Posté : mar. 07 déc., 2010 12:14 am
Le regard de tueuse fit frissonner la pauvre Magda du haut de sa longue chevelure rousse jusqu'aux ongles de ses petits orteils malmenés. Elle reprit un peu de vin, du coup. Ce n'était pas très bon mais les effets étaient rigolos, et elle avait moins mal - ou du moins pensait moins à avoir mal. Elle sursauta au cri que l'hurluberlue poussa de nouveau. Que de bruit pour ses délicates oreilles !
Elle nota mentalement cette petite remarque au fond de sa tête : son amoureux devrait avoir une voix douce et suave, qui enchanterait son âme et charmerait ses sens. Il devrait aussi bannir de son langage les mots comme "gnôle" ou "trou-du-cul" parce que ce n'était définitivement pas seyant. Ceci valu un regard de reproche à la Verte.
Lorsque Grande Classe revint sur le tapis, elle regarda résolument ailleurs. Non, elle ne recroiserait pas le regard de glace de ce type ! Ca lui avait fait trop bizarre. Sa mère lui avait toujours dit que la compagnie de certains étrangers était à éviter, et Magda avait peur de découvrir pourquoi. Elle étudia donc la cheminée. Un très joli bois, huilé et sculpté de décorations vaguement florales sur le coté, sans doute le travail d'un....
Quoi ? Un non-mort ? Elle tourna brusquement la tête, les yeux nouvellement écarquillés. Un non-mort ! Elle n'en avait jamais vu auparavant ! Elle chercha quelque chose à quoi se raccrocher, n'importe quoi, un repère. Ce fut sur la Verte que cela tomba. Madgalenna coulissa d'un demi mètre sur le coté, subtilement, pour venir placer son fessier tout à coté du sien. Elle sentait fort le tabac - plissement de nez - mais c'était supportable. D'ailleurs, elle avait l'air très à l'aise avec ce genre de créatures. C'était rassurant.
Oh, un autre verre. Qu'ils étaient gentils ces gens ! Au restaurant familial, jamais Mère n'aurait donné autant à un inconnu. Magdalenna se fondit doucement sous la reconnaissance que cet état de fait lui inspirait, et se sentit nouvellement investie d'une mission de gentillesse, à son tour. Elle se décida à regarder Grande Classe droit dans les yeux, l'alcool chassant à sa place le frisson qui aurait dû la prendre à la gorge. C'était ça, droit dans les mirettes, et même pas mal. D'une toute petite voix, un peu refaite finalement, elle lui fit un compliment.
- Vous avez la peau fichtrement froide.
Nouvelle gorgée de vin d'un geste qui se voulait assuré. Elle en aurait presque craché par terre, elle aussi, histoire de montrer qu'elle était parfaitement dans son élément. Heu...
Oh... Hi hi, un gnome. Hi hi hi un gnome qui parle....
Elle nota mentalement cette petite remarque au fond de sa tête : son amoureux devrait avoir une voix douce et suave, qui enchanterait son âme et charmerait ses sens. Il devrait aussi bannir de son langage les mots comme "gnôle" ou "trou-du-cul" parce que ce n'était définitivement pas seyant. Ceci valu un regard de reproche à la Verte.
Lorsque Grande Classe revint sur le tapis, elle regarda résolument ailleurs. Non, elle ne recroiserait pas le regard de glace de ce type ! Ca lui avait fait trop bizarre. Sa mère lui avait toujours dit que la compagnie de certains étrangers était à éviter, et Magda avait peur de découvrir pourquoi. Elle étudia donc la cheminée. Un très joli bois, huilé et sculpté de décorations vaguement florales sur le coté, sans doute le travail d'un....
Quoi ? Un non-mort ? Elle tourna brusquement la tête, les yeux nouvellement écarquillés. Un non-mort ! Elle n'en avait jamais vu auparavant ! Elle chercha quelque chose à quoi se raccrocher, n'importe quoi, un repère. Ce fut sur la Verte que cela tomba. Madgalenna coulissa d'un demi mètre sur le coté, subtilement, pour venir placer son fessier tout à coté du sien. Elle sentait fort le tabac - plissement de nez - mais c'était supportable. D'ailleurs, elle avait l'air très à l'aise avec ce genre de créatures. C'était rassurant.
Oh, un autre verre. Qu'ils étaient gentils ces gens ! Au restaurant familial, jamais Mère n'aurait donné autant à un inconnu. Magdalenna se fondit doucement sous la reconnaissance que cet état de fait lui inspirait, et se sentit nouvellement investie d'une mission de gentillesse, à son tour. Elle se décida à regarder Grande Classe droit dans les yeux, l'alcool chassant à sa place le frisson qui aurait dû la prendre à la gorge. C'était ça, droit dans les mirettes, et même pas mal. D'une toute petite voix, un peu refaite finalement, elle lui fit un compliment.
- Vous avez la peau fichtrement froide.
Nouvelle gorgée de vin d'un geste qui se voulait assuré. Elle en aurait presque craché par terre, elle aussi, histoire de montrer qu'elle était parfaitement dans son élément. Heu...
Oh... Hi hi, un gnome. Hi hi hi un gnome qui parle....