Ser Lupo Di Riso Massimo.

Vous venez au nom de votre guilde ? Veuillez vous annoncer au salon, votre requête trouvera bientôt receveur.
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Massimo
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Ser Lupo Di Riso Massimo.

Message par Massimo »

Gilneas, cité de courage et de vertu, mais aussi cité de pleurs et de souffrance.

Une nuit de pleine lune, dans le quartier noble de la ville, des cries surgir du castel Di Riso.
"- Courage Valeria, il naîtra bientôt. Dit un homme près du lit de la femme qui accouchait."
Après quelques longues minutes l'enfant naquis et l'homme le pris dans ses bras.
"- Massimo! Tu seras Massimo du castel Di Riso!
- Quel nom magnifique pour ton fils Arthuro."

Puis l'enfant grandit, avec son ainé et son cadet, l'éducation des nobles.
Le combat, la lecture, les bonnes manières.

Vînt le jour de son 21e hiver, le roi comme à l'habitude avec les enfants de noble, le sacra chevalier de Gilneas.

Mais Massimo n'était pas satisfait, il manquait quelques choses, en effet quand son père mourra c'est son grand frère Antonio qui prendra sa place au sein du castel, et le jeune homme ne pouvait supporter l'idée de ne jamais acquérir plus de pouvoir. Et son frère cadet Clemio était tout à fait d'accord de partager les terres avec Massimo.

Puis la même année une guerre civil éclatât les paysans tentèrent une révolution. La dernière bataille fut particulièrement sanglante. Les nobles et leurs gardes firent un raid sur les fermes. Massimo brandissant la bannière de sa famille et maniant sa lance dirigea avec ses deux frères les gardes dans la bataille! Puis, alors que les combats faisait rage, Clemio interpela Antonio, Massimo se saisit alors de l'épée d'un paysan et trancha la gorge de son ainé.

La bataille dura toute la nuit, au petit matin, les cadavres de centaines de paysans jonchaient le sol.
Massimo retourna auprès de son père et l'informa de la mort d'Antonio, il incrimina un père de famille paysan qui avait dirigé la révolution en partie. Celui ci fut brûlé vif face aux sourires de Massimo et Clemio.
Pour leur courage Massimo, Clemio et d'autres nobles furent élevé et adulé aux rangs de Héros de Gilneas.

Pendant quelques années ils participèrent activement à la vie de la cour jusqu'à s'attirer les faveurs du roi. Craignant une attaque des réprouvés le roi nomma Massimo Ambassadeur, celui ci partit pour Hurlevent où ses demandes d'audiences furent toutes refusées.

Il se tourna alors vers L'ost pourpre dont il avait entendus parler, ceux ci acceptèrent de l'aider.

Puis il demanda au recruteur de l'ost de le recruter en tant que représentant de Gilneas...
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Adjoint Rainer
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Message par Adjoint Rainer »

Le ciel était clair en cette matinée, après quelques jours d'une vicieuse petite pluie qui avait marqué un refroidissement dans l'air, en dépit de l'arrivée récente du printemps. De fait, la Forêt d'Elwynn s'était remise à vivre aux premiers rayons de soleil, et la Garnison du Ruisseau de l'Ouest n'était évidemment pas en reste. Les sentinelles avaient repris leurs positions habituelles, entre les deux bras de la rivière, et les petites mains remettaient en ordre ce que les intempéries avaient dérangé.

Tout allait donc pour le mieux, quand Rainer aperçut l'arrivée d'un étranger.

Ce dernier était assurément humain, mais l'Adjoint sut rapidement qu'il n'était pas de la région. Trop emprunté. Trop bien fardé. Et le cheval qu'il montait n'avait rien à voir avec les canassons qu'on élevait en Elwynn. L'homme venait de loin, à n'en pas douter.

Bienvenue Messire, fit Rainer d'une voix de stentor tandis que la monture du voyageur approchait. Bienvenue à la Garnison du Ruisseau de l'Ouest. Quelle est la raison de votre venue, et qui dois-je annoncer ?

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Massimo
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Message par Massimo »

Bonjour ser, Annoncez moi comme Ser Lupo Di Riso Massimo, ambassadeur et chevalier de Gilneas.

Massimo parlait toujours d'un air hautain, sa monture expirait fortement. Il en descendit et s'inclina légèrement devant l'adjoint.
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Adjoint Rainer
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Message par Adjoint Rainer »

Rainer plissa les yeux. Était-ce la morgue affichée par l'émissaire qui lui faisait friser les moustaches ? Ou alors la mention de Gilneas, ce royaume supposé allié et qui avait plus d'une fois tourné le dos à l'Alliance au cours des précédentes guerres ?

Toutefois, l'Adjoint avait comme principale qualité de ne pas s'occuper de politique - ou, du moins, de ne pas étaler ses penchants en dehors des lieux dédiés à ce type de discussions, comme la taverne de Comté-de-l'or.

Je vais voir si un officier est apte à vous accueillir, Messire. Veuillez confier votre destrier à nos services, ils se feront une joie de lui trouver eau et fourrage.

Ayant ainsi parlé, Rainer s'engouffra dans la Garnison, à la recherche d'un gradé quelconque.

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Hadjirah
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Message par Hadjirah »

Alors que Rainer entrait dans le bastion, une personnalité au moins aussi sympathique et expansive que l'adjoint et le visiteur réunis en sortait en la personne d'Hadjirah.

La draeneï croisa l'adjoint sans lui adresser un regard. Elle l'avait déjà salué une fois dans la matinée, et l'un comme l'autre avaient la dignité de ne pas aller plus loin qu'un salut militaire matinal. Il n'aurait pas fallu non plus tomber dans le débordement d'affection.

Ce fut donc drapée dans son mécontentement permanent qu'Hadjirah arriva à portée de voix de Massimo, dont le destrier était en train d'être pris en charge par les personnes adéquates.

La draeneï balaya les lieux du regard. Elle attendait visiblement quelqu'un, ou quelque chose, qui n'était pas encore arrivé. A son grand déplaisir, et celui des gardes alentours. Car quand Hadjirah attendait quelque messager ou autre colis, elle avait pour l'habitude de sortir longuement avant l'heure du rendez vous, et d'asséner à qui voudrait bien l'entendre que ce retard était inadmissible.

Usant.

Elle se posta donc devant le bastion, silencieuse et altière. Et lorsqu'elle en eut assez de gratifier la route pavée de son plus obscur regard, elle s'intéressa enfin au visiteur.

Elle l'avait croisé précédemment au sein du bastion. Lui et sa coiffure digne de la presse gnome à potins :

"Vous êtes encore à rôder par ici, vous ? Si vous espérez obtenir à nouveau couverts et boissons gratuits, n'espérez pas trop."

Allusion aux festivités du soir précédent, sans doute. Et sans se départir de son ton dédaigneux, elle lâcha un soupir supérieur avant d'ajouter :
"...Je ne sais pas si les messagers sont ponctuels, dans votre contrée d'origine, mais dans la notre, ils mériteraient de passer par les cachots pour apprendre leur métier..."

Hadjirah n'avait pas tenu bien longtemps avant de s'agacer toute seule, et les quelques gardes alentours entreprirent une observation concentrée du ciel, espérant que l'attention de la gorgonne reste captée par Massimo.

Quelle plus charmante compagnie aurait il pu espérer pour attendre un officier.
Si charmante qu'elle ne semblait même pas disposée à lui demander ce qu'il voulait, ou s'il désirait entrer...

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Massimo
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Message par Massimo »

Massimo resta silencieux, le regard brûlant de haine comme à l'habitude.
Il ne fit pas attention à la draeneï, il n'avait vu que peu de fois ce genre de créature, il pensait que leurs intérêts n'étaient pas les siens .
Il enleva les poussière qui tachaient sa parure et recoiffa ses cheveux.

Il croisa ensuite les bras en attendant.
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Hadjirah
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Message par Hadjirah »

Face au mutisme de Massimo - qu'elle estima fort à propos au vus de la situation - Hadjirah entrepris d'adopter la même posture.

Silence.

Bras croisés.

Grise mine.

Et attente.

Encore une journée pleine d'entrain qui s'annonçait au bastion !

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Aurys
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Message par Aurys »

Sire Loupos de la Rosa Miello vous demande aux portes, ma dame.

Aurys ne connaissait personne de ce nom. Mais Rainer ne semblait pas non plus très sûr de lui quand il l'avait annoncé. Ce n'est qu'après avoir quelque peu secoué l'adjoint qu'Aurys apprit l'information la plus importante : les origines du visiteur.

Ambassadeur de Gilneas ? J'imagine qu'ils ne sont pas nombreux à porter ce titre. Je vais aller l'accueillir en personne.

La Connétable quitta son bureau et descendit non sans nonchalance les escaliers qui menaient aux étages inférieurs. Prendre son temps avait parfois du bon.

C'est ainsi, sous un soleil particulièrement apprécié des habitants de la région, qu'Aurys trouva Massimo, étrangement accompagné d'une draeneï qui semblait vouloir capter toute la lumière de l'astre du jour par sa simple présence.

Votre Excellence ! fit-elle à l'ambassadeur en usant des termes usuels. Vous êtes finalement revenu de votre pays. Ravie de vous revoir. Entrez donc, je vous prie.
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Massimo
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Message par Massimo »

Massimo suivit la dame sans mot dire.

Bonjour dame.
Oui je suis revenus , vous savez pourquoi.


Massimo n'appréciait pas le soleil, la lumière le rendait nerveux, il se plaçait toujours dans un coin d'ombre.

Il attendit alors les directive d'Aurys. Non sans impatience...
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Aurys
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Message par Aurys »

Aurys conduisit l'homme dans les murs de la Garnison. Contrairement à ses précédentes visites, l'ambiance était un peu plus terne. Mais cela s'expliquait assez facilement : la révélation faite par le natif de Gilneas au sommet des remparts, quelques soirs auparavant, avait constitué un choc dont la Connétable se remettait à peine - si tant est qu'elle s'en remette véritablement, d'ailleurs.

C'est tout à ces pensées qu'Aurys avançait dans les couloirs de la Garnison, et il ne fallut que quelques minutes au duo pour atteindre les quartiers de la jeune femme. Aurys invita Massimo à y pénétrer, avant de lui proposer une chaise.

Je sais que nous nous sommes beaucoup parlés au cours des jours qui ont précédé, fit-elle en prenant place derrière son bureau. Mais, et vous m'excuserez cet excès de formalisme, il me faut mener avec vous un entretien similaire à celui que nous imposons à tout postulant. J'espère que vous le comprenez.

Pouvez-vous donc m'indiquer, et sans omettre le moindre détail, votre origine, vos noms et qualifications, ainsi que les raisons qui ont présidé à votre choix de rejoindre l'Ost Pourpre ?
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Massimo
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Message par Massimo »

Je viens du castel Di Riso, quartier noble de Gilneas.

Je me nomme Ser Lupo Di Riso Massimo.

Il m'a été enseigné l'art de guerroyer, j'ai ainsi apris les techniques de combat ancestrales de ma famille. Ainsi que l'art de défendre ce que j'aime et ce que je sers avec un bouclier.

J'ai choisit l'Ost pourpre car vous êtes les seuls à m'avoir tendu la main alors que j'étais dans les ténèbres. Ainsi mon bras et mon arme vous serviront en échange de votre aide.

Et je prouverai que Gilneas ne vous a pas oublié en combattant à vos cotés.
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Aurys
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Message par Aurys »

Sobre et concis. Tel était l'ambassadeur Massimo. Aurys ne put s'empêcher de sourire : l'homme avait endossé avec le plus grand strict la panoplie du candidat.

J'ai pour vous une dernière question. La Connétable fit apparaître une bouteille d'un vin doré d'un tiroir de son bureau et en servit un verre au natif de Gilneas. Votre venue ici est-elle le fruit d'un engagement personnel, ou la décision des autorités de votre patrie ? Notez que la différence est importante, non pas pour l'acceptation ou non de votre candidature, mais pour la compréhension que j'ai de celle-ci et de ses objectifs.

Aurys se servit un verre à son tour et laissa répondre Massimo.
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Massimo
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Message par Massimo »

Massimo but son verre cul-sec et d'un geste s'essuya la bouche avec le bras puis il reposa le verre sur la table et se racla la gorge.

Il reprit:

Si vous voulez tout savoir, je suis heureux que Grisetête m'envoie représenter Gilneas, et je serais heureux de combattre à vos cotés contre la racaille qui c'est emparé de Lordaeron.

Sachez néanmoins que je penses que Gilneas reste la plus grande et plus puissante nation humaine à ce jour et que nous continuons de revendiquer Alterac, le royaume félon.

Et que Varian ne prenne pas la grosse tête si un jour nous rejoignons l'alliance. Seul le défunt Lothar mérite notre plus grand respect à ce jour.

Et même si ça vous parez invraisemblable, sachez que nous avons participé à la IIIe guerre, un bataillon de nos troupes d'élites à rejoint les troupes de Jaina à cette époque. C'est maigre mais de bonne fois.
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Massimo
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Message par Massimo »

Vous recevez une lettre, le papier semble ancien mais son contenu récent, elle porte le sceau des Di Riso, ce sceau est effrité. Comme un vestige du passé.

Membre de l'Ost, Dame Aurys.

Je ne sais que dire, je ne sais quoi faire. Les récents évènements ont bouleversés ma vie à jamais. Je vous ai quitté précipitamment, je m'en excuse.
Mais Gilneas, ma chère Gilneas était en proie à une guerre civil s'intensifiant, j'ai été rappelé pour me battre à la foi contre mes frères et contre les réprouvés. Je sais maintenant ce qu'est l'enfer. J'ai dû tuer mes proches, contaminé et n'ayant plus rien d'humains, j'ai dû voir le peu d'ami qu'il me resté tomber au front face à ces déchets de Lordaeron.
Bien loin était le fléau et toutes les autres menaces à ce moment là.
J'ai vu mes terres et mon manoir se faire avaler par la terre. J'entends encore crier mes serfs, la terreur.
Tout ce que j'aimai fut détruit en quelques heures. Ma vie s'effondra en même temps que le mur de Grisetête.
Ma belle patrie n'est plus. La légende des fiers défenseurs et la puissance de Gilnéas sont tombés dans les limbes du cataclysme et de la guerre.
Je me suis battu jusqu'au bout, jusqu'à ce que mon roi m'ordonne la fuite.
Je ne voulais pas fuir...Je ne suis plus rien, je ne suis plus le noble d'aucunes terre, je ne suis plus le guerrier d'aucunes faction, je n'ai plus rien à défendre, ma famille est déchu, mes amis sont morts...
La haine qui brûlée en moi s'est même éteinte.
Alors redonnez moi une raison de me battre, redonnez moi une raison de me venger...Redonnez moi une raison d'exister.
Je ne suis plus rien...

Les derniers mots sont écrits comme si la plume avait glissé sur le papier. Cette lettre est signé Massïmo la cantilena del lupo.
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