[La Chonya : Acte VI] Mauvaises Intentions

De l'Abbaye de Comté du Nord au Camp des bûcherons, de la Lisière à la Tour d'Azora, la Forêt d'Elwynn est propice aux balades et aux rencontres.
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Odeline
Lieutenant
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Enregistré le : ven. 08 mai, 2009 8:31 pm
Localisation : Là où la lumière la guidera... ou pas!

Message par Odeline »

L’agitation soudaine des soldats plongea Odeline dans un mutisme admiratif. Tant de professionnalisme, de réactions mesurées, la mettaient en confiance.

- Odeline, ce serait peut-être mieux si tu restais pour t’occuper de Paullariand ? Et s’il y a d’autres blessés ils auront sûrement besoin de toi à l’infirmerie…

Elle secoua la tête et ferma cette satanée bouche ouverte depuis un moment déjà.

- Fait attention à toi !

Ses derniers mots se perdirent dans les couloirs qu’empruntait déjà tout ce beau monde. Que lui restait-il ? Un regard bref dans la salle alarma la jeune femme. Seules quelques serveuses et le cuisinier la regardaient paniqués. Elle retint les derniers soldats qui s’apprêtaient à suivre le mouvement.

- Vous quatre ! Vous restez avec moi. Nous aurons besoin d’une protection pour nous rendre à l’infirmerie. Portez Sire Dourentée et suivez moi.

Son regard ne devait plus trahir sa panique intérieure, on comptait sur elle, le devoir d’assumer ses nouvelles responsabilités. Elle fit signe au personnel de la suivre en silence. Ces pauvres jeunes serveuses n’avaient qu’une quinzaine d’années, leur cuisinier de père ne lui pardonnerait aucun dérapage. Assure ma grande !

Une fois Paullariand embarqué groupe se dirigea vers le lieu désiré. Odeline en tête n’en menait pas large, son bâton brandit devant elle.

Après moult couloirs arpentés la porte de l’infirmerie apparut telle une délivrance. Le pas s’accéléra et tout le monde s’engouffra à l’intérieur rapidement.

Odeline fit part de la situation au personnel médical présent avant de lancer ses ordres.

- Posez Sire Dourentée sur un des lits. Vous autres, retirez les matelas des autres lits et barricadez la porte avec les structures en bois !

Elle inspira un grand coup, ralentir les battements de son cœur. Elle observa les gens s’afférer à leur tâches dans un silence de terreur, leurs visages apeurés. Pas le temps de cogiter ! La prêtresse fit signe aux infirmières et au médecin de s’occuper du mage avec elle.

- J’ai insensibilisé sa blessure, il a perdu connaissance deux fois et perdu énormément de sang. Il faut le réveiller, j’ai peur que son malaise se transforme en un coma fatal s’il reste inconscient.

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La Vigie
Narrateur
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Enregistré le : mar. 02 oct., 2007 7:54 pm

Message par La Vigie »

La créature s'immobilise un instant, tant en raison de la glace de la draeneï que de sa propre réflexion. Le combat lui ferait perdre trop de temps, avec un risque non négligeable d'échec. Déjà, des cris résonnent dans l'escalier. Des renforts arrivent. Il lui faut se presser.

Avec un rugissement censé décupler sa motivation, la bête se tourna sur la côté, empoigna une table basse qui n'avait rien demandé à personne et la lança droit sur la magicienne, qui lui apparaissait comme le danger le plus immédiat.

Le meuble croisa le trait d'arcane lancé par la vieille femme. Ce dernier percuta violemment le monstre, ce qui le projeta en arrière et lui permit de s'extirper brutalement de la gangue de glace, au prix de quelques poils arrachés. Profitant de la situation, le monstre s'en retourna dans les quartiers de la chambellan, bien décidé à aller jusqu'au bout de sa mission.

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Zorahé
Retraité de l'Ost
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Enregistré le : ven. 05 oct., 2007 1:31 pm

Message par Zorahé »

Alors que Zorahé se concentrait déjà sur l'incantation d'un nouveau sort, elle vit le monstre bougé étrangement pour… lui lancer une table dessus !

La magicienne n'était pas une grande stratège, et ne valait quelque chose au combat que dans un groupe organisé… si possible, loin derrière une rangée de bouclier. Peu agile, elle n'eût que le temps de faire un pas en arrière alors que le meuble lui arrivait dessus. Par chance, elle était toujours entourée de son bouclier magique, qui agit comme un coussin d'air, absorbant lentement le choc. Zorahé n'en fût pas moins repoussée et déséquilibrée : elle tomba sur son arrière-train, dans un mouvement peu gracieux et fortement douloureux pour ses vieux os. On a beau continué de courir la campagne, à cinquante ans passés, on ne se remet pas si vite d'une chute que quand on en a vingt.
La table se posa relativement doucement sur elle, la coinçant au sol. Pour ajouter à sa déconvenue, elle constata que son projectile avait manqué sa cible… et pire, au lieu de se planter dans ce coup fragile, il l'avait aidé à s'échapper dans le bureau. À s'échapper? Qu'est-ce que cette créature était venu faire ici?


« Ne laissez-pas ce monstre partir d'ici vivant ! Les fenêtres… »

Elle se coupa dans sa phrase. À quoi bon donner des ordres alors qu'elle était impuissante et qu'ils étaient si peu en état de combattre? Les renforts arriveraient-ils à temps?

Elle entreprit alors de s'extirper de sous la table, tentant de la soulever de ses petits bras.
~ Zorafé Mirod'hine, dites Zorahé, magicienne ~
~ Sénéchale de l'Ost Pourpre ~
~ Directrice du bureau du T.R.A.U.M.A. ~

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IsisTaël
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Enregistré le : lun. 30 août, 2010 10:28 am
Localisation : La où sont les étoiles

Message par IsisTaël »

Je vis la table faire un vol plané en direction de Zorahé. Cette créature l’avait expédié avec la même aisance que moi expédiant dans les aires une tasse de thé.

Tel le petit animal acculé dans ses derniers retranchements, ma peur avait été remplacée par la rage. Ma vrai nature, pernicieuse petite bête, prenais le dessus. ‘J’ai soif…’.

Je vis Demes commençant à bander c’est muscle, son attaque allait être éminente et certainement fulgurante. Que puis-je faire avec mes faibles talents face à une telle créature.
« Ne laissez-pas cette créature partir d'ici vivante ! Les fenêtres… »
Emprisonner cette créature dans cette pièce…. C’est réalisable, mais il va falloir de la glace, beaucoup de glace et par la même beaucoup de mana… ‘Ca va faire mal’ me dis-je. ‘Et cela me laissera sens défense, et pis merde advienne que pourra, ce n’est pas le moment de faire la fine bouche ce bastion ce bat et risque leur vie tous les jours pour protéger les faibles. Je peux bien risquer la mienne aussi et ne pas être là que pour faire tapisserie’

Fort de cette réflexion je me presse de rentrer dans les appartements de Lomah redevenues sombres. ‘J’ai besoin, en une seule frape, de toute mon énergie magique’, mes yeux ce remplisse d’étoiles, cette pièce est remplis d’énergie arcanique, je m’en repais telle une petite sangsue. En une fraction de seconde la pièce passe d’une douce chaleur à un froid arctique. De mes mains partent des éclaires en direction de tous les interstices permettant à la créature de s’échapper et crée une épaisse couche de glace devant ces dernières.

‘Plus d’énergie, plus de vie plus rien…’ Je m’écroule au sol, telle une petite poupée de chiffon.

-A vous de jouer maintenant.

Ce furent mes dernières paroles avant que mes yeux s’éteignent vidés de toute énergie…

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Lomah de Sangre
Chambellan
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Enregistré le : mar. 02 oct., 2007 12:13 am
Localisation : Là où on s'y attend le moins

Message par Lomah de Sangre »

-Aahahahahhaha...

Le rire qui franchit mes lèvres à quelque chose d'hystérique et de dément, comme mon regard très certainement.
Mais je n'en ai cure.
Je me redresse au milieu de cette parodie d'apocalypse : Zorahé se débattant sous une table, Demes tétanisé par la peur, Isis sacrifiée sur le sol,... Mon bras pend lamentablement contre mon flanc avec un angle des plus curieux.
Mais ça aussi je n'en ai cure.
Quelque chose vient de poper à l'arrière de mon crâne comme le bouchon de champagne d'une bouteille secouée à mort.


-... AHAHAHAHAHAHAHA !


J'avance un pas après l'autre vers la créature. Je me sens libérée d'un poids que je n'aurais jamais jugée si lourd. Mes pensées s'effilochent. Mes os grincent comme des portes rouillées. Ma démarche doit se rapprocher sans nulle doute de ces goules en quête de chair fraiche.
Mais là également, je n'en ai cure.

Je me sens si légère, légère, légère ...


************************************************************

Alors que les renforts investissent le couloir, Doréanne et Ragthar en tête, une vive bouffée de chaleur leur fouetta le visage. Au milieu du corridor se dresse une forme vaguement humanoïde entourée de flammes. La chose avance inexorablement vers sa proie, les bras tendus : Un monstre titanesque à l'aspect des pires cauchemars pataugeant dans de la glace fondue.

Seule rempart entre les deux adversaires, un homme, un bucheron, l'air ennuyé, une hache enflammée à la main....
Modifié en dernier par Lomah de Sangre le jeu. 11 nov., 2010 4:25 pm, modifié 1 fois.
"The show must go on, I'll face it with a grin, I'm never giving in
On with the show
I'll top the bill, I'll overkill, I have to find the will to carry on
On with the show..."
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Demes
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Localisation : La chambre de la Connétable! Ha HA!

Message par Demes »

Des gouttes de transpiration ruisselaient le long du visage de Demes. La situation devenait de plus en plus tendue. Zorahé venait d'être mise hors de combat et la bête semblait pouvoir encaisser plus qu'une armée entière.

Mais soudainement...

-... AHAHAHAHAHAHAHA !

Le rire dément de Lomah ne laissait présager rien de bon. Ca allait finir très vite... très bientôt et ça allait être très moche.

"Merde, Archi, si tu ne veux pas te faire cramer la barbe, tu ferais mieux de dégager d'ici..."

Tenant fermement sa hache à deux mains, il fit un tour sur lui même, afin de donner de l'élan à son attaque, et lâcha celle-ci en visant le torse de la bête qui se tenait devant lui. L'arme enflammée fusa vers le monstre, heurtant le monstre de plein fouet dans ce qui lui servait de thorax.

Le vétéran profita du cri de douleur du monstre pour fuir derrière Lomah en criant:

"Mettez-vous tous à couvert!!!!"

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Doreane
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Enregistré le : mar. 23 juin, 2009 1:21 pm
Localisation : Hurlevent, vieille ville

Message par Doreane »

Toujours guidée par le bruit et la lumière, Doreane débarqua au milieu de la plus totale confusion. Si elle ne savait pas à quoi s’attendre, la vision dantesque d’une torche humaine titubant vers un monstre encore plus hideux la cloua sur place pendant une bonne seconde. Elle en vint même à se demander qui était l’ennemi qu’elle était censée attaquer. La présence de Demes planté entre les deux ne l’éclairait malheureusement pas plus. Mais avant d’avoir pu terminer son analyse de la situation elle aperçut Zorahé au sol, coincée sous une table qui risquait de prendre feu à tout moment. Oubliant les créatures, qui avaient de toute façon l’air de vouloir en découdre, elle se précipita vers la magicienne pour l’aider à se dégager.

C’est alors que le bûcheron sortit en courant de la pièce en leur hurlant de se mettre à couvert. Si elle n’avait en ce moment aucun sens de la stratégie et aucune idée de la façon dont on pouvait venir à bout d’un (deux ?) démons cauchemardesques, Doreane avait au moins des réflexes aiguisés. Sous le coup d’une pure bouffée d’adrénaline elle parvint à soulever suffisamment la table, saisir la Zorahé par un bras et mettre quelques mètres de sécurité entre elles et le bureau de la chambellan, qui allait sous peu se transformer en champ de bataille mortel.
"Hey you,
Don't tell me there's no hope at all.
Together we stand, divided we fall."
Pink Floyd - the Wall

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La Vigie
Narrateur
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Message par La Vigie »

La glace avait poursuivi un temps la créature jusqu'à l'intérieur même de la chambre, et un soupçon de crainte commençait à se faire jour dans son esprit tout entier dédié à sa mission. Mais bien vite, la glace se mit à fondre, sous l'impulsion d'une chaleur qui semblait devoir la balayer en un instant. Le monstre se retrouva bientôt libéré, et hésita entre se venger immédiatement et poursuivra sa tâche.

Une hésitation de trop.

Une hache incandescente jaillit soudain devant ses yeux, lancée avec fureur de l'extérieur de la salle. Les réflexes inouïs de la créature lui permirent d'éviter que l'arme ne le touche en pleine poitrine - mais ne lui permirent pas de sauver son bras. Un cri trop animal pour être humain, mais trop humain pour être entièrement animal s'éleva dans la Garnison, faisant frissonner l'ensemble de ceux qui s'y trouvaient.

La douleur de son membre arraché lui ayant définitivement fait perdre la raison, la créature sortit de la chambre de la Chambellan... et croisa cette dernière sur le palier. Sans réfléchir, elle sauta sur la silhouette incandescente et roula avec elle au sol. Un bref pugilat eut lieu et, tandis que la créature tentait de mordre sa proie au cou, c'est son corps tout entier qui prit feu comme une allumette.

Hagarde, désorientée, la créature se redressa et se mit à parler. C'était une voix aussi difforme qu'elle pouvait l'être elle-même, une voix qui prononçait des mots issus d'un langage que nul n'avait plus entendu depuis des éons. Et, tout en parlant, elle désignait ceux qui l'entouraient, sur le ton sentencieux de ceux qui sont surs de leur fait.

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Lomah de Sangre
Chambellan
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Message par Lomah de Sangre »

Étreinte violente et enflammée. Les deux êtres enlacés s'agrippent avec une fureur du fond des âges dans une empoignade dantesque, phénoménale, brulante. Aucun d'eux n'est complétement humain, aucun d'eux n'est complétement monstre. La petite torche humaine contre l'immense bête engloutissant la nuit. Si Lomah avait eut un tant soit peu de conscience, elle aurait rit de ce symbolisme éculé. Mais Lomah n'est pas là, Lomah n'écoute plus. Pas plus les recommandations martelées par son Père pour ne jamais se trahire que les mots millénaires qu'éructent son adversaire en la repoussant au loin.

Privée de la délivrance extatique d'une danse trop vite interrompue, la Flamme s'éteint brusquement laissant une femme hagarde et à moitié nue, le cul affalé dans la cendre et la neige fondue, le regard vide fixé sur cet amant qui l'abandonne pour vriller l'assistance et délivrer un dernier message ... avant qu'enfin quelqu'un vienne à l'achever.

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IsisTaël
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Message par IsisTaël »

La chaleur, l’eau dégoulinant sur tout mon corps, ce déluge de puissance magique ou ce crie de rage mêlé de douleur. Je ne sais et ne serais jamais ce qui me sortie de mon semi coma. Je me réveille juste pour voir cette forme arracher de terre cette élémentaire du feu.

'J’AI SOIF…'Je retire d’une poche intérieur de ma sacoche de ceinture ma petite fiole de fer ouvragé et en avale les dernières goutes

Je me traine, l’œil terne, attiré, comme le papillon par la flamme. J’arrive sur le seuil de la chambre pour y découvrir une danse, sauvage, d’une rare bestialité s’exécutant entre les deux amants.

Puis la valse s’arrête. Une flamme s’allume, l’autre s’éteint. Les deux danseurs ce regardent l’aire hagard.

La créature nous lance un jugement, une malédiction dans un langage si souvent rêvé. Mais je ne rêve pas.

Elle sait que le combat est fini et qu’un protagoniste à cette pièce de théâtre va venir l’achever. Mais elle sait aussi qu’elle n’est pas venus pour rien…

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Ragthar
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Message par Ragthar »

A peine arrivé à l'étage supérieur qu'une cacophonie de tous les diables régnait, tant sur les bruits, formant par ailleurs une effroyable symphonie mêlant cris, fracas et autres sonorités, que sur le visuel. :
Du feu, de la glace, un projectile enflammé, des meubles volants non-identifiés... Bref, un véritable merdier.

Ragthar venait à peine de déboucher sur les lieux de l'action en compagnie de Dame Doréane qu'il vit un affreux bestiau (et pour être affreux, il l'était) sortir du -semble t-il- bureau du Chambellan, avec un bras en moins.

Hurlant à la mort, il se jeta sur une silhouette... Enflammée ? Mais que diable se passait-il ? Cinq minutes auparavant, le pauvre cartographe était dans la salle commune, en train de discuter savamment, et maintenant, voilà qu'un festival d'incompréhensions s'offrait à lui ?
Mais dans ces situations, il fallait faire court aux pensées inutiles, et se focaliser sur l'instant présent.

Le monstre se mit à flamber plus que vivement, présentant alors un corps salement amoché, complétant sa répugnance. Se relevant, il se mit à hurler d'une voix un poil trop guttural.
Il fallait mettre fin à cette horreur, et c'était l'occasion, la bête ne semblait pas avoir aperçu le nain et l'humaine qui venaient d'arriver, et leur tournait le dos, fixant le groupe qui l'avait attaqué précédemment.
Misant sur l'effet de surprise, Ragthar brandit haut son marteau, et commença à abattre le lourd merlin vers le dos de la créature, espérant que le coup toucherait au but...
"Vendu pour 8.
Arrondissons à 9."
Ragthar et Kothran, en plein débat philosophique

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La Vigie
Narrateur
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Enregistré le : mar. 02 oct., 2007 7:54 pm

Message par La Vigie »

C'en était trop, même pour un corps qui était le produit de subtiles modifications de la nature menées de main de maître par des êtres qui avaient élevé ce type d'aberrations au rang d'art. Les flammes qui le dévoraient cachaient trop bien le nain à la vue du monstre pour que ce dernier puisse voir venir le coup de marteau qui devait lui être fatal. Avec un son flasque, l'arme de Ragthar enfonça la chair grouillante de vie de la créature, qui tomba à genoux sous le choc. Le monstre fit un instant mine de se redresser, mû par un ordre qui transcendait jusqu'à sa propre vie, mais c'est alors que les flammes de la Chambellan s'engouffrèrent dans la blessure béante. Le hurlement de terreur qui suivit serra le coeur de chacune des personnes présentes, tant il semblait humain dans son effroi. Dévorée de l'intérieur par les flammes voraces, la créature s'affaissa lentement sur le sol de la Garnison.

Il n'en resta bientôt plus qu'un petit tas de cendres grises.

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