La Forêt d'Elwyn offrait une douce vision de paix et de prospérité. A côté des conflits déchirant le monde d'Azeroth, Comté-de-l'Or et ses environs était un havre de paix. On pouvait entendre une douce musique sortir des fenêtres de l'auberge. Des paysans passaient, le bruit du marteau sur l'enclume de la forge couvrait à peine le bruit des conversations.
Au milieu des passants, une petite silhouette se découpait, se frayant un passage à travers la foule. Un œil observateur aurait sans doute reconnu les traits elfiques de la silhouette, visage d'éternelle jeunesse et oreilles pointues. L'Elfe était habillé d'une longue robe blanche aux motifs d'oiseaux bordé de vert. Une simple sacoche attachée à une ceinture de cuir était ses seuls bagages. Lentement, elle s'approcha d'un vieil homme, occupé à fumer son tabac sur le bord de la route.
Ishnu-alah, humain. Auriez-vous la gentillesse de m'indiquer le chemin menant au bastion de l'Ost Pourpre.
Le vieil homme, quelque peu surpris, se gratta la tête un long moment, avant de tendre le bras dans une direction.
Par-là ma p'tite dame. Mais mon avis est que vous devriez louer une monture à l'auberge, ça vous évitera quelques douleurs aux pieds.
L'Elfe, plus que satisfaite de la réponse, s'inclina profondément.
En’shu falah-na, humain. Que la Lumière soit sur vous.
Reprenant sa route, la silhouette pris la direction que lui avait indiqué l'humain.
Après plusieurs heures de marche, elle arriva en vue d'un imposant bastion fortifié. Un petit sentier se détachait de la route principale pour monter vers le haut portail du bâtiment. Au bout de celui-ci, l'Elfe aperçut des gardes en faction. Après s'être incliné avec grâce, elle se présenta:
Ishnu-alah, soldats.
Se tournant vers l'humain aux longues moustaches qui semblait être l'officier, l'Elfe déclara:
Je suis la Prêtresse Elyune Lunetoile, du Temple de la Lune de Darnassus et Ambassadrice des Veilleurs de Teldrassil. Je souhaite, dans la mesure du possible, m'entretenir avec la personne adaptée. Pouvez-vous m'annoncer?
Visite diplomatique des Veilleurs de Teldrassil.
La journée avait beau être tranquille, quelque chose ne tournait pas rond, dans les environs. Mais que diable cela aurait-il pu être ? Des badauds volant sur des dragons, des oiseaux de feu ? Non, c'était devenu monnaie courante. Alors quoi ?
Les gardes étaient à leurs postes, Rainer avait toujours son impeccable pilosité faciale. A vrai dire tout était calme, et Ragthar...
Oh, mais voici donc ce qui clochait ! Ragthar était présent, mais l'endroit était en paix ! Pas de bruits infernales de bécanes crachant un nouveau type de "carburant prodige", pas de cuissons de strudels illégales, rien !
Pour une fois, le gentleman nain était parfaitement tranquille, se tenant tout simplement sous la herse, dans une zone d'ombre fraiche et se contentant de patienter en montant... En faisant semblant de monter la garde.
Réajustant ses lunettes, le nain cru entrapercevoir arriver une elfe de la nuit, ce qui restait tout de même rare, en plein Elwynn.
Il écouta d'une oreille distraite l'échange entre l'étrangère et l'adjoint, et ses sens s'affolèrent au moment où il comprit qu'il était question de visite diplomatique.
Entre autre, cela signifiait que Ragthar allait potentiellement devoir bouger son séant et accompagner l'arrivante auprès du Légat. Et Ragthar, bien que gentilnain, était un incorrigible paresseux.
Il entreprit donc de s'esquiver de la manière la plus discrète qui lui était permise, c'est à dire, en faisant un boucan du diable.
Et bien oui, qui a déjà vu un nain discret ?
Rainer tiqua, la réputation de Ragthar n'était plus à faire, et probablement dans un accès de malice, l'adjoint interpella le nain... Et le voila qui allait devoir bosser.
Arrivant à tâton, le nain fit la révérence à l'elfe, selon sa bonne éducation.
"Mes respects, ma Dame. J'suis l'écuyer Ragthar Martel-de-Givre, pour vous servir. Je vais, avec vot' accord, vous accompagner auprès du Légat d'not' ordre, qui prendra en charge votre demande".
Ragthar s’exprimait dans un accent nain prononcé, avec une consonance nordique propre à son clan.
D'un geste aussi ample que lui permettaient ses petits bras, il désigna l'entrée.
"Ma Dame, si vous voulez bien me suivre."
Les gardes étaient à leurs postes, Rainer avait toujours son impeccable pilosité faciale. A vrai dire tout était calme, et Ragthar...
Oh, mais voici donc ce qui clochait ! Ragthar était présent, mais l'endroit était en paix ! Pas de bruits infernales de bécanes crachant un nouveau type de "carburant prodige", pas de cuissons de strudels illégales, rien !
Pour une fois, le gentleman nain était parfaitement tranquille, se tenant tout simplement sous la herse, dans une zone d'ombre fraiche et se contentant de patienter en montant... En faisant semblant de monter la garde.
Réajustant ses lunettes, le nain cru entrapercevoir arriver une elfe de la nuit, ce qui restait tout de même rare, en plein Elwynn.
Il écouta d'une oreille distraite l'échange entre l'étrangère et l'adjoint, et ses sens s'affolèrent au moment où il comprit qu'il était question de visite diplomatique.
Entre autre, cela signifiait que Ragthar allait potentiellement devoir bouger son séant et accompagner l'arrivante auprès du Légat. Et Ragthar, bien que gentilnain, était un incorrigible paresseux.
Il entreprit donc de s'esquiver de la manière la plus discrète qui lui était permise, c'est à dire, en faisant un boucan du diable.
Et bien oui, qui a déjà vu un nain discret ?
Rainer tiqua, la réputation de Ragthar n'était plus à faire, et probablement dans un accès de malice, l'adjoint interpella le nain... Et le voila qui allait devoir bosser.
Arrivant à tâton, le nain fit la révérence à l'elfe, selon sa bonne éducation.
"Mes respects, ma Dame. J'suis l'écuyer Ragthar Martel-de-Givre, pour vous servir. Je vais, avec vot' accord, vous accompagner auprès du Légat d'not' ordre, qui prendra en charge votre demande".
Ragthar s’exprimait dans un accent nain prononcé, avec une consonance nordique propre à son clan.
D'un geste aussi ample que lui permettaient ses petits bras, il désigna l'entrée.
"Ma Dame, si vous voulez bien me suivre."
L'Elfe, dotée de l’ouïe fine de son peuple, entendit le Nain bien avant de le voir. Il était de notoriété publique que les Nains ne sont pas les créatures les plus discrètes d'Azeroth. Lorsque l'officier fit signe au nouveau venu de les rejoindre, la Prêtresse eu tout le temps d'observer le Nain. Elle observa son visage, et il était clair qu'elle allait rencontrer une semi engeance de l'Ombre. On lui avait beaucoup raconté sur les anciens serviteurs du Roi Déchu, ces créatures ayant rejoint l'Alliance. Mais l'Elfe n'avait pas parcouru la moitié du monde pour juger un Nain. Quand celui-ci se fut rapproché suffisamment, l'Elfe s'inclina.
"Je vais, avec vot' accord, vous accompagner auprès du Légat d'not' ordre, qui prendra en charge votre demande".
L'Elfe fut heureuse de tomber sur un écuyer de la forteresse. Non pas que les gardes à l'entrée ne fussent pas compétents, mais elle préférait être prise en charge pour une personne étant directement en contact avec les supérieurs de l'Ost.
Ishnu-alah, écuyer. Je serai heureuse d'être reçue par le Légat de l'Ost. Que la Lumière vous en soit reconnaissant.
"Ma Dame, si vous voulez bien me suivre."
Elle s'inclina de nouveau et pénétra dans la forteresse, le Nain sur ces talons.
"Je vais, avec vot' accord, vous accompagner auprès du Légat d'not' ordre, qui prendra en charge votre demande".
L'Elfe fut heureuse de tomber sur un écuyer de la forteresse. Non pas que les gardes à l'entrée ne fussent pas compétents, mais elle préférait être prise en charge pour une personne étant directement en contact avec les supérieurs de l'Ost.
Ishnu-alah, écuyer. Je serai heureuse d'être reçue par le Légat de l'Ost. Que la Lumière vous en soit reconnaissant.
"Ma Dame, si vous voulez bien me suivre."
Elle s'inclina de nouveau et pénétra dans la forteresse, le Nain sur ces talons.
Ragthar n'était pas un nain à préjugé, mais les tournures qu'utilisaient les prêtres ou toute sorte de religieux n'étaient pas spécialement pour lui plaire.
C'est que c'était un nain de science, tout de même ! Enfin, non, pas tellement. Du moins était-il pragmatique.
Le nain inclina la tête et entreprit de suivre l'elfe. Qu'il dépassa par la suite afin de pouvoir la guider à travers le labyrinthe de couloirs et d'escaliers qui les mèneraient tous deux au bureau du Légat.
Au reflet des torches, la blondeur de Ragthar fut mise en avant, que ce soit celle de sa barbe tressée ou de ses magnifiques cheveux à la mode "fabuleuse". Toujours dans son éternel habit de haute-couture (ce n'est pas parce que l'on est environ mort que l'on ne peut pas être coquet) le nain mena donc la prêtresse au lieu dit.
Bien que "mena" fut un bien grand mot. Le nain ne se rendant pas bien souvent au bureau de Dame Zorahé, il se surprit à s'égarer un moment. Sans se laisser décontenancer, il continua de marcher d'un air professionnel tout en tenant la discussion pour masquer le temps un peu trop long de la marche et certains couloirs déjà traversés.
Ce n'est qu'au bout de plusieurs minutes qu'enfin, une porte en bois massif frappé du nom du Légat leur fit face.
Ragthar se retint d'ailleurs de justesse de se trahir lui-même par un "Ah, tout d'même !".
Quelques coups à la porte plus tard, Ragthar ouvrit la porte du bureau, dans lequel Dame Zorahé devait sans aucun doute se trouver, tout en invitant l'elfe à faire de même.
C'est que c'était un nain de science, tout de même ! Enfin, non, pas tellement. Du moins était-il pragmatique.
Le nain inclina la tête et entreprit de suivre l'elfe. Qu'il dépassa par la suite afin de pouvoir la guider à travers le labyrinthe de couloirs et d'escaliers qui les mèneraient tous deux au bureau du Légat.
Au reflet des torches, la blondeur de Ragthar fut mise en avant, que ce soit celle de sa barbe tressée ou de ses magnifiques cheveux à la mode "fabuleuse". Toujours dans son éternel habit de haute-couture (ce n'est pas parce que l'on est environ mort que l'on ne peut pas être coquet) le nain mena donc la prêtresse au lieu dit.
Bien que "mena" fut un bien grand mot. Le nain ne se rendant pas bien souvent au bureau de Dame Zorahé, il se surprit à s'égarer un moment. Sans se laisser décontenancer, il continua de marcher d'un air professionnel tout en tenant la discussion pour masquer le temps un peu trop long de la marche et certains couloirs déjà traversés.
Ce n'est qu'au bout de plusieurs minutes qu'enfin, une porte en bois massif frappé du nom du Légat leur fit face.
Ragthar se retint d'ailleurs de justesse de se trahir lui-même par un "Ah, tout d'même !".
Quelques coups à la porte plus tard, Ragthar ouvrit la porte du bureau, dans lequel Dame Zorahé devait sans aucun doute se trouver, tout en invitant l'elfe à faire de même.
Zorahé se redressa d'un seul coup en entendant frapper, comme prise en flagrant délit : elle n'aurait même pas su dire combien de temps elle était restée avachie derrière son bureau, la tête dans les mains. Et qui venait encore la déranger?
Lorsque Ragthar ouvrit la porte, elle se tenait debout derrière son bureau, l'air encore surpris. Elle était vêtue simplement, d'une jupe bleue et d'un gilet blanc : des vêtements confortables, mais loin du faste de ceux qu'elle portait il y a quelques temps pour recevoir. Ses traits fatigués paraissaient encore plus ridés que d'ordinaire.
Constatant que ce n'était qu'un écuyer, elle reprit une forme de contenance, avant de voir l'elfe qui le suivait, se demandant ce que la visiteuse lui voulait.
« Ah, écuyer Ragthar, bonjour ! Puis-je savoir ce qui vous amène? »
Lorsque Ragthar ouvrit la porte, elle se tenait debout derrière son bureau, l'air encore surpris. Elle était vêtue simplement, d'une jupe bleue et d'un gilet blanc : des vêtements confortables, mais loin du faste de ceux qu'elle portait il y a quelques temps pour recevoir. Ses traits fatigués paraissaient encore plus ridés que d'ordinaire.
Constatant que ce n'était qu'un écuyer, elle reprit une forme de contenance, avant de voir l'elfe qui le suivait, se demandant ce que la visiteuse lui voulait.
« Ah, écuyer Ragthar, bonjour ! Puis-je savoir ce qui vous amène? »
~ Zorafé Mirod'hine, dites Zorahé, magicienne ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
Lorsque Ragthar entra dans le bureau, il aperçut une Légat paraissant plus fatiguée qu'à l'accoutumée. Mais le nain n'y accorda pas plus d’intérêt que cela, et se contenta de se focaliser sur le but de la visite.
Tout en se remémorant le nom qu'il avait entendu à l'entrée, il fit donc une annonce des plus sobres, sans superflu :
"Mes respects, Légat. Voici dame Lunetoile, membre et ambassadrice des "Veilleurs de Teldrassil". En visite diplomatique, ma Dame souhaiterait s'entretenir avec vous."
Inclinant respectueusement la tête, le nain prit soin de s'écarter du chemin de la porte, afin de laisser place libre aux deux femmes.
Tout en se remémorant le nom qu'il avait entendu à l'entrée, il fit donc une annonce des plus sobres, sans superflu :
"Mes respects, Légat. Voici dame Lunetoile, membre et ambassadrice des "Veilleurs de Teldrassil". En visite diplomatique, ma Dame souhaiterait s'entretenir avec vous."
Inclinant respectueusement la tête, le nain prit soin de s'écarter du chemin de la porte, afin de laisser place libre aux deux femmes.
Lorsque le Nain et l'Elfe pénétrèrent dans ce qui semblait un bureau de grand envergure, la Prêtresse y découvrit une Humaine, portant des vêtements simples mais de belle coupe. Cependant, celle-ci semblait quelque peu fatiguée, voir anxieuse. Après s'être fait annoncé, le Nain s'écarta, la laissant face à la Dame. Lunetoile s'inclina respectueusement et avec grâce.
Elune adore, Légat. Je suis la Prêtresse de la Lune Lunetoile.
L'Elfe se releva, un sourit sur les lèvres.
Je viens en tant qu'amie ainsi qu'en tant que représentante des Veilleurs de Teldrassil. Je remercie déjà votre écuyer de m'avoir si gentiment accueilli dans votre bastion.
Se tournant vers le Nain, elle s'inclina de nouveau.
Merci, écuyer. Votre accueil fut chaleureux.
L'Elfe redirigea son regard vers le Légat.
Merci de m'accueillir, Légat. J'espère ne pas vous déranger en pleine activité, Dame...?
Elune adore, Légat. Je suis la Prêtresse de la Lune Lunetoile.
L'Elfe se releva, un sourit sur les lèvres.
Je viens en tant qu'amie ainsi qu'en tant que représentante des Veilleurs de Teldrassil. Je remercie déjà votre écuyer de m'avoir si gentiment accueilli dans votre bastion.
Se tournant vers le Nain, elle s'inclina de nouveau.
Merci, écuyer. Votre accueil fut chaleureux.
L'Elfe redirigea son regard vers le Légat.
Merci de m'accueillir, Légat. J'espère ne pas vous déranger en pleine activité, Dame...?
Le Légat s'était avancée à la rencontre de l'elfe, dès qu'elle avait compris qu'il s'agissait d'une visite diplomatique. Elle tira sur son gilet pour lui redonner un peu de forme, regrettant de ne pas être mieux vêtue.
« Merci de m'accueillir, Légat. J'espère ne pas vous déranger en pleine activité, Dame...?
− Dame Zoraf… »
L'humaine se coupa brusquement. Un très bref instant, trop bref pour que ses interlocuteurs s'en rendent compte, la tête lui tourna. Elle reprit aussitôt.
« Dame Zorahé. Enchantée de faire votre rencontre. »
À son tour, la magicienne s'inclina, dans un geste précis quoiqu'un peu raide.
« Vous ne me dérangez absolument pas, et je suis ravie de vous recevoir.»
Les mots semblaient sincères.
« Venez, installons-nous. »
Elle désigna alors, dans le dos de l'elfe, un paravent. Derrière ce dernier se tenait un petit salon soigneusement décoré. Quatre fauteuils confortables entouraient une table basse. Un tapis épais recouvrait le sol. L'ensemble avait l'air chaleureux.
Zorahé avisa alors Ragthar, qui se retirait.
« Oh, Ragthar, puis-je encore vous demander un service? Allez en cuisine et faites nous monter quelques rafraîchissements… ainsi que quelques biscuits, s'il y en a de prêt. »
Ces consignes données, elle s'installa aux côtés de l'elfe.
« Avez-vous fait bon voyage? Je suppose que vous n'arrivez pas directement de Darnassus… »
« Merci de m'accueillir, Légat. J'espère ne pas vous déranger en pleine activité, Dame...?
− Dame Zoraf… »
L'humaine se coupa brusquement. Un très bref instant, trop bref pour que ses interlocuteurs s'en rendent compte, la tête lui tourna. Elle reprit aussitôt.
« Dame Zorahé. Enchantée de faire votre rencontre. »
À son tour, la magicienne s'inclina, dans un geste précis quoiqu'un peu raide.
« Vous ne me dérangez absolument pas, et je suis ravie de vous recevoir.»
Les mots semblaient sincères.
« Venez, installons-nous. »
Elle désigna alors, dans le dos de l'elfe, un paravent. Derrière ce dernier se tenait un petit salon soigneusement décoré. Quatre fauteuils confortables entouraient une table basse. Un tapis épais recouvrait le sol. L'ensemble avait l'air chaleureux.
Zorahé avisa alors Ragthar, qui se retirait.
« Oh, Ragthar, puis-je encore vous demander un service? Allez en cuisine et faites nous monter quelques rafraîchissements… ainsi que quelques biscuits, s'il y en a de prêt. »
Ces consignes données, elle s'installa aux côtés de l'elfe.
« Avez-vous fait bon voyage? Je suppose que vous n'arrivez pas directement de Darnassus… »
~ Zorafé Mirod'hine, dites Zorahé, magicienne ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
Le nain inclina respectueusement la tête vers l'elfe, puis se mit au garde-à-vous devant son Légat, avant de se retirer en silence.
Alors que la Liberté appelait Ragthar, lui promettant d'épiques prouesses, d'incroyables aventures et de talentueux exploits, Zorahé interpella le pauvre nain.
"Ce sera fait, ma Dame."
Le gentilnain ne voulait pas se fatiguer. C'est dire, les bureaux des officiers étaient souvent à l'étage, et puis, il allait probablement se perdre à nouveau. Il s'intéressa donc à la sémantique de la dernière phrase.
"Faire monter" et non pas "monter" ! Conclusion, il lui fallait trouver un larbin sur qui déléguer. C'étaient les ordres après tout. Fier de son interprétation à parti pris, le nain se rendit en cuisine, en ayant au préalable interpellé un pauvre page qui passait par là et en ne se retenant nullement de charger comme une mule de divers produits tous plus raffinés les uns que les autres.
Il prit même la liberté de signer son œuvre en ajoutant au panier un strudel aux pommes, pour deux personnes.
Après quoi il se rendit dans sa chambre pour retravailler ses cartes, se félicitant de sa brillance.
Quand au même moment ledit page arriva au bureau de dame Zorahé, son lourd bagage sur le point de choir.
Alors que la Liberté appelait Ragthar, lui promettant d'épiques prouesses, d'incroyables aventures et de talentueux exploits, Zorahé interpella le pauvre nain.
"Ce sera fait, ma Dame."
Le gentilnain ne voulait pas se fatiguer. C'est dire, les bureaux des officiers étaient souvent à l'étage, et puis, il allait probablement se perdre à nouveau. Il s'intéressa donc à la sémantique de la dernière phrase.
"Faire monter" et non pas "monter" ! Conclusion, il lui fallait trouver un larbin sur qui déléguer. C'étaient les ordres après tout. Fier de son interprétation à parti pris, le nain se rendit en cuisine, en ayant au préalable interpellé un pauvre page qui passait par là et en ne se retenant nullement de charger comme une mule de divers produits tous plus raffinés les uns que les autres.
Il prit même la liberté de signer son œuvre en ajoutant au panier un strudel aux pommes, pour deux personnes.
Après quoi il se rendit dans sa chambre pour retravailler ses cartes, se félicitant de sa brillance.
Quand au même moment ledit page arriva au bureau de dame Zorahé, son lourd bagage sur le point de choir.
La Prêtresse fut heureuse de rencontrer le Légat de l'Ost. Au moins, cet écuyer nommé Ragthar l'avait conduite droit au but. Elle découvrit avec plaisir le petit salon soigneusement décoré et, sur l'invitation de la Dame Zorahé, s'installa dans un des confortables fauteuils. Lunetoile remarqua également le doux tapis sous ses pieds. Elle était habituée aux feuilles et à l'humus de Teldrassil sous ses pieds nus, et cela lui fit plaisir de sentir autre chose que les chemins tortueux et couverts de pierres des villages alentours.
« Avez-vous fait bon voyage? Je suppose que vous n'arrivez pas directement de Darnassus… »L'Elfe se tourna vers son interlocutrice.
Je dois dire que mon voyage jusqu'à vous s'est déroulé sans encombre, bien que nous vivions en des temps troublés.
Elle posa la sacoche à ses pieds.
En effet, je me suis en premier lieu rendu à Forgefer. Avec les tensions qui déchirent la cité, mon aide fut fort apprécié. Mes confrères Prêtres croulent sous les tâches à accomplir. Je me suis ensuite rendu à Hurlevent. Grâce au tunnel reliant les deux capitales, le voyage fut assez court, bien que je me méfie un peu de cette "technologie gnome"...
La Prêtresse replaça une mèche de cheveux rebelle.
Plusieurs jours ce sont écoulés depuis mon arrivée à Hurlevent. Une visite de courtoisie à mes collègue de la Cathédrale de la Lumière était nécessaire...
« Avez-vous fait bon voyage? Je suppose que vous n'arrivez pas directement de Darnassus… »L'Elfe se tourna vers son interlocutrice.
Je dois dire que mon voyage jusqu'à vous s'est déroulé sans encombre, bien que nous vivions en des temps troublés.
Elle posa la sacoche à ses pieds.
En effet, je me suis en premier lieu rendu à Forgefer. Avec les tensions qui déchirent la cité, mon aide fut fort apprécié. Mes confrères Prêtres croulent sous les tâches à accomplir. Je me suis ensuite rendu à Hurlevent. Grâce au tunnel reliant les deux capitales, le voyage fut assez court, bien que je me méfie un peu de cette "technologie gnome"...
La Prêtresse replaça une mèche de cheveux rebelle.
Plusieurs jours ce sont écoulés depuis mon arrivée à Hurlevent. Une visite de courtoisie à mes collègue de la Cathédrale de la Lumière était nécessaire...
« Vous faites donc un grand voyage dans les Royaumes de l'Est… »
À cet instant, on frappa à la porte : le page envoyé par Ragthar apporta un plateau chargé de diverses boissons ainsi que d'un struddel aux pommes. Zorahé se leva pour prendre des verres et des assiettes dans un buffet. Elle coupa le strudel en deux, servit une part dans chaque assiette et en tendit une à Lunetoile.
« Que désirez-vous boire? »
Elle ne prit pas la peine d'énumérer les boissons : le plateau était tellement chargé qu'elle était à peu près sûre que l'elfe y trouverait son bonheur.
À cet instant, on frappa à la porte : le page envoyé par Ragthar apporta un plateau chargé de diverses boissons ainsi que d'un struddel aux pommes. Zorahé se leva pour prendre des verres et des assiettes dans un buffet. Elle coupa le strudel en deux, servit une part dans chaque assiette et en tendit une à Lunetoile.
« Que désirez-vous boire? »
Elle ne prit pas la peine d'énumérer les boissons : le plateau était tellement chargé qu'elle était à peu près sûre que l'elfe y trouverait son bonheur.
~ Zorafé Mirod'hine, dites Zorahé, magicienne ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
L'Elfe observa le page portant un plat magnifiquement garnit de collations. A vrai dire, celui-ci était le bienvenu. Après avoir passé la journée à chercher la garnison de l'Ost, Lunetoile avait un peu faim.
« Que désirez-vous boire? » lui demanda le Légat.
La Prêtresse se pencha vers le plateau pour y inspecter son contenu.
Mmmm... Serait-ce du vin dans cette carafe? Dans ce cas, un verre me fera le plus grand bien, malgré le fait que ce ne soit pas dans mes habitudes de consommer en pleines activités politiques.
Elle prit le plat que lui tendit son interlocutrice. Une délicieuse odeur de pommes émanait de la pâtisserie.
Qu'Elune vous remercie pour votre hospitalité, Dame Zorahé. Je suis heureuse de découvrir que les liens d'amitiés entre les Races de l'Alliances sont encore solides, ce qui n'est pas rien en es temps troublés.
Lunetoile posa le plat sur la table et mis son sac sur ses genoux. De sa main droite, elle en sortie un objet emballé dans un tissu de soie de qualité supérieure. Une légère lueur argentée émanait de l'objet.
Au nom de mes supérieurs et des Veilleurs de Teldrassil, acceptez ce présent en signe d'amitié et de respect mutuel.
Elle se leva et tendit l'objet tout en enlevant son emballage de soie. Une fiole de Crystal contenant un liquide argenté et lumineux.
Voici une viole contenant l'eau sacrée du Puits de Lune de Teldrassil.
« Que désirez-vous boire? » lui demanda le Légat.
La Prêtresse se pencha vers le plateau pour y inspecter son contenu.
Mmmm... Serait-ce du vin dans cette carafe? Dans ce cas, un verre me fera le plus grand bien, malgré le fait que ce ne soit pas dans mes habitudes de consommer en pleines activités politiques.
Elle prit le plat que lui tendit son interlocutrice. Une délicieuse odeur de pommes émanait de la pâtisserie.
Qu'Elune vous remercie pour votre hospitalité, Dame Zorahé. Je suis heureuse de découvrir que les liens d'amitiés entre les Races de l'Alliances sont encore solides, ce qui n'est pas rien en es temps troublés.
Lunetoile posa le plat sur la table et mis son sac sur ses genoux. De sa main droite, elle en sortie un objet emballé dans un tissu de soie de qualité supérieure. Une légère lueur argentée émanait de l'objet.
Au nom de mes supérieurs et des Veilleurs de Teldrassil, acceptez ce présent en signe d'amitié et de respect mutuel.
Elle se leva et tendit l'objet tout en enlevant son emballage de soie. Une fiole de Crystal contenant un liquide argenté et lumineux.
Voici une viole contenant l'eau sacrée du Puits de Lune de Teldrassil.
« Mmmm... Serait-ce du vin dans cette carafe? Dans ce cas, un verre me fera le plus grand bien, malgré le fait que ce ne soit pas dans mes habitudes de consommer en pleines activités politiques.
− En effet, il s'agit d'un vin des Carmines. Il est très doux vous verrez, même si ce n'est pas un grand cru. Je vous accompage d'ailleurs. »
Zorahé servit un verre à son interlocutrice, puis fit de même pour elle. À mesure qu'elle discutait, elle sortait de sa torpeur, et se faisait plus souriante et détendue.
« Qu'Elune vous remercie pour votre hospitalité, Dame Zorahé. Je suis heureuse de découvrir que les liens d'amitiés entre les Races de l'Alliances sont encore solides, ce qui n'est pas rien en ces temps troublés.
− Mais je vous en prie, c'est la moindre des choses. Qui plus est vous venez au nom des Veilleurs de Teldrassil, et nous avons toujours eu de bonnes relations avec les vôtres… »
Zorahé s'apprêtait à se rasseoir lorsque Lunétoile sortit un objet de son sac… ce à quoi elle ne s'était pas attendue.
« Au nom de mes supérieurs et des Veilleurs de Teldrassil, acceptez ce présent en signe d'amitié et de respect mutuel. »
La magicienne sentit tout de suite l'aura puissante qui en émanait, et ne fût guère surprise lorsque l'elfe dévoila une fiole.
« Voici une viole contenant l'eau sacrée du Puits de Lune de Teldrassil. »
Elle prit délicatement la fiole entre ses mains, s'inclinant pour saluer l'elfe.
« Merci infiniment. C'est là un présent inestimable… Je sais combien cette eau est précieuse pour vous, et combien ses vertus sont nombreuses, bien que je ne sache pas moi-même les exploiter. »
Le légat paraissait réellement émue. Se redressant, elle continua.
« C'est avec honneur que j'accepte ce présent, au nom de mes supérieurs et de l'Ost Pourpre. »
Elle plaça alors la fiole sur le buffet, se demandant toutefois si l'eau devrait être utilisée ou bien conservée comme élément décoratif… Il faudrait qu'elle interroge une personne plus versée qu'elle dans les arts de la guérison…
Revenant à la table, elle prit son verre et le leva.
« À l'amitié de nos deux ordres ! Longue vie aux Veilleurs ! »
− En effet, il s'agit d'un vin des Carmines. Il est très doux vous verrez, même si ce n'est pas un grand cru. Je vous accompage d'ailleurs. »
Zorahé servit un verre à son interlocutrice, puis fit de même pour elle. À mesure qu'elle discutait, elle sortait de sa torpeur, et se faisait plus souriante et détendue.
« Qu'Elune vous remercie pour votre hospitalité, Dame Zorahé. Je suis heureuse de découvrir que les liens d'amitiés entre les Races de l'Alliances sont encore solides, ce qui n'est pas rien en ces temps troublés.
− Mais je vous en prie, c'est la moindre des choses. Qui plus est vous venez au nom des Veilleurs de Teldrassil, et nous avons toujours eu de bonnes relations avec les vôtres… »
Zorahé s'apprêtait à se rasseoir lorsque Lunétoile sortit un objet de son sac… ce à quoi elle ne s'était pas attendue.
« Au nom de mes supérieurs et des Veilleurs de Teldrassil, acceptez ce présent en signe d'amitié et de respect mutuel. »
La magicienne sentit tout de suite l'aura puissante qui en émanait, et ne fût guère surprise lorsque l'elfe dévoila une fiole.
« Voici une viole contenant l'eau sacrée du Puits de Lune de Teldrassil. »
Elle prit délicatement la fiole entre ses mains, s'inclinant pour saluer l'elfe.
« Merci infiniment. C'est là un présent inestimable… Je sais combien cette eau est précieuse pour vous, et combien ses vertus sont nombreuses, bien que je ne sache pas moi-même les exploiter. »
Le légat paraissait réellement émue. Se redressant, elle continua.
« C'est avec honneur que j'accepte ce présent, au nom de mes supérieurs et de l'Ost Pourpre. »
Elle plaça alors la fiole sur le buffet, se demandant toutefois si l'eau devrait être utilisée ou bien conservée comme élément décoratif… Il faudrait qu'elle interroge une personne plus versée qu'elle dans les arts de la guérison…
Revenant à la table, elle prit son verre et le leva.
« À l'amitié de nos deux ordres ! Longue vie aux Veilleurs ! »
~ Zorafé Mirod'hine, dites Zorahé, magicienne ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~
La Prêtresse leva son verre pour suivre Dame Zorahé. Elle fut heureuse, car le cadeau des Veilleurs à l'Ost semblait émouvoir le Légat.
A l'amitié de nos deux ordres ! Qu'Elune veille sur vous ainsi que sur vos frères d'armes.
La jeune Elfe se rassis, s'appuyant confortablement contre le dossier du fauteuil. Elle trempa ses lèvres dans le verre et, après quelques instants, elle se décida à boire une gorgée plus que raisonnable. Posant son verre, elle s'adressa au Légat.
Bien, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, j'aimerai aborder un sujet qui devrait assez bien vous intéresser.
Lunetoile posa ses mains sur ses genoux.
Je ne vous apprendrai rien en vous parlant des dangers, anciens et nouveaux, qui ont surgit depuis le Cataclysme.
Elle resta silencieuse un moment, puis continua d'une voix calme:
Les Veilleurs ont été fort occupés ces derniers mois. Le conflit contre le Marteau du Crépuscule nous a couté très cher en hommes et en matériel. Et voici qu’une nouvelle menace apparaît avec les Elémentaires du Feu. Nos combattants luttent vaillamment, aussi bien pour combattre la menace que pour protéger ceux qu'ils aiment.
L'Elfe croisa le regard de son hôte.
Je pense que notre situation est également partagée par votre ordre...
A l'amitié de nos deux ordres ! Qu'Elune veille sur vous ainsi que sur vos frères d'armes.
La jeune Elfe se rassis, s'appuyant confortablement contre le dossier du fauteuil. Elle trempa ses lèvres dans le verre et, après quelques instants, elle se décida à boire une gorgée plus que raisonnable. Posant son verre, elle s'adressa au Légat.
Bien, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, j'aimerai aborder un sujet qui devrait assez bien vous intéresser.
Lunetoile posa ses mains sur ses genoux.
Je ne vous apprendrai rien en vous parlant des dangers, anciens et nouveaux, qui ont surgit depuis le Cataclysme.
Elle resta silencieuse un moment, puis continua d'une voix calme:
Les Veilleurs ont été fort occupés ces derniers mois. Le conflit contre le Marteau du Crépuscule nous a couté très cher en hommes et en matériel. Et voici qu’une nouvelle menace apparaît avec les Elémentaires du Feu. Nos combattants luttent vaillamment, aussi bien pour combattre la menace que pour protéger ceux qu'ils aiment.
L'Elfe croisa le regard de son hôte.
Je pense que notre situation est également partagée par votre ordre...