses rides étaient d'ailleurs bien plus visible que d'habitude. Tenir debout n'était pas encore son fort. Était-ce son coma qui l'avait tant épuisée? Mais elle était là, vivante, et c'était l'important. L'air frais lui faisait du bien. Et Mélinae la soutenait, ce qui lui évitait de craindre que ses jambes ne cèdent sous son poids. Mais le plus important dans tout ça, c'est que son sourire habituel ne trônait pas sur ses lèvres. Il n'y avait pas été si souvent, d'ailleurs, ces derniers jours.
Tout en affichant un visage impassible, elle répondit :
« Enchantée, chevalier Zhill. Cependant, je crois que nous ne nous comprenons pas bien. Il n'y a pas de recrutement, il n'y a donc pas d'entretien. Et donc pas de chaise à amener. Et aucun page n'a d'ordre à recevoir de vous, au passage.»
Le ton était légèrement tranchant sur la fin. La suite n'était pas plus amicale.
« Maintenant, dites moi ce que vous teniez tant à dire à un officier. »
Tout en affichant un visage impassible, elle répondit :
« Enchantée, chevalier Zhill. Cependant, je crois que nous ne nous comprenons pas bien. Il n'y a pas de recrutement, il n'y a donc pas d'entretien. Et donc pas de chaise à amener. Et aucun page n'a d'ordre à recevoir de vous, au passage.»
Le ton était légèrement tranchant sur la fin. La suite n'était pas plus amicale.
« Maintenant, dites moi ce que vous teniez tant à dire à un officier. »
~ Zorafé Mirod'hine, dites Zorahé, magicienne ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
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zhill
« Enchantée, chevalier Zhill. Cependant, je crois que nous ne nous comprenons pas bien. Il n'y a pas de recrutement, il n'y a donc pas d'entretien. Et donc pas de chaise à amener. Et aucun page n'a d'ordre à recevoir de vous, au passage.»
un regain d'énergie et de fierté...elle est à la hauteur de sa réputation.
« Maintenant, dites moi ce que vous teniez tant à dire à un officier. »
je hausse les épaules, après tout c'est elle qui souffre, quand les hommes comprendrons que la fierté n'a jamais sauvé personne?
"Oui da, ma dame. je vais m'expliquer."
"Je suis le chevalier Zhill, de mon "vivant" j'était Albrecht Ender et c'est auprès de mon mentor le Chevalier Zhill que j'ai appris les art de la guerre et la maîtrise des arcanes du sang. C'est aussi auprès de lui que j'ai pris le nom de Zhill que je garderais jusqu'à ce que je soit absout de mes pêchers..."
"J'ai voué ma seconde vie à combattre le fléau et le Roi Liche...Mais là ou nos principes se rejoignent c'est dans le sort des Non-mort, car bien qu'en étant un moi même, je part du principe que nous n'avons pas notre place parmi les vivants...et comme vous je souhaite rendre Loarderon aux vivants... Si je vous dis tout ça c'est à cause de mon fils, il est vivant est aux portes de sa destiné, il va devenir un grand prêtre.mais je ne veux pas de ce monde pour lui, un monde ou les morts cotoient les vivants."
"Alors oui votre recrutement est terminé, mais je n'ai pas pu venir avant car j'étais coincé sur le front en Outreterre...Et je ne souhaite pas le loupé à nouveau, donc si je ne peux être recruté maintenant, je souhaite, si vous le désirez, être tenu au courant lors de votre prochaine session de recrutement mais surtout, je met mon talent et ma lame à votre service et au service de votre cause afin de faire mes preuves auprès de l'Ost."
ça fais longtemps que je n'ai pas parlé autant, ma voix déraille un peu.
"Comprenez moi bien , Ma Dame, je ne compte pas m'engager auprès d'un autre ordre, c'est dans le votre que je désire officier et dans aucun autre, et pour ce faire je ferais tout ce qu'il faut. quitte à rester là ou je suis pendant des mois."
"Une dernière chose, actuellement je maîtrise les art du sang mais je me tourne vers les arts de la glace afin d'être à même de mener une charge et d'encaisser le plus gros des dégâts..."
je m'incline devant elles...
"ainsi ma dame, voilà ce que j'avais à dire"
un regain d'énergie et de fierté...elle est à la hauteur de sa réputation.
« Maintenant, dites moi ce que vous teniez tant à dire à un officier. »
je hausse les épaules, après tout c'est elle qui souffre, quand les hommes comprendrons que la fierté n'a jamais sauvé personne?
"Oui da, ma dame. je vais m'expliquer."
"Je suis le chevalier Zhill, de mon "vivant" j'était Albrecht Ender et c'est auprès de mon mentor le Chevalier Zhill que j'ai appris les art de la guerre et la maîtrise des arcanes du sang. C'est aussi auprès de lui que j'ai pris le nom de Zhill que je garderais jusqu'à ce que je soit absout de mes pêchers..."
"J'ai voué ma seconde vie à combattre le fléau et le Roi Liche...Mais là ou nos principes se rejoignent c'est dans le sort des Non-mort, car bien qu'en étant un moi même, je part du principe que nous n'avons pas notre place parmi les vivants...et comme vous je souhaite rendre Loarderon aux vivants... Si je vous dis tout ça c'est à cause de mon fils, il est vivant est aux portes de sa destiné, il va devenir un grand prêtre.mais je ne veux pas de ce monde pour lui, un monde ou les morts cotoient les vivants."
"Alors oui votre recrutement est terminé, mais je n'ai pas pu venir avant car j'étais coincé sur le front en Outreterre...Et je ne souhaite pas le loupé à nouveau, donc si je ne peux être recruté maintenant, je souhaite, si vous le désirez, être tenu au courant lors de votre prochaine session de recrutement mais surtout, je met mon talent et ma lame à votre service et au service de votre cause afin de faire mes preuves auprès de l'Ost."
ça fais longtemps que je n'ai pas parlé autant, ma voix déraille un peu.
"Comprenez moi bien , Ma Dame, je ne compte pas m'engager auprès d'un autre ordre, c'est dans le votre que je désire officier et dans aucun autre, et pour ce faire je ferais tout ce qu'il faut. quitte à rester là ou je suis pendant des mois."
"Une dernière chose, actuellement je maîtrise les art du sang mais je me tourne vers les arts de la glace afin d'être à même de mener une charge et d'encaisser le plus gros des dégâts..."
je m'incline devant elles...
"ainsi ma dame, voilà ce que j'avais à dire"
-
Kromee
Ces temps ci la gnome de l'Ost passait beaucoup de son temps à l'écurie de la garnison. La récente acquisition de son mécanotrotteur customisé, comme se doit d'être toute monture gnomique, avait accordé à son talbuk une retraite prématurée. Or l'animal était l'un des rares êtres vivants qui importaient à Kromee, il convenait de le bichonner plus que de raison. Elle n'eut pas besoin de faire un effort pour entendre les propos échangés aux portes du bastion à quelques pas de là. Voilà qu'un chevalier de la lame d'ébène se présentait à son tour à la citadelle de l'Ordre. Nul mieux qu'elle savait que défiance était de mise face aux chevaliers de la mort. Discours usuel, comportement obséquieux. Elle délaissa sa monture et s'approcha à petit pas comptés de l'entrée, se posant fièrement devant la mage, tel le rempart qu'elle avait fait de son corps en guerrières occasion. Cela n'arrivera pas, mais n'importe qui de sensé déconseillerait à l'humain d'en venir aux mains si d'aventure il devait perdre son calme.
"Pas notre place ?"
La voix était comme à l'accoutumée monocorde, glaciale, ce qui pouvait d'autant plus choquer celui qui n'aurait jamais croisé de gnomette chevalier de la mort.
"Dans une non-vie que nous n'avons pas choisit ? Si tel est le cas, je ne vois pas en quoi vous devriez chercher la votre au sein de cet Ordre ... Et puis d'ailleurs, il semblerait que ce chien de Razuvious ait manqué votre instruction, le Roi Liche ne nous a pas crée de faiblesses, apprenez que nous sommes de parfaits boucliers dans chacun de nos arcanes. Vous prétendez affronter le Fléau sans plus vous connaître ? L'Ordre se passe bien d'un chevalier qui ne se maitriserait pas ..."
La gnome baissa les yeux. Rien que de repenser au Ser Morthiel lui rappelait les désastres d'une puissance mal contrôlée...
"Pas notre place ?"
La voix était comme à l'accoutumée monocorde, glaciale, ce qui pouvait d'autant plus choquer celui qui n'aurait jamais croisé de gnomette chevalier de la mort.
"Dans une non-vie que nous n'avons pas choisit ? Si tel est le cas, je ne vois pas en quoi vous devriez chercher la votre au sein de cet Ordre ... Et puis d'ailleurs, il semblerait que ce chien de Razuvious ait manqué votre instruction, le Roi Liche ne nous a pas crée de faiblesses, apprenez que nous sommes de parfaits boucliers dans chacun de nos arcanes. Vous prétendez affronter le Fléau sans plus vous connaître ? L'Ordre se passe bien d'un chevalier qui ne se maitriserait pas ..."
La gnome baissa les yeux. Rien que de repenser au Ser Morthiel lui rappelait les désastres d'une puissance mal contrôlée...