Livraison spéciale
Posté : mer. 27 juil., 2011 2:46 pm
La traversée de Comté de l'Or était toujours aussi éprouvante pour Eiris. Entre les duellistes persuadés de leur supériorité et les mendigots prêts à se jeter sur vous, il ne faisait pas bon de traverser ce bourg quand on paraissait être une simple et frêle gnome.
En ce début d'après-midi ensoleillé, le bourg semblait cependant plutôt calme et vide. Eiris, cachée derrière un fourré, s'assura une dernière fois que personne ne viendrait l'accoster puis d'un bond, courut vers l'auberge.
Manque de pot, celle-ci était exceptionnellement fermé pour... "inventaire"?
"Comment cela est-ce possible? Une auberge en inventaire?!" grogna Eiris "Je n'ai pas de chance, à qui vais-je demander mon chemin?!"
"A moi peut être?" dit une voix rauque qui la fit sursauter.
Elle se retourna alors d'un bond et découvrit un homme d'aspect peu engageant, un mendiant probablement et qui lui offrait le plus beau sourire édenté qui soit.
Celui-ci renifla un bon coup (ce qui fit frémir la jeune mage), cracha un jet de salive sur le côté et en approchant son visage d'Eiris, lui demanda : "Dîtes moi jeune demoiselle, vous êtes perdue?"
Eiris, absolument pas à l'aise face à cet homme, balbutia : "euh... je... je cherche la garnison du… du ruisseau de l'ouest"
L'homme éclata alors de rire "Ah ah ah ce n'est pourtant pas compliqué, vous n'avez pas vu les panneaux?! Ah mais vu votre taille... Ah ah ah"
Eiris, fronça les sourcils un instant puis tentant de garder son calme, elle demanda : "Sérieusement, je n'ai pas vu de panneau... je comptais me renseigner à l'auberge mais... enfin bref... pourriez-vous m'indiquer le chemin?"
Son interlocuteur la jaugea pendant un instant puis rit de plus belle "Ah ah, pourquoi pas, mais dîtes moi, je vois à votre allure que vous devez pratiquer la magie, non? Si c'est le cas, je vous indique le chemin en échange d'un petit portail magique!"
"Bon dans ce cas-là, ça me va" lui répondit Eiris, pressée d'en finir et de rejoindre sa destination.
"Suivez-moi alors" et sans attendre, le voilà parti en clopinant sur la rouge vers l'ouest, suivi d'Eiris.
Au bout d'un certain temps passé dans le seul bruit de leurs pas, ils arrivèrent prêt d'un grand fort caché parmi les arbres.
"Voilà, vous êtes au quartier de l'Ost Pourpre, j'imagine que c'est eux que vous venez voir?"
Eiris omettant de lui répondre, sortit de sa besace une rune de téléportation et lui demanda sans attendre "alors dîtes moi où vous souhaitez aller?"
"Dalaran, j'ai bien envie de visiter cette ville de riches!"
"Ah hum... désolé mais je n'ai pas appris comment envoyer du monde là-bas. Pour tout vous dire, je n'y ai encore jamais mis les pieds."
"Ah ah... j'aurai du me douter à votre allure que vous n'étiez pas bien puissante, bon, envoyez-moi plutôt chez les elfes, j'ai ouïe dire que leurs femmes sont très accueillantes" répondit l'homme d'un air malsain.
Eiris ouvrit de grands yeux effrayés et sans ne plus tarder, incantât l'ouverture du portail.
Quelques minutes plus tard, elle était bien soulagée que son guide inattendu soit parti à l'autre bout du monde.
"Bon ce n'est pas tout Eiris, mais tu as une livraison à faire..." et sur ces mots, elle s'avançât vers le garde posté à l'entrée de la garnison...
En ce début d'après-midi ensoleillé, le bourg semblait cependant plutôt calme et vide. Eiris, cachée derrière un fourré, s'assura une dernière fois que personne ne viendrait l'accoster puis d'un bond, courut vers l'auberge.
Manque de pot, celle-ci était exceptionnellement fermé pour... "inventaire"?
"Comment cela est-ce possible? Une auberge en inventaire?!" grogna Eiris "Je n'ai pas de chance, à qui vais-je demander mon chemin?!"
"A moi peut être?" dit une voix rauque qui la fit sursauter.
Elle se retourna alors d'un bond et découvrit un homme d'aspect peu engageant, un mendiant probablement et qui lui offrait le plus beau sourire édenté qui soit.
Celui-ci renifla un bon coup (ce qui fit frémir la jeune mage), cracha un jet de salive sur le côté et en approchant son visage d'Eiris, lui demanda : "Dîtes moi jeune demoiselle, vous êtes perdue?"
Eiris, absolument pas à l'aise face à cet homme, balbutia : "euh... je... je cherche la garnison du… du ruisseau de l'ouest"
L'homme éclata alors de rire "Ah ah ah ce n'est pourtant pas compliqué, vous n'avez pas vu les panneaux?! Ah mais vu votre taille... Ah ah ah"
Eiris, fronça les sourcils un instant puis tentant de garder son calme, elle demanda : "Sérieusement, je n'ai pas vu de panneau... je comptais me renseigner à l'auberge mais... enfin bref... pourriez-vous m'indiquer le chemin?"
Son interlocuteur la jaugea pendant un instant puis rit de plus belle "Ah ah, pourquoi pas, mais dîtes moi, je vois à votre allure que vous devez pratiquer la magie, non? Si c'est le cas, je vous indique le chemin en échange d'un petit portail magique!"
"Bon dans ce cas-là, ça me va" lui répondit Eiris, pressée d'en finir et de rejoindre sa destination.
"Suivez-moi alors" et sans attendre, le voilà parti en clopinant sur la rouge vers l'ouest, suivi d'Eiris.
Au bout d'un certain temps passé dans le seul bruit de leurs pas, ils arrivèrent prêt d'un grand fort caché parmi les arbres.
"Voilà, vous êtes au quartier de l'Ost Pourpre, j'imagine que c'est eux que vous venez voir?"
Eiris omettant de lui répondre, sortit de sa besace une rune de téléportation et lui demanda sans attendre "alors dîtes moi où vous souhaitez aller?"
"Dalaran, j'ai bien envie de visiter cette ville de riches!"
"Ah hum... désolé mais je n'ai pas appris comment envoyer du monde là-bas. Pour tout vous dire, je n'y ai encore jamais mis les pieds."
"Ah ah... j'aurai du me douter à votre allure que vous n'étiez pas bien puissante, bon, envoyez-moi plutôt chez les elfes, j'ai ouïe dire que leurs femmes sont très accueillantes" répondit l'homme d'un air malsain.
Eiris ouvrit de grands yeux effrayés et sans ne plus tarder, incantât l'ouverture du portail.
Quelques minutes plus tard, elle était bien soulagée que son guide inattendu soit parti à l'autre bout du monde.
"Bon ce n'est pas tout Eiris, mais tu as une livraison à faire..." et sur ces mots, elle s'avançât vers le garde posté à l'entrée de la garnison...